Bruno Cadoré
L’éthique clinique comme philosophie contextuelle
» Après de longs siècles au cours desquels s’est structuré un » socle de savoir » biomédical, les dernières décennies ont été marquées par le déploiement de ce savoir dans sa dimension opératoire, ouvrant ainsi la voie à une toute nouvelle capacité d’efficacité de la médecine. Chemin faisant, la conjonction, d’une part, de l’acquisition de connaissances nouvelles sur l’humain en sa constitution biologique (et psychique) et, d’autre part, des efforts d’intervention efficace sur le cours de l’existence humaine et de la morbidité a induit des questions toutes nouvelles dont la portée éthique invite à mettre en œuvre un nouveau mode de réflexion sur les conditions de validité qu’il conviendrait de donner au développement biomédical. «
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Casanova – Un voyage libertin
Ce livre est à la fois voyage dans l’inconnu du XVIIIe siècle et approche d’une figure singulière, irréductible à nos concepts modernes d’intelligence ou de désir. Giacomo Casanova, vénitien, habile charlatan, grand joueur et franc libertin. De n’être pas prise dans un mouvement d’identification, ni de rejet, je m’accorde la liberté de me perdre et d’être séduite, de m’arrêter et d’analyser, et surtout de m’étonner. Car la beauté baroque, infime, grossière, âpre, souvent violente, parfois même monstrueuse dont sont marqués les Mémoires de Casanova n’a rien à voir avec un tableau lisse et rassurant. Elle ouvre sur des interrogations, des situations qui ont la force du romanesque et l’étrangeté des énigmes.
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