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Rui Lacas
Merci patron
Sud-est du Portugal dans les années 1980. Une vieille dame triste et esseulée demande chaque jour à son ancien patron une petite pièce pour sa fille jusqu’au jour où une personne lui demande qui est sa fille. Cette fille s’appelle Anita et vit avec sa mère sur la propriété de son patron, un riche Espagnol qui domine toute la région. Elle doit abandonner l’école pour se mettre à travailler.
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Rhinocéros
Rhinocéros est la pièce la plus riche de Ionesco. Elle ne perd rien de l'esprit d'innovation, de provocation, des premières pièces. Comme elles, celle-ci mélange les genres et les tons, le comique et le tragique. Mais l'innovation principale qui s'introduit ici est la réflexion sur l'Histoire, à travers le mythe. La pièce est une condamnation de toute dictature (en 1958, on pense au stalinisme). Ionesco condamne autant le fascisme que le communisme. C'est donc une pièce engagée : «Je ne capitule pas», s'écrie le héros.Le rhinocéros incarne le fanatisme qui «défigure les gens, les déshumanise».
L’amour est fou
Et si Alba revenait ? C’est la question que pose Aline à Marc, en tremblant. Elle a quarante-deux ans, Mars vingt-cinq, ils s’aiment, veulent un enfant. Lui-même est encore un enfant pour qui l’avenir n’est qu’un jeu virtuel, un passe-temps. Marc c’est un peu mon double, mon âme damnée, dans une autre vie. Il a perdu sa mère à dix-huit ans, sa première femme. Tous les jours il la perd un peu plus en se perdant lui-même. Il ne voit plus Cathy, sa petite sœur aveugle, il fuit Tim, l’éternel copain, il ne travaille pas. Il essaierait bien d’établir un dialogue avec son père, mais il est si peu naturel en face de lui. Alba c’est la jeunesse de Marc, une ancienne petite-amie, mais aussi la fille d’Aline. Elle a disparue depuis cinq ans sans motif apparent. Il se passerait quoi, si elle revenait, dans le cœur de Marc ? Elle appelle un matin. Tu m’as manqué, dit-elle. L’amour est fou.
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Quand ce livre parut pour la première fois en 1975, c'était aussi la première fois que le génocide subi par le peuple arménien en 1915 était relaté en français. Ce fait historique a pourtant encore bien du mal à trouver sa place dans l'histoire du XXe siècle, même si depuis quelques années un mouvement puissant l'a fait reconnaître de tous… à l'exception des auteurs du crime ! La République turque continue toujours en effet de nier la responsabilité de ses prédécesseurs jeunes turcs, au point d'avoir maintenu comme délit dans son code pénal – même révisé récemment pour faciliter son adhésion à l'Union européenne – le seul fait de nommer le génocide arménien. Aussi n'est-il pas indifférent que l'Année de l'Arménie en France ait accordé son label à la réédition d'un ouvrage précurseur sur ce génocide que la loi française a reconnu comme tel en 2001. C'était aussi l'occasion de revenir, par une réflexion historique et politique inédite, sur tous les développements de la question arménienne en France depuis les années soixante jusqu'à aujourd'hui.
American Vertigo
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