Nouilles froides à Pyongyang
Nul n’entre ni ne sort de Corée du Nord, le pays le plus secret de la planète. Et pourtant, flanqué de son ami Clorinde, qui affectionne davantage Valéry Larbaud que les voyages modernes, et déguisé en vrai-faux représentant d’une agence de tourisme, notre écrivain nous emmène cette fois sur un ton décalé au pays des Kim. Au programme : défilés et cérémonies, propagande tous azimuts, bains de boue et fermes modèles, mais aussi errances campagnardes et crises de mélancolie sur les fleuves et sur les lacs, bref l’endroit autant que l’envers de ce pays clos mais fissuré. Un journal de voyage, attentif mais distant, amusé parfois, jamais dupe, dans ce royaume énigmatique dont un diplomate américain affirmait récemment que l’on en savait moins sur lui que sur… nos galaxies lointaines.
La fille cachée
Texas, 1977. Un tueur en série, Russell Lee Holmes, est exécuté pour le meurtre de six enfants, dont Meagan Stockes, le fille d’un honorable médecin de Boston. Mais qu’est devenue sa petite fille, dont il n’a jamais révélé l’identité ? Une vingtaine d’années plus tard, un journaliste de la presse à scandale révèle à Mélanie, la fille adoptive du Dr Stockes, la véritable identité de son père génétique : Russell Lee Holmes ! Ce qui pourrait n’être qu’un choc psychologique se double d’une énigme, car Mélanie a été adoptée à l’âge de neuf ans, quelques jours seulement après la mort de Holmes. Et elle n’a aucun souvenir de sa prime enfance… Peu de temps après, le journaliste meurt dans des conditions mystérieuses. Et Mélanie, harcelée de coups de téléphone anonymes, reçoit des menaces de mort…
Au petit bonheur la chance !
1968. Jean a six ans quand il est confié du jour au lendemain à sa grand-mère. Pour l’été. Pour toujours. Il n’a pas prévu ça. Elle non plus.
Mémé Lucette n’est pas commode, mais dissimule un coeur tendre. Jean, véritable moulin à paroles, est un tourbillon de fraîcheur pour celle qui vivait auparavant une existence paisible, rythmée par ses visites au cimetière et sa passion pour le tricot.
Chacun à une étape différente sur le chemin de la vie – elle a tout vu, il s’étonne de tout –, Lucette et Jean vont s’apprivoiser en attendant le retour de la mère du petit garçon.
Ensemble, dans une société en plein bouleversement, ils découvrent que ce sont les bonheurs simples qui font le sel de la vie.
Un duo improbable et attachant pour une cure de bonne humeur garantie !
Le colonel Chabert
Enfant trouvé, fasciné par la carrière des armes, Hyacinthe dit Chabert s’est illustré aux premiers rangs de la Grande Armée. Laissé pour mort à Eylau, puis miraculeusement sauvé, il tentera quelques années plus tard de retrouver sa place dans une France bourgeoise qui veut oublier ses héros, auprès d’une femme qui lui doit tout, qui l-a dépouillé et qui le rejette. Nul destin, peut-être, n’éclaire mieux que le sien l’envers de la «comédie humaine», dans cette tragédie domestique doublée d’un drame social où le sublime côtoie constamment le sordide.
Contes de la bécasse
Chaque automne, un vieux chasseur régalait ses amis de bécasses. Les têtes de ces délicieux oiseaux étaient donnés à un seul convive désigné par le sort. Et ce dernier, pour dédommager les autres, devait raconter une histoire. Les seize nouvelles de ce recueil se situent presque toutes en Normandie où Maupassant vécut une jeunesse heureuse. Ses paysans chasseurs, ses aristocrates, sa rempailleuse, ses pêcheurs sont saisis sur le vif dans leur vie quotidienne. La folie de la femme qui a perdu toute sa famille, l’avarice sordide de la maîtresse du petit chien, la triste vieillesse des danseurs de menuets, la revanche de l’épouse bafouée, Maupassant voit tout dans les détails les plus poignants. Le célèbre auteur de Bel Ami nous donne dans ce recueil ses meilleurs contes.
À la fois lycéenne à New York et princesse héritière de Genovia, Mia fête aujourd’hui ses 15 ans et la vie lui sourit. Elle aime Michael, qui l’aime aussi. Elle va avoir un petit frère ou une petite sœur. Elle publie son premier article et son premier poème. Donc tout va bien ? Non ! Car Michael ne semble pas du tout décidé à aller au gala annuel de leur école…
L’Ecole des Robinsons
Le jeune Godfrey mène une vie de privilégié chez son oncle William W. Kolderup, l’homme d’affaires le plus riche de San Francisco. Bien qu’il aime la belle Phina, il s’entête à vouloir parcourir le monde sans elle avant de l’épouser.
Son oncle accepte mais à l’unique condition qu’il voyage avec son professeur de danse et de maintien, Tartelett. Il met alors à sa disposition l’un de ses bateaux en partance pour la Nouvelle-Zélande, le Dream ; mais celui-ci sombre en pleine mer.
Seuls rescapés de ce naufrage, Godfrey et Tartelett échouent sur une île déserte.
