Christine Devers-Joncour
Opération Bravo
Un jour vient où il faut dire la vérité et libérer sa conscience. Peu importe s’il s’agit d’une affaire d’État et si l’amour s’en est mêlé. Car l’histoire des transactions secrètes entre Taïwan et la France pour la vente de six frégates contraint à ouvrir tous les placards de la République. Entre 1988 et 1991, l’opération Bravo a confondu l’argent de l’État, des affaires et de la corruption ; elle a impliqué deux des plus grandes sociétés françaises – Elf et Thomson ; elle a concerné l’un des personnages les plus influents de la République, Roland Dumas ; elle a révélé le rôle occulte d’un manieur d’hommes et d’argent, l’énigmatique Alfred Sirven. Tout cela couvert par le mystère du « secret défense ».
Vous aimerez aussi
Le miraculé
Portrait intimiste de Jacques Chirac écrit par deux journalistes de l’hebdomadaire Marianne qui ont enquêté durant trois ans et qui ont recueilli de nombreux témoignages. Tente de percer les mystères entourant la personnalité du président et de l’homme politique, souvent raillé, mais qui en définitive a reconquis une partie de l’opinion publique.
La musique des sphères
1795 : alors que la France révolutionnaire a mis à bas l’ordre ancien, Londres est secouée d’angoissants événements. Chaque nuit, des prostituées sont assassinées et un serial killer français hanterait les bas-fonds de la capitale anglaise. Employé au ministère de l’Intérieur, Jonathan Absey enquête. Une véritable gageure dans cette ville où nobles français exilés et espions de Paris se confondent. Des tavernes de White Chapel aux palais de la Tamise, Jonathan va suivre la piste d’une inquiétante société secrète qui lui fera découvrir les complicités de la Couronne d’Angleterre et de la France régicide. Une aventure sur fond de découvertes scientifiques qui le conduira aux frontières de l’érotisme, du crime et de la folie.
Un désordre américain
11 septembre 2001: le divorce de Joyce et Marshall Harriman ressemble à une interminable guerre de tranchées où les protagonistes s’affrontent à coups d’avocats et d’injures bien senties. Ce matin-là, Marshall est en route pour son bureau situé au World Trade Center et Joyce doit prendre un avion à Newark. Face aux tours qui s’écroulent, chacun espère secrètement la mort de l’autre et s’en réjouit déjà. Il n’en est rien. Commence alors une guerre conjugale d’une violence inouïe mise en abyme avec une Amérique en plein conflit avec l’Irak, d’où personne ne sortira indemne. A travers cette comédie grinçante et noire, Ken Kalfus dépeint d’une plume subtile et acérée le désordre post-11 septembre, reflet d’un d’un pays déstabilisé et sans repères, comme jamais on n’a osé le faire jusqu’ici.
Le guerre des Bush
À Hollywood, les films d’action sont simples : il y a les gentils d’un côté et les méchants de l’autre. À Washington, et surtout depuis le 11 septembre 2001, c’est un peu la même chose… La « guerre contre le Mal » est à nos portes et les pays occidentaux jouent la valse-hésitation entre hégémonie américaine et paix à préserver. Or, évidemment, la réalité géopolitique est un peu plus complexe qu’un scénario de série B… C’est ce que nous prouve une fois de plus l’enquête d’Éric Laurent, grand reporter et spécialiste du Moyen-Orient. Laurent s’est intéressé de près aux affaires de la famille Bush dont les affaires l’ont menés du côté de l’Irak, de l’Arabie saoudite et de la famille Ben Laden, bien avant que celle-ci ne devienne l’ennemi à abattre dans la tête du petit dernier devenu président des États-Unis.