Barbara Delinsky
L’enfant du scandale
Alors qu'elle s'apprête à devenir mère, Dana est loin de se douter du scandale qui va bouleverser sa vie à jamais. Car si son enfance, entre une mère absente et un père inconnu, ne lui a pas laissé que de bons souvenirs, elle est résolue à tourner la page, en fondant sa propre famille dans la joie et l'harmonie. Mais la naissance de la petite Elisabeth rouvre au contraire la brèche du passé. Car, alors que rien ne le laissait prévoir, la fillette a la peau noire. Et si Dana, folle de bonheur de tenir son bébé dans ses bras, accepte ce mystère, elle en subit de plein fouet les conséquences imprévues : au lieu des félicitations attendues, elle ne reçoit que méfiance, rejet et questionnements ; au lieu de la bienveillance et du soutien dus à une jeune mère, la froideur et la distance. A commencer par celles de son mari, Hugh, qui vit mal le jugement de ses parents, membres de la haute bourgeoisie bostonienne, et les sous-entendus humiliants de son entourage. Abasourdis, déchirés entre la joie et la soif de réponses, les jeunes parents décident, pour sauver leur couple dans la tourmente, d'explorer leurs racines… au risque de déterrer les secrets du passé…
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Une étrange maladie de peau qui lui livre bataille depuis qu’il est né, la polio qui le laisse infirme et claudiquant depuis l’enfance, et toutes les frustrations qui s’en suivent, Thierry n’a pas eu l’existence facile. Il a un don, cependant : le dessin. Mais quand il se retrouve élève dans un atelier, à dix-huit ans, un autre péril le menace : le cours est mixte. Diane, sa blondeur, sa beauté, ses jupes écossaises et ses attentions, voici une calamité nouvelle à quoi il n’est guère préparé … le plaisir doux-amer de l’amour mal partagé.
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Parvenu à l'heure des bilans, le narrateur, directeur d'hôpital, se souvient que, trente ans auparavant, on avait exhibé devant les étudiants, dans un amphithéâtre déjà vétuste, aujourd'hui disparu, sa mère, presque mourante, un écriteau sur la poitrine. Et d'autres souvenirs reviennent qui font affleurer quelques figures d'Argentins : Gabriel, le kinésithérapeute aveugle, Nicolas, le frère, et même Eva Perón, haranguant du haut d'un tracteur une foule de miséreux. Mais très vite, sur la scène de la mémoire, c'est l'extravagant M. Moralès qui s'impose. Ancien grand couturier, tour à tour avide d'absolu et succombant à l'abjection, il entraîne dans son sillage un cortège d'excentriques. Seul le souvenir de la mère, une femme aux yeux gris, pénétrée de la sagesse des humbles, revient apaiser le tumulte de la mémoire. Et les ombres, enfin, peuvent se dissiper.