Corneille
Médée
» Ici vous trouverez le crime en son char de triomphe » (Corneille, Examen). Corneille met en scène en la personne de Médée une sorcière vindicative qui s’apprête à sacrifier ses enfants pour frapper l’homme qu’elle aime au plus intime de lui-même. Le génie et le souci de vérité de l’immense tragédien parviennent néanmoins à nous rendre humaine et quelquefois touchante cette » jalouse en fureur » inaccessible au remords. Injustement oubliée, cette magnifique réécriture du mythe antique de Médée, qui paraît pour la première fois en édition scolaire, est l’occasion d’aborder au lycée la tragédie et le tragique, de s’interroger sur la représentation du monstre au théâtre et de sensibiliser les élèves à la poésie de la tangue classique.
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Le Cid
TEXTE INTEGRAL « L’amour n’est qu’un plaisir, l’honneur est un devoir. » Deux amants héroïques déchirés par le conflit de l’amour et de l’honneur. La célèbre tragi-comédie de Corneille, sa tension dramatique et son pouvoir d’émotion. L’édition Classiques & Cie Collège. Soigneusement annoté, le texte de la pièce est associé à un dossier illustré, qui comprend : un guide de lecture (avec des repères, un parcours de l’oeuvre et un groupement de documents autour des personnages de Rodrigue et Chimène, amants mythiques), une enquête documentaire : « Il était une fois le duel ».
Les trois mousquetaires
Les Trois Mousquetaires forment le plus divertissant des romans d’aventures. Leurs personnages, Athos, Porthos, Aramis et d’Artagnan, sont sortis des bibliothèques pour descendre dans la rue. Ils ont enseigné l’insolence et l’amitié à beaucoup de jeunes Français qui ont aussi découvert les fatalités de l’amour en rêvant aux belles épaules de Milady et à ses regards de perdition.
Tout le monde connaît la verve prodigieuse de M. Dumas, son entrain facile, son bonheur de mise en scène, son dialogue spirituel et toujours en mouvement, ce récit léger qui court sans cesse et qui sait enlever l’obstacle et l’espace sans jamais faiblir. Il couvre d’immenses toiles sans jamais fatiguer ni son pinceau, ni son lecteur.
Le cid
Don Diègue et Don Gomès (comte de Gormas) projettent d’unir leurs enfants Rodrigue et Chimène, qui s’aiment. Mais le comte, jaloux de se voir préférer le vieux Don Diègue pour le poste de précepteur du prince, offense ce dernier en lui donnant une gifle (un « soufflet » dans le langage de l’époque). Don Diègue, trop vieux pour se venger par lui-même, remet sa vengeance entre les mains de son fils Rodrigue qui, déchiré entre son amour et son devoir, finit par écouter la voix du sang et tue le père de Chimène en duel. Chimène essaie de renier son amour et le cache au roi, à qui elle demande la tête de Rodrigue.
Horace
La pièce, dont l’action se situe à l’origine de Rome, débute dans une ambiance tragique : la famille romaine des Horaces est unie à la famille albaine des Curiaces. Le jeune Horace est marié à Sabine, jeune fille albaine dont le frère Curiace est fiancé à Camille, sœur d’Horace. La guerre fratricide qui éclate entre les deux villes rompt cette harmonie. Pour en finir, chaque ville désigne trois champions qui se battront en combat singulier pour décider qui devra l’emporter. Contre toute attente, le sort désigne les trois frères Horace pour Rome et les trois frères Curiace pour Albe. Horace, étonné, ne s’attendait pas à un si grand honneur. Les amis se retrouvent ainsi face à face, avec des cas de conscience résolus différemment : alors qu’Horace est emporté par son devoir patriotique, Curiace se lamente sur son destin si cruel. Même le peuple est ému de voir ces six jeunes gens, pourtant étroitement liés, combattre pour le salut de leur patrie. Mais le destin en a décidé ainsi. Lors du combat, deux Horaces sont rapidement tués et le dernier, héros de la pièce, doit donc affronter seul les trois Curiaces blessés ; mêlant la ruse et l’audace, en faisant d’abord semblant de fuir pour éviter de les affronter ensemble puis en les attaquant, il va pourtant les tuer un par un et remporter ainsi ce combat.