Commence alors pour eux une vie de Robinsons, riche d’aventures et d’enseignements… Après L’oncle Robinson et L’Île mystérieuse, Jules Verne signe avec ce roman, écrit en 1882, une nouvelle réécriture de Robinson Crusoé sur fond de roman d’apprentissage.
London Fields
» C’est l’histoire d’un assassinat. Il n’a pas encore eu lieu. Mais il aura lieu. (Il a tout intérêt.) Je connais l’assassin, je connais l’assassinée. Je connais l’heure, je connais le lieu. Je connais les mobiles (ses mobiles à elle) et je connais les moyens. Je sais qui sera le faire-valoir, le dupe, le pauvre bourriquet qui lui aussi sera totalement détruit. Et je ne pourrais pas les arrêter, je ne pense pas, même si je le voulais. La fille mourra. C’est ce qu’elle a toujours voulu. On ne peut pas arrêter les gens une fois qu’ils ont commencé. On ne peut pas arrêter les gens une fois qu’ils ont commencé à créer. Avec » London Fields « , Martin Amis nous offre une satire contemporaine, dont le titre champêtre résonne comme une dernière note ironique dans une métropole londonienne hantée par l’Apocalypse.
A PARTIR DE 14 ANS – Tome 1 – LEGEND – June est un prodige. A quinze ans, elle fait partie de l’élite de son pays. Brillante et patriote, son avenir est assuré dans les hauts rangs de l’armée. Day est le criminel le plus recherché du territoire. Né dans les taudis qui enserrent la ville, il sévit depuis des années sans que les autorités parviennent à l’arrêter. Issus de deux mondes que tout oppose, ils n’ont aucune raison de se rencontrer… jusqu’au jour où le frère de June est assassiné. Persuadée que Day est responsable de ce crime, June se lance dans une traque sans merci. Mais est-elle prête à découvrir la vérité ?
Tome 2 – PRODIGY – June et Day ont échappé à leurs poursuivants. Réfugiés à Vegas, ils rencontrent un groupe de rebelles, les Patriotes, qui consentent à les aider à s´enfuir. Mais il y a une condition. Prêts à tout, les deux adolescents acceptent : ils savent que, sans les rebelles, leurs heures sont comptées. Pourtant, June doute : et s´ils s’apprêtaient à plonger le pays dans la guerre civile ? Déchirée entre son sens du devoir, ses intuitions et ses sentiments, elle devra prendre la décision la plus difficile de son existence. Et Day aura-t-il suffisamment confiance en sa nouvelle complice pour remettre sa vie et celle des siens entre ses mains ?
Tome 3 – CHAMPION – June et Day se sont dévoués corps et âme à la République. Leur pays est à l’aube d’une renaissance… jusqu’au jour où un nouveau virus, plus dangereux que tous les précédents, déclenche une vague de panique à la frontière ennemie. La guerre menace d’éclater. June est la seule à détenir la clé pour défendre sa patrie. Mais sauver la vie de milliers de personnes suppose un sacrifice terrible, pour elle comme pour celui qu’elle aime.
Après la mousson
Selina Sen prend pour décor de ce premier roman mené tambour battant les faubourgs de New Delhi, où se sont installés en 1947, après avoir fui le Bengale, les grands-parents de ses deux héroïnes. Chhobi, la soeur aînée, qu’occupent essentiellement ses projets professionnels, tente de veiller-tant bien que mal-sur la jeune, ravissante et impulsive Sonali. Leur mère, dont le mari militaire en poste dans l’Himalaya est mort des années auparavant, se bat vent debout contre la solitude et la difficulté des temps. En cette année 1984, celle de l’assassinat d’Indira Gandhi par ses gardes du corps sikhs, l’insécurité et l’inquiétude règnent. Dadu le grand-père, muré dans la nostalgie de ses terres perdues avant la Partition, n’est plus d’aucun soutien, seule la présence lumineuse de Dida, la grand-mère, cuisinière émérite et protectrice du foyer, adoucit la vie quotidienne de cette lignée de femmes. L’arrivée de Sonny, un fils de famille, dans la vie de la belle Sonali va perturber l’équilibre précaire de la maisonnée. Séduite et abandonnée par le fringant jeune homme, Sonali se jette dans les bras d’un de ses cousins, un obscur marin, qu’elle épouse. Le nouveau mari embarque sur un bateau à la cargaison plus que suspecte, qui disparaît corps et biens. Sonali veut obtenir réparation: révélant une force de caractère insoupçonnée, elle se lance avec les femmes de sa famille dans une enquête qui les conduira à rien moins que des trafics d’armes et des malversations financières. Si le roman de Selina Sen se lit comme un récit d’aventures souvent rocambolesques, il décrit surtout, à travers une famille ordinaire, les mutations d’une société indienne où les jeunes générations prennent en main leur destin. Après la mousson est aussi un livre flamboyant, profondément ancré dans son territoire: la langue ciselée de l’auteur y restitue à merveille la saveur des mets, les couleurs des étoffes et le chatoiement de la ville.
Couleurs de l’incendie
Février 1927. Après le décès de Marcel Péricourt, sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l’empire financier dont elle est l’héritière. Mais elle a un fils, Paul, qui d’un geste inattendu et tragique va la placer sur le chemin de la ruine et du déclassement.
