- Home
- >
- Récit/Témoignage
- >
- Mon fils perdu (la mère de Zacarias Moussaoui parle)
Aicha El-Wafi
Mon fils perdu (la mère de Zacarias Moussaoui parle)
Le 13 septembre 2001, la photo de mon fils, Zacarias Moussaoui, fait la une des journaux du monde entier. Je n’étais pas préparée à cette bataille. Mais la vie m’a appris à me battre. Victime de traditions absurdes, mariée de force à 14 ans, battue, humiliée, j’ai fui un monde d’oppression pour offrir à mes enfants la chance de vivre libre. Mais l’intolérance et l’obscurantisme ont fini par se venger, en emportant Zacarias dans un tourbillon de haine. Voici le récit de mon combat. Celui d’une mère.
Vous aimerez aussi
Témoin parmi les hommes – Tome III – L’heure des châtiments
Troisième tome des reportages de Joseph Kessel, L'Heure des châtiments, 1938-1945, livre un témoignage exceptionnel des événements tragiques qui secouèrent l'Europe. Engagé dans la résistance, écrivant dans la clandestinité, exilé à Londres, c'est une tout autre dimension du reporter que nous présente Joseph Kessel. De sa description d'une France abattue, incapable de tenir tête aux Panzers qui l'écrasent inéluctablement, aux comptes rendus des procès qui conclurent ces sombres années de non-droit, on assiste à l'effondrement d'un monde meurtri puis aux prémices de sa reconstruction.
Les grands cimetières sous la lune
En 1936, la guerre civile éclate en Espagne. Elle fera plus de six cent mille morts.
Bernanos, d’abord séduit par le franquisme, est très vite révolté par la violence de la répression anti-républicaine. De cette révolte naîtront Les Grands Cimetières sous la lune.
Sous la plume de l’auteur du journal d’un curé de campagne, la tragédie du monde. D’un écrit de circonstance, son génie a fait oeuvre universelle.
Vatican 2035
Il y a quelque temps, je m’agenouillai dans l’obscurité d’un confessionnal. Et je fis cet aveu à un prêtre : la fureur m’envahissait à la vue de mon Église, tellement impuissante, si peu crédible. Mon confesseur, ne sachant pas bien sûr à qui il s’adressait me prêcha l’humilité : » Faites ce que vous pouvez… » M’aurait-il parlé aussi librement s’il avait vu mon visage, s’il avait compris qui j’étais ? Certainement non. Ainsi en est-il, également, pour ce livre : que chacun le lise pour ce qu’il raconte sans être influencé par la personnalité de l’auteur. S’il s’était agi d’un traité, ou d’un essai, peut-être aurait-on trouvé ici des traces de mon amertume. Mais pour rêver un autre avenir, j’ai préféré à travers un roman créer des personnages de chair et de sang – Paddy, Paul, Leah, Jeanne-Marie, Kate… et Thomas Ier, un pape qui va enfin révolutionner l’Église. – Pietro De Paoli
La Grande migration
Lorsque le rideau de fer s’ouvre, des populations prisonnières depuis des décennies retrouvent la liberté. Au même moment, l’Empire soviétique s’effondre. C’est le début d’une nouvelle grande migration. Une vague de départs se produit vers l’Allemagne, Israël, les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux. Terre d’émigration, la Russie devient aussi en un laps de temps très court un grand pays de refuge, d’accueil, mais également de transit. Parce que la frontière peut être synonyme de richesse, d’autres mouvements se développent : ils sont temporaires, parfois pendulaires, de durée variable. C’est la Russie dans toute sa complexité qui se reflète dans ces pérégrinations de gens qui, en choisissant de s’exiler ou de se déplacer, votent avec leurs pieds et deviennent acteurs des relations internationales. Un espace russe et russophone s’étend aujourd’hui de l’ex-URSS à l’Amérique du Nord en passant par l’Europe et le Moyen-Orient.