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Maurice Genevoix
Maurice Genevoix – Trente mille jours
Dans ce dernier livre écrit quelques mois avant sa mort, Maurice Genevoix raconte les Trente mille jours qui firent une vie d’homme à cheval sur deux siècles et une carrière de grand écrivain. Ces pages providentielles nous sont, d’une certaine manière, personnellement adressées. Ces mémoires rêveuses sont un peu — et toutes générations confondues — les nôtres.
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Paula
Le 8 décembre 1991, Paula, une jeune femme de vingt-neuf ans, atteinte d'une grave maladie, sombre dans le coma. Elle mourra un an plus tard. Pendant les jours de détresse consacrés à la veiller, sa mère – Isabel Allende – entreprend de lui adresser par écrit un long récit : l'histoire des siens. Au gré des souvenirs revit le Chili du président Allende, en état de quasi-guerre civile jusqu'à la tragédie de 1973. Puis vient le temps de l'exil et de la création littéraire. Mais à travers le témoignage, l'histoire, la confidence, ce livre nous conte avant tout la lutte désespérée, bouleversante, d'une mère contre le temps qui passe et emporte chaque jour un peu plus son enfant.
La tragédie du président
On ne se méfie jamais assez des journalistes. Pour n'avoir pas à courir derrière une mémoire qui n'a jamais cessé de me fuir, je prends des notes. C'est ainsi que, depuis plus de quinze ans, j'ai consigné sur des cahiers à spirale la plupart de mes conversations avec Jacques Chirac. Alors que son règne arrive à son couchant, il m'a semblé qu'il était temps de vider mes carnets. Je ne les avais pas écrits pour qu'ils restent à rancir au fond d'un tiroir mais parce que le métier qui mène mes pas consiste à faire la lumière sur tout. Telle est sa grandeur et sa misère. Si l'on veut garder sa part d'ombre, il ne faut pas fréquenter les journalistes. Ceci n'est donc pas une biographie au sens propre mais plutôt l'histoire d'une tragédie personnelle, devenue, sur la fin, une tragédie nationale.
Johnny et Sylvie
Ce 13 octobre 2007, la France rencontre l'Angleterre pour la Coupe du monde de rugby. Les anciens amants sont de toute évidence heureux de se revoir… et de l'afficher en public en choisissant de se retrouver dans les tribunes VIP du Stade de France, à Saint-Denis. Sylvie et Johnny bras dessus, bras dessous pour encourager les Bleus, voilà une belle complicité qui ne manque pas d'émouvoir leurs nombreux fans également présents. Toutefois, les stars ne sont pas seules. Sylvie est accompagnée de son mari, le producteur américain Tony Scotti. Johnny, lui, est apparu au bras de son épouse Laeticia qui ne dissimule guère son émotion. Les deux couples sont très proches. La première, Sylvie, a félicité Laeticia et Johnny lors de leur mariage en 1996. Laeticia, elle, n'ignore rien de la connivence exemplaire qui unit son idole de mari à la mère de David. Et de toute façon, le divorce des deux stars de la chanson remonte à vingt-sept ans. « Ce fut une très belle histoire de jeunesse, confie Sylvie. C'était viscéral, sensuel, fort et emporté, mais comme toutes les passions, elles se brûlent avec le temps ».
Rien de grave
« Tu t’attendais à quoi ? Je lui ai dit. Tu crois que ça va être facile de me quitter ? Tu crois que je vais te laisser faire comme ça ? J’ai lancé le cadre par terre, le verre s’est brisé mais comme c’était pas assez, j’ai bondi du lit et j’ai déchiré la photo, celle qu’il prétendait tant aimer, la photo de nous deux en mariés, beaux et légèrement ridicules, il y avait tant de monde qu’on ne connaissait pas à notre mariage qu’on est partis avant la fin. Il a eu l’air triste, plus de la photo déchirée que du fait de me quitter. Il a toujours été fou avec les photos. Parfois je me disais qu’il n’aimait les choses de la vie que pour les voir un jour en photo. Moi c’est le contraire, rien ne me fait plus peur qu’une photo de bonheur avec toute la quantité de malheur qu’elle promet, qu’elle contient, mais sans le dire, en cachant bien son jeu. Je ne savais pas encore que c’était la meilleure chose qui puisse m’arriver, qu’il me quitte. Comment j’aurais pu le savoir ? Il était toute ma vie, sans lui je n’existais pas. »