Face à l’adversité des hommes, à la corruption de son milieu et à l’ambition de son entourage, Madeleine devra mettre tout en œuvre pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d’autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l’incendie qui va ravager l’Europe.
La Voyageuse de nuit
C’est un carnet de voyage au pays que nous irons tous habiter un jour. C’est un récit composé de choses vues sur la place des villages, dans la rue ou dans les cafés. C’est une enquête tissée de rencontres avec des gens connus mais aussi des inconnus. C’est surtout une drôle d’expérience vécue pendant quatre ans de recherche et d’écriture, dans ce pays qu’on ne sait comment nommer : la vieillesse, l’âge ?
Les mots se dérobent, la manière de le qualifier aussi. Aurait-on honte dans notre société de prendre de l’âge ? Il semble que oui. On nous appelait autrefois les vieux, maintenant les seniors. Seniors pas seigneurs. Et on nous craint – nous aurions paraît-il beaucoup de pouvoir d’achat – en même temps qu’on nous invisibilise. Alors que faire ? Nous mettre aux abris ? Sûrement pas ! Mais tenter de faire comprendre aux autres que vivre dans cet étrange pays peut être source de bonheur…
Plus de cinquante après l’ouvrage magistral de Simone de Beauvoir sur la vieillesse, je tente de comprendre et de faire éprouver ce qu’est cette chose étrange, étrange pour soi-même et pour les autres, et qui est l’essence même de notre finitude.
« Tu as quel âge ? » Seuls les enfants osent vous poser aujourd’hui ce genre de questions, tant le sujet est devenu obscène. A contrario, j’essaie de montrer que la sensation de l’âge, l’expérience de l’âge peuvent nous conduire à une certaine intensité d’existence. Attention, ce livre n’est en aucun cas un guide pour bien vieillir, mais la description subjective de ce que veut dire vieillir, ainsi qu’un cri de colère contre ce que la société fait subir aux vieux. La vieillesse demeure un impensé. Simone de Beauvoir avait raison : c’est une question de civilisation. Continuons le combat !
« Nous assistons probablement, et je le souhaite de tout cœur, au passage à un stade éthique supérieur où la pensée humaniste s’émancipe de son cadre anthropocentrique pour s’étendre à tous les êtres sensibles qui peuplent la Terre. Dès lors, faire preuve d’humanité” ne signifie plus simplement respecter les autres êtres humains, mais tout être vivant, selon son degré de sensibilité et de conscience. La vie s’est exprimée sur Terre à travers une foisonnante diversité.
Puisque l’être humain est aujourd’hui l’espèce la plus consciente et la plus puissante, puisse-t-il utiliser ses forces non plus pour exploiter et détruire ces formes de vie, mais pour les protéger et les servir.
C’est pour moi notre plus belle vocation : protecteurs et serviteurs du monde. »
Un roman pour ceux qui veulent savoir ce qu’il y a sous leurs pieds.
Avant cette sortie de classe, Keren et Nathan ne se connaissaient pas vraiment. Séparés de leur groupe, ils se retrouvent seuls dans le métro. Perdus puis traqués, ils s’enfoncent dans les profondeurs de Paris, au cœur d’un monde qu’ils n’auraient jamais dû découvrir…
Le premier tome d’une aventure haletante.
Un roman dans lequel l’univers de Jules Verne rencontre le XXIe siècle.
Pour tout savoir sur Sublutetia : http://www.sublutetia.com/blog
Le Docteur Faustus
L’un des plus grands romans de Thomas Mann, composé aux Etats-Unis de 1943 à 1947, et dont la trajectoire trouve un écho flamboyant et tragique dans l’histoire contemporaine, le triomphe et l’apocalypse de l’Allemagne hitlérienne.
Brassant les mythes, renouant avec le démoniaque, paraphant son véritable testament spirituel d’artiste, Mann nous livre la biographie imaginaire d’un artiste qui, comme Nietzsche, braverait la folie pour porter la souffrance d’une époque dans son orgueil de créateur et, comme Schönberg, serait l’inventeur de la musique sérielle. » Jamais, disait-il, je n’ai autant aimé un personnage imaginaire. »
Un jardin en Australie
Quelque part vers le centre de l’Australie, la cité minière de Salinasburg s’étale en bordure du désert. Tout au bout, une petite maison de bois se cache dans un jardin à l’abandon. Deux femmes se racontent depuis cet endroit que les Aborigènes nommaient « le lieu d’où les morts ne partent pas ».
Tout commence dans les années 30. Ann, née dans la bonne bourgeoisie de Sydney, choisit contre l’avis de sa famille de suivre son mari aux confins du désert. Elle aura toute sa vie le projet fou d’y faire pousser un parc luxuriant. Soixante-dix ans plus tard, une jeune Française, Valérie, dirige un festival d’art contemporain dans la même région reculée. Sur un coup de cœur, elle s’installe dans une maison décrépie mais envoûtante, entourée de plantations désormais délaissées. Valérie est très inquiète pour sa petite fille Elena. A trois ans, Elena ne se décide pas à parler. Après sa mort solitaire, Ann veille secrètement sur ce qui reste de son jardin et sur ses nouveaux habitants….
