Albert Olivier
Saint-Just et la force des choses
Avant la prise de la Bastille, Saint-Just, jeune étudiant en droit, démontre dans un long poème satirique, Organt, « l’analogie générale des mœurs avec la folie ». La Révolution sera pour lui une remise en cause non seulement du monde politique, mais de la condition humaine. Son ultime raison d’être, il la livrera quelques jours avant de mourir dans ces phrases célèbres : « Je méprise la poussière qui me compose… Mais je défie qu’on m’arrache cette vie indépendante que je me suis donnée dans les siècles et sous les cieux.
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Heydrich et la solution finale
La genèse de l'assassinat des Juifs par les nazis est complexe à reconstituer précisément. Quels en furent les artisans les plus actifs et les plus responsables ? Quelles furent les mesures prises, quand et comment furent-elles mises en place ? Quel rôle exact Reinhard Heydrich joua-t-il ? Mettant à bas les idées établies selon lesquelles la « solution finale » serait née d'une décision prise à la conférence de Wannsee en janvier 1942, l'ouvrage démontre que, dès l'entrée en URSS, la mise à mort des Juifs devint systématique et immédiate. Reinhard Heydrich fut alors le coordonnateur et le technocrate qui mit en place l'organisation permettant l'extermination massive des Juifs d'Europe par un système qui lui survécut.
Histoire de notre temps – Tome I – Toute la vérité
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