Montesquieu
Lettres Persanes
Dossier pédagogique de Delphine Descaves, revu pour les Nouveaux programmes par Amandine Delbart.
Texte Intégral
De Paris à Venise, en passant par Smyrne, voici la correspondance fictive de deux voyageurs persans et de leurs amis demeurés en Perse. 161 lettres qui proposent un tableau critique de la France de l’Ancien Régime.
Dans le volume, de nombreuses activités d’appropriation et d’étude de la langue, ainsi qu’un cahier photos et un groupement de textes en lien avec le parcours associé « Le regard éloigné » (Nouveaux programmes, Bac 2020).
Vous aimerez aussi
Le soulier de satin
Dona Prouhèze : Qu'ai-je voulu que te donner la joie ! Ne rien garder ! Etre entièrement cette suavité ! Cesser d'être moi-même pour que tu aies tout ! Là où il y a le plus de joie, comment croire que je suis absente ? Là où il y a le plus de joie, c'est là qu'il y a le plus Prouhèze ! Je veux être avec toi dans le principe ! Je veux épouser ta cause ! Je veux apprendre avec Dieu à ne rien réserver, à être cette chose toute bonne et toute donnée qui ne réserve rien et à qui l'on prend tout ! Prends, Rodrigue, prends mon cœur, prends, mon amour, prends ce Dieu qui me remplit ! Le Soulier de satin occupe une place à part dans l'histoire du théâtre au XXe siècle. Cette pièce, qui a pour scène le globe terrestre tout entier, et qui se passe à l'âge d'or espagnol, rejoue pour nous tous les drames intimes de Claudel, le déchirement que le désir et l'amour apportent dans la chair. Le style, lui, englobe tous les styles, du burlesque au mystique, du tragique au poétique. Tout Claudel s'y est accompli, ouvert, illuminé.
Théâtre complet – Tome I
Ce recueil contient les pièces suivantes:
1 – AMPHITRYON
L'intrigue se déroule en Grèce, à Thèbes, où Amphitryon est à la tête d'une armée. Jupiter décide de prendre son apparence pour séduire son épouse, Alcmène. Il est pour ce faire secondé par Mercure, qui a pris les traits de Sosie, l'esclave d'Amphitryon et Alcmène.
2 – LA COMÉDIE DES ÂNES
Un vieillard, qui a un fils amoureux, voudrait bien aider celui-ci de son argent, mais il est soumis au pouvoir absolu de son épouse; aussi a-t-il fait verser à son esclave favori, Léonidas, l'argent que l'on avait porté à Sauréa, pour payer des ânes.
Connaissons-nous la Chine ?
Voilà trente ans, je m'occupais à Paris d'un bulletin, CHINE, qui rassemblait alors les quelques amis du camarade Mao Tsé-toung, celui-là même en qui la France vient enfin de reconnaître officiellement le Président Mao. Mieux vaut tard que jamais.
Cette Chine, que nous reconnaissons, la connaissons-nous? Nullement. De Marco Polo à Gutenberg, des Jésuites aux Dominicains, de Montesquieu à Voltaire, des fascistes aux staliniens, ce fut toujours à qui la tirerait à soi. Combien d'Allemands avoueraient que Gutenberg n'a pas inventé l'imprimerie? Combien de Français pourraient dire comment les Chinois des grands siècles faisaient l'amour ? Puisque nous reconnaissons la Chine, reconnaissons d'abord les plus flagrantes de nos erreurs.
Rhinocéros
Rhinocéros est la pièce la plus riche de Ionesco. Elle ne perd rien de l'esprit d'innovation, de provocation, des premières pièces. Comme elles, celle-ci mélange les genres et les tons, le comique et le tragique. Mais l'innovation principale qui s'introduit ici est la réflexion sur l'Histoire, à travers le mythe. La pièce est une condamnation de toute dictature (en 1958, on pense au stalinisme). Ionesco condamne autant le fascisme que le communisme. C'est donc une pièce engagée : «Je ne capitule pas», s'écrie le héros.Le rhinocéros incarne le fanatisme qui «défigure les gens, les déshumanise».