Si éloignées, si dissemblables, Ann et Valérie affrontent toutes deux l’adversité et trouvent un vrai réconfort là, au bout du monde. Et bien qu’elles ne puissent se connaître ni même se croiser, elles se rencontrent par-delà les années dans cet envoûtant coin de verdure. Un havre de liberté. Un jardin à soi.
The Animalies
Dans une petite ville paumée du Kentucky, une improbable complicité se noue entre cinq excentriques. Opal, octogénaire lubrique en bottes de cow-boy. De soixante-douze ans sa cadette, Ember, bassiste surdouée aux pulsions destructrices. La satanique Aurora, bombe frigide qui ne prend son pied qu’à la batterie. Ray, Irakien efféminé à la recherche du soldat qu’il a blessé pendant la guerre du Golfe. Enfin, le charismatique Luster, poète afro-américain,éternel incompris qui gagne sa vie comm commissaire de piste dans un cynodrome. Tous ont une passion, la musique, et un rêve conquérir le monde avec leur groupe totalement déjanté, The Anomalies.
Ceux qu’on aime
Une odyssée familiale puissante et passionnante.
Le grand retour de Victoria Hislop à la saga historique.
Athènes, milieu des années 1940. Récemment libérée de l’occupation allemande, la Grèce fait face à de violentes tensions internes. Confrontée aux injustices qui touchent ses proches, la jeune Themis décide de s’engager auprès des communistes et se révèle prête à tout, même à donner sa vie, au nom de la liberté. Arrêtée et envoyée sur l’île de Makronissos, véritable prison à ciel ouvert, Themis rencontre une autre femme, militante tout comme elle, avec qui elle noue une étroite amitié. Lorsque cette dernière est condamnée à mort, Themis prend une décision qui la hantera pendant des années.
Au crépuscule de sa vie, elle lève enfin le voile sur ce passé tourmenté, consciente qu’il faut parfois rouvrir certaines blessures pour guérir….
Une passionnante fresque familiale.
Les pintades à Téhéran
Non, à Téhéran les femmes ne sont pas toutes voilées de noir de la tête aux pieds.
Oui, elles ont le droit de vote et peuvent même être élues.
Non, elles ne sont pas cloîtrées à la maison, et 60 % des étudiants sont des étudiantes.
C’est sûr, la vie des pintades téhéranaises est pleine de contraintes et d’interdits. Au regard de la loi, elles ne valent que la moitié d’un homme.
Leur quotidien est un pied de nez permanent à la censure, une lutte de tous les instants contre une république islamique qui ne leur fait pas de cadeaux.
Découvrez une basse-cour voilée, mais pas prude !
Plongez sous les voiles et derrière les portes, dans l’intimité de femmes ultra féminines, bourrées de contradictions, et pénétrez dans leur univers, à travers des chroniques, des anecdotes, leurs bons plans et leurs meilleures adresses remises à jour.
Le Songe du Taj Mahal
En 1605, Augustin Hiriart, un jeune orfèvre de Bordeaux, a tout juste vingt ans.
Un matin, il est enlevé par des soldats : après avoir abjuré le protestantisme, il se retrouve à Paris où Henri IV lui confie la fabrication d’un bijou somptueux destiné au roi d’Angleterre avant de l’envoyer à Londres, en pleine Conspiration des poudres.
Hélas, la mission échoue. Craignant pour sa vie, Augustin s’embarque pour les Indes où, après bien des aventures, il échoue à la Cour de l’empereur moghol.
Devenu un personnage influent, Augustin construit pour Jahangir un trône fabuleux, des machines de guerre… À la mort de son épouse, le monarque fait édifier pour elle un immense mausolée, le Taj Mahal… Augustin a-t-il joué un rôle dans la conception de ce chef-d’œuvre ?
Pour le trois cent cinquantième anniversaire du Taj Mahal, Christian Petit a imaginé ce roman d’amour et d’aventures, d’après les lettres d’un joaillier français du XVIIe siècle, dont le nom fut associé à la construction d’un des plus célèbres monuments du monde.
Les médecines naturelles
Guide pratique et art de vivre, le livre du docteur Armelin apporte à chacun les explications et les conseils indispensables pour se garder en forme le plus longtemps possible.
Séduire Isabelle A.
Isabelle a été très claire. Elle n’épousera Pierre que s’il est accepté par tous les membres de sa famille, les Pettigrew. Lors d’une semaine caniculaire sur les bords de Loire, les présentations vont tourner au cauchemar. Car tout sépare le jeune journaliste un peu coincé de cette joyeuse clique de libres penseurs passablement allumés. Pour être adopté, le nouveau venu sera soumis à un baptême du feu décoiffant…
Drôle et déluré, Séduire isabelle A. évoque avec finesse la folie du microcosme familial et l’art de vivre ensemble.
Les belles choses que porte le ciel
Un homme coincé entre deux mondes vit et meurt seul. Cela fait assez longtemps que je vis ainsi, en suspension. Avec ce premier roman brillant et sensible, Dinaw Mengestu, jeune écrivain américain d’origine éthiopienne, s’impose d’emblée comme un auteur majeur. L’exil, le déracinement sont au cœur de ce roman qui révèle un extraordinaire talent d’écriture et une maturité singulière. Le jeune Sépha a quitté l’Éthiopie dans des circonstances dramatiques. Des années plus tard, dans la banlieue de Washington où il tient une petite épicerie, il tente tant bien que mal de se reconstruire, partageant avec ses deux amis, Africains comme lui, une nostalgie teintée d’amertume qui leur tient lieu d’univers et de repères. Mais l’arrivée dans le quartier d’une jeune femme blanche et de sa petite fille métisse va bouleverser cet équilibre précaire…
L’éducation sentimentale
De 1840 à 1867, la vie fait L’Éducation sentimentale de Frédéric Moreau et de toute une jeunesse idéaliste qui a préparé dans la fièvre la révolution de 1848. Le roman s’ouvre sur des rêves exaltés et s’achève sur la médiocrité des uns et des autres. Entre temps, la vie s’est écoulée autour de Frédéric, qui semble n’avoir pas plus participé aux mutations de son temps qu’à l’édifice de sa propre destinée potentielle. Au cours de cette existence, Madame Arnoux, dont les apparitions sont autant de surgissements mystiques, tient lieu au jeune homme d’absolu insaisissable. Lui qui rêvait de terres lointaines et d’ouvrages romantiques déchirants dont il se voyait l’auteur génial, se retrouve, en guise de destination exotique, à Nogent, la ville de son enfance. Au terme de son parcours, que peut-il faire d’autre que ponctuer sa conversation avec Deslauriers, le pragmatique non moins malheureux, de te souviens-tu ? Flaubert éclaire ses personnages d’une lumière tantôt ironique, tantôt sympathique, et s’il adopte parfois une vision panoramique des choses, c’est semble-t-il pour mieux se couler dans l’esprit de son héros afin de faire vivre au lecteur les velléités de son caractère.
Vénus érotica
Les lecteurs du célèbre journal d’Anaïs Nin savent qu’en 1940, à l’instigation d’un mystérieux collectionneur, Henry Miller et Anaïs Nin écrivirent des » érotiques « . Longtemps, ces textes furent mis en sommeil. Depuis sa publication, ce livre n’a cessé de figurer sur la liste des best-sellers et la critique a accueilli avec enthousiasme ces textes particulièrement révélateurs du talent romanesque d’Anaïs Nin. Vénus Erotica, c’est 15 nouvelles, 15 histoires de sexe extraordinaire. Il ne s’agit pas d’une littérature réaliste mais bien d’une utopie de la sexualité. Chaque rencontre est une osmose, un voyage vers le cosmos, un orgasme volcanique. Ce livre est infiniment optimiste, un vrai remède à la morosité ambiante. Au fil des histoires, Nin se détache de sa contrainte première, qui est d’écrire les fantasmes d’un homme qui lui assène constamment « Laissez tomber la poésie ! ». Elle raconte alors nos fantasmes à toutes et surement à tous. N’est-ce pas l’utilité première de ce genre littéraire ?
Vingt ans après
Texte intégral – Vingt ans après, ils courent, chevauchent et ferraillent toujours, sur les routes de France ou d’Angleterre. Leurs bras, comme leurs langues, n’ont rien perdu de cette vigueur étincelante qui les faisait déplacer les montagnes et réussir l’impossible. Leur amitié, dans les moments critiques, ressoude leurs quatre lames comme limailles autour d’un seul aimant. Mais les temps ont bien changé. Aramis sert ses duchesses, Athos ne songe qu’à son fils, Porthos à son titre et d’Artagnan s’est attaché à un Mazarin que tout le monde abandonne. C’est le règne de l’individualisme bourgeois que Dumas dénonce, et l’élan brisé de la jeunesse, de ses espoirs, qu’il évoque avec une tendre nostalgie. Les montagnes, cette fois, ne bougent plus. Le ciel s’est assombri. Et si les dialogues claquent toujours, dans ces pages ferventes et enflammées, ils s’épuisent aussi, bien souvent, contre le mur de l’irrémédiable. Cette fragilité avouée, ce demi-renoncement, grandissent Dumas et nous le rendent plus proche encore.
Britannicus
Britannicus est la deuxième grande tragédie de Racine. Pour la première fois, l’auteur prend son sujet dans l’histoire romaine. L’empereur Claude a eu de Messaline un fils, Britannicus, avant d’épouser Agrippine et d’adopter Néron, fils qu’Agrippine a eu d’un précédent mariage. Néron a succédé à Claude. Il gouverne l’Empire avec sagesse au moment où débute la tragédie. Racine raconte l’instant précis où la vraie nature de Néron se révèle : sa passion subite pour Junie, fiancée de Britannicus, le pousse à se libérer de la domination d’Agrippine et à assassiner son frère…
Plutôt que » Britannicus « , victime assez falote de Néron et d’Agrippine, Racine aurait dû donner à sa tragédie le nom de l’un ou l’autre des deux monstres qui s’affrontent à travers lui. Leur » ambition « , aujourd’hui nous l’appellerions plus volontiers » goût du pouvoir « . Un goût de mort et de sang dont les Romains, hélas ! n’ont pas emporté le secret avec eux. Chacun, ici, y reconnaîtra les siens…
Le premier cercle
Le jeune diplomate Volodine a eu connaissance d’un piège tendu à un médecin de valeur, ami de sa famille, Doit-il le prévenir ? Sa conscience et son coeur disent oui, l’instinct de conservation regimbe. En 1949, sous Staline, il faut se montrer en tout d’une extrême prudence si l’on veut vivre ou simplement survivre, mais alors est-on encore un être humain ? D’ailleurs, il n’existe pas de technique permettant d’identifier les voix. En appelant d’une cabine publique, en faisant vite, les risques restent limités. Et Volodine téléphone. Par malheur, il y a près de Moscou, à Mavrino, une de ces prisons surnommées charachkas où les détenus politiques, pour la plupart ingénieurs et techniciens, sont employés à des travaux de recherche. Ceux de Mavrino s’occupent de mettre au point un téléphone assurant le secret absolu des communications et, accessoirement, d’élaborer un système de codification de la voix analogue à celui des empreintes digitales. Qui sont ces détenus ? Des mathématiciens, des paysans ou de hauts fonctionnaires qui ont plongé par le hasard d’un caprice ou, d’une dénonciation dans l’Enfer de la disgrâce dont la charachka est le premier cercle, le camp de déportation le dernier ? épreuves qu’Alexandre Soliénitsyne, pour les avoir vécues, décrit et dénonce avec vigueur dans ce livre bouleversant.
Le Goût des pépins de pomme
À la mort de Bertha, ses trois filles, Inga, Harriet et Christa, et sa petite-fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l’Allemagne, pour la lecture du testament. A sa grande surprise, Iris hérite de la maison et doit décider en quelques jours de ce qu’elle va en faire. Bibliothécaire à Fribourg, elle n’envisage pas, dans un premier temps, de la conserver.
Mais, à mesure qu’elle redécouvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin qui l’entoure, ses souvenirs se réveillent, reconstituant l’histoire émouvante, parfois rocambolesque, mais essentiellement tragique, de trois générations de femmes.
Katharina Hagena nous livre ici un grand roman sur le thème du souvenir et de l’oubli.
Le Cœur glacé (tomes 1 et 2)
Le jour de sa mort, Julio Carrión, prestigieux homme d’affaires qui a acquis son pouvoir durant la dictature de Franco, lègue une fortune considérable à ses enfants. Il leur laisse également un passé incertain, caché, chargé de culpabilité, qui remonte à ses années dans la division azul, durant la guerre civile espagnole. À son enterrement, en mars 2005, son fils Álvaro, le seul à ne pas avoir voulu travailler dans les affaires familiales, est étonné par la présence d’une belle jeune femme que personne ne reconnaît et qui fut peut-être la dernière maîtresse de son père. En revanche, Raquel Fernandez Perea, fille et petite-fille de républicains exilés en France, n’a jamais oublié le mystérieux épisode de son enfance, quand, après la mort de Franco, elle avait accompagné son grand-père chez des inconnus qui lui semblaient étrangement liés à l’histoire de sa famille.
Aujourd’hui, le hasard réunit Álvaro Carrión et Raquel Fernández, irrésistiblement attirés l’un par l’autre. Dans une quête passionnante et douloureuse, ils vont découvrir l’influence dramatique d’anciennes histoires familiales sur leurs propres vies.
Le Cœur glacé est un roman magistral qui entraîne le lecteur dans son histoire comme un fleuve déchaîné
La planète des singes
Y a-t-il des êtres humains ailleurs que dans notre galaxie ? C’est la question que se pose Ulysse Mérou, lorsque, de leur vaisseau spatial, ils observent le paysage d’une planète proche de Bételgeuse : on y aperçoit des villes, des routes curieusement semblables à celle de notre terre. Après s’y être posés, les trois hommes découvrent que la planète est habitée par des singes.
Ceux-ci s’emparent d’Ulysse Mérou et se livrent sur lui à des expériences. Il faudra que le journaliste fasse, devant les singes, la preuve de son humanité…
Les brumes de l’apparence
Quand un notaire de province lui annonce qu’elle hérite d’une masure au milieu de nulle part dans l’isolement d’une forêt, décidée dans l’instant à s’en débarrasser, Gabrielle (Parisienne, quarante ans), s’élance sur les routes de France pour rejoindre l’inattendu lieu-dit, signer sans état d’âme actes de propriété et autres mandats de mise en vente, agir avec rigueur et efficacité. Un paysage, un enchevêtrement d’arbres et de ronces à l’abandon, où se trouve blottie depuis des décennies une maison dont une seule pièce demeure à l’abri du ciel, dix hectares alentours, traversés par le bruissement d’une rivière et d’une nature dévorante. Tel est le territoire que découvre Gabrielle, insensible à la beauté étrange voire menaçante des lieux, après des heures de route. Contrainte de passer la nuit sur place, isolée, sans réseau téléphonique, Gabrielle s’endort sans avoir peur. Mais son sommeil est peuplé de rêves, d’odeurs de fleurs blanches et de présences. Dans les jours qui suivent, toutes sortes de circonstances vont l’obliger à admettre ce qu’elle refuse de croire : certains lieux, certaines personnes peuvent entretenir avec l’au-delà une relation particulière. Gabrielle en fait désormais partie : elle se découvre médium. De livre en livre, Frédérique Deghelt interroge notre désir d’une autre vie, explore les énigmes de notre perception, dévoile ce qui en nous soudain libère le passage entre la rationalité et l’autre rive. Un roman jubilatoire, profond et inquiétant.
L’acupuncture, cette technique qui nous vient d’Extrême-Orient, a su s’imposer en Occident, et ceux qui font appel à elle sont de plus en plus nombreux.
Pourquoi ne sauriez-vous pas, comme le font des milliers de Chinois, soulager vos proches et vous-même par simple pression d’un doigt ?Il ne s’agit pas, bien sûr, de traitements complets, réservés aux médecins acupuncteurs, mais de calmer rapidement, aussi bien qu’avec gouttes ou cachets, les petits maux de chaque jour.
Le docteur Roger Dalet, interne des hôpitaux, ancien chef de clinique, est chargé de former les étudiants et les jeunes médecins à la connaissance et à la pratique de l’acupuncture. Aujourd’hui, c’est à vous qu’il destine ce manuel pratique.
Le journal de Philol
Dès 13 ans
Pour son quinzième anniversaire, Philomène, dite Philol reçoit en cadeau de sa mère un journal intime. Ringard ? Pas tant que ça. Raconter sa vie et celle des autres, c’est un vrai plaisir, surtout quand les événéments se bousculent au lycée comme à la maison.
J’avais treize ans sous l’occupation
Dès 13 ans
Nantes, 1943. Au plus fort de l’occupation allemande, Félix, treize ans, ne rêve que de rejoindre un réseau de résistance. Une sombre histoire de corbeau dénonçant des Nantais aux Allemands va lui permettre de faire la preuve de son courage et de sa détermination. Doutant de tout et de tous, Félix se lance à corps perdu dans une enquête difficile et âpre qui l’amènera à regarder d’un autre oeil tous ses proches.
De la part de la princesse morte
Ceci est l’histoire de ma mère, la princesse Selma, née dans un palais d’Istamboul. Ce pourrait être le début d’un conte ; c’est une histoire authentique qui commence en 1918 à la cour du dernier sultan de l’Empire ottoman. Selma a sept ans quand elle voit s’écrouler cet empire. Condamnée à l’exil, la famille impériale s’installe au Liban. Selma, qui a perdu à la fois son pays et son père, y sera la princesse aux bas reprisés. C’est à Beyrouth qu’elle grandira et rencontrera son premier amour, un jeune chef druze ; amour tôt brisé.
Germinal
Un jeune chômeur, Etienne Lantier, se fait embaucher aux mines de Montsou, dans le nord de la France. Il fait connaissance avec une famille de mineurs, les Maheu, et tombe amoureux de leur fille Catherine ; Mais celle-ci, qui n'est pas insensible à Etienne, est la maîtresse d'un ouvrier brutal, Chaval. Etienne est révolté par les conditions de vie misérables des mineurs et quand la Compagnie des mines, alléguant la crise économique, décide de baisser les salaires, sa révolte s'exaspère. Rêvant d'une société plus juste, il propage des idées révolutionnaires et pousse les mineurs à la grève. Les semaines s'écoulent. Les grévistes affamés se déchaînent en une bande enragée aux cris de « Du pain !, du pain ! »…
En visite officielle à Genovia, Mia apprend son futur métier de princesse héritière : discours, inaugurations, dîners mondains… À sa façon, bien sûr ! Mais plus important que tout, elle sait enfin que Michael, son grand amour secret, l’aime aussi. Pourtant il y a un problème : comment faire, à 14 ans et 8 mois, pour être sûre qu’un garçon restera amoureux de vous toute la vie ?
La mort du petit cheval
La Mort du petit cheval est la suite directe de Vipère au poing. Jean Rezeau, âgé de dix-huit ans, a coupé les ponts avec sa famille. Mais la tyrannie de Folcoche, la mère impitoyable, le poursuit toujours. Si la combativité lui a formé le caractère, la haine ne l’a guère préparé à l’amour. La nécessité fera de lui un terrassier, un valet de ferme, un camelot… et quelques femmes l’aideront à franchir le difficile passage de la haine à l’amour et du refus de la vie à son acceptation. ….
La ville qui n’aimait pas son roi
1588. Alors que la guerre continue de faire rage dans toute la France, une nouvelle inattendue ébranle le royaume : le prince de Condé est mort, empoisonné. Tout semble accuser sa pauvre épouse, enceinte, mais Henri de Navarre charge Olivier Hauteville d’enquêter sur la présence d’un des serviteurs de Guise dans la suite du prince. Pour poursuivre ses investigations, Olivier, accompagné de Cassandre, se rend à Paris où la Ligue, toute-puissante, prépare une insurrection pour porter le duc de Guise sur le trône de France. Pendant que Nicolas Poulain, l’espion du roi, informe Henri III des funestes projets du duc, Olivier et son épouse, pourchassés par les ligueurs et la duchesse de Montpensier, se cachent au milieu d’une troupe de comédiens, dans les ruines de l’hôtel de Bourgogne. Malheureusement, Paris est à feu et à sang et le couple est vite découvert. Accusées d’être des hérétiques, Mme Poulain et Cassandre sont emprisonnées par les ligueurs. Alors que la situation semble sans issue, Olivier et Nicolas multiplient leurs efforts pour organiser une alliance entre Henri III et Henri de Navarre. Parviendront-ils à déjouer les pièges tendus par la Ligue et Mme de Montpensier, tout en assurant la sécurité de Navarre ?
Les vampires de Manhattan (1)
Snobs et branchés, Mimi et son frère sont les étudiants les plus glamours du très chic lycée Duchesne, à New York. Theodora cultive plutôt un look « vintage », alors pourquoi un garçon aussi populaire s’intéresserait-il à elle ? Y a-t-il un rapport avec Aggie, une élève retrouvée morte, vidée de son sang ? Theodora est déterminée à le découvrir quand apparaît sur sa peau un entrelacs de veines bleutées qui lui glace le sang.
Le carnet d’Allie – Le déménagement
Roman pré Ado (10/12 ans) – Allie Finkle en est sûre : sa vie est fichue. Ses parents ont décidé de déménager. Elle va devoir abandonner sa belle chambre rose, ses meilleures amies, son école, tout ça pour quoi ? Pour une vieille maison délabrée, toute grise et toute grinçane. Sans parler de la nouvelle école ! Comment empêcher ce désastre ? Allie est bien décidée à imposer sa loi !
La cinquième profession
La cinquième profession, c’est celle de protecteur exécutif », autrement dit garde du corps.
Savage, le héros de ce livre, a pour clients les riches, et les puissants du monde. Avec l’aide d’Akira, un de ses confrères japonais, il a cette fois-ci pour mission de soustraire la sueur d’une star de cinéma légendaire aux griffes d’un mari cruel et richissime.
Et puis l’aventure bascule vers l’impossible, quand les deux hommes comprennent que ce n’est pas seulement leur sort qui se joue, mais celui du monde…
Le roman est celui d’une amitié profonde entre deux hommes de cultures différentes, mais que rapproche une même conception de l’honneur.
Elin connaît un succès immense comme photographe de mode à New York. Elle vit seule avec son mari dans un superbe loft à terrasse panoramique depuis que leur fille a commencé l’université. Aux yeux de sa famille, elle consacre trop d’heures à son métier, mais Elin est passionnée et trouve ainsi son bonheur.
C’est alors qu’une lettre venue de Suède, son pays d’origine qu’elle a laissé derrière elle depuis fort longtemps, va la foudroyer. En quelques mots, elle replonge dans un terrible secret enfoui depuis l’enfance. Un secret qui la fait culpabiliser depuis des années.
Entre Manhattan aujourd’hui et Gotland dans les années 1970, où Elin vécut des premières années très rudes, se déploie le bouleversant portrait d’une femme qui s’est construite toute seule malgré mille embûches.
Avec une grande finesse, et une habile manière de distiller de l’émotion à chaque page, Sofia Lundberg signe ici un deuxième roman très réussi.
Jacques le Fataliste
« Comment s’étaient-ils rencontrés ? Par hasard, comme tout le monde. Comment s’appelaient-ils ? Que vous importe ? D’où venaient-ils ? Du lieu le plus prochain. Où allaient-ils ? Est-ce que l’on sait où l’on va ? Que disaient-ils ? Le maître ne disait rien ; et Jacques disait que son capitaine disait que tout ce qui nous arrive de bien et de mal ici-bas était écrit là-haut. […] Vous voyez, lecteur, que je suis en beau chemin, et qu’il ne tiendrait qu’à moi de vous faire attendre un an, deux ans, trois ans, le récit des amours de Jacques, en le séparant de son maître et en leur faisant courir à chacun tous les hasards qu’il me plairait. […] Qu’il est facile de faire des contes ! Mais ils en seront quittes l’un et l’autre pour une mauvaise nuit, et vous pour ce délai. »
La cousine Bette
La Cousine Bette est le récit d’une vengeance implacable, celle d’une vieille fille, Lisbeth Fischer, qui travaille à la destruction systématique d’une famille – sa famille. Le poison de jalousie et de haine qu’elle distille répand autour d’elle son venin mortifère ; la toile arachnéenne qu’elle tisse empiège ceux qui ont ouvert la boîte de Pandore de ses passions contrariées.
Nul ne sortira indemne de ce thriller réaliste, pas même le lecteur de Balzac, plongé dans un monde gangrené par la bassesse humaine et le pouvoir de l’argent. «La Cousine Bette prendra place à côté de mes grandes œuvres,» prophétisait Balzac en 1846. La postérité lui donne raison : premier volet du diptyque des Parents pauvres, ce récit noir de jais est l’une des cimes de la création romanesque du XIXe siècle.
La Reine étranglée commence au lendemain même de la mort de Philippe le Bel. Un prince de faible caractère, Louis X le Hutin, dont l’épouse, Marguerite de Bourgogne, est emprisonnée pour adultère, succède à un monarque exceptionnel. Tandis que la Chrétienté attend un pape et que le peuple meurt de faim, les rivalités, les intrigues, les complots vont déchirer la cour de France et conduire barons, prélats, banquiers, et le roi lui-même, au fond d’une impasse dont ils ne pourront sortir que par le crime.