Collectif
Sénégal : Dokh dadjé
«Dox dadje, leppa ngui ci biir, dox dadje… » qui n’a pas entendu ce chant du genre tassu (un genre de slam) que griottes et invitées entonnent lors des mariages quand, en procession, les belles sœurs vont saluer la mariée. Mais C’est quoi au juste ce dox dadje ? Le « dox dadje » (lire dokh dadié) à l’origine, est en fait un panier cadeau (qui s’inspire de ce qui se fait ailleurs) qui contient différents objets que les belles sœurs d’une jeune mariée lui offrent le jour de son mariage, le soir, quand elles viennent la saluer. Mais avec le temps ce genre de cadeau s’offre à différentes occasions, et, selon l’événement le contenu change.
Vous aimerez aussi
Cette association permet aux Artistes peignant de la bouche et du pied de ne pas dépendre de l’autonomie publique, mais surtout elle leur donne le sentiment d’être, de par leur propre force, des membres actifs de la société capable de se créer eux-mêmes une existence.
Sainte Russie – L’art russe des origines à Pierre le Grand
L'ouvrage retrace près de 1000 ans de l'histoire de la Russie depuis sa christianisation à la fin du Xe siècle jusqu'à l'époque de Pierre le Grand dans le premier quart du XVIIIe siècle. En évoquant l'émergence des « Russes » dans l'histoire latine et byzantine, les rivalités et les luttes d'influences entre Latins, Vikings, Byzantins, Caucasiens et les premières conversions à la fin du Xe siècle, l'ouvrage s'attache à démontrer comment la Russie devient chrétienne et reprend le modèle ecclésiastique de Constantinople. La somptueuse exposition « Sainte Russie » présente plus de quatre cents œuvres provenant principalement de nombreux musées et bibliothèques de Russie, jamais exposées en France, et montre que, bien avant le règne de Pierre le Grand, l'art russe, héritier de Byzance, s'est depuis longtemps inscrit dans l'histoire politique et religieuse de l'Europe.
Deux heures à tuer au bord de la piscine
Victor Lanoux n’avait pas voulu, jusqu’ici, évoquer ses presque quatre fois vingt ans d’existence. Se confiait-il seulement à son oreiller ? Pas sûr. Devant cette piscine, il se raconte, enfin, pour la première fois… Quand Victor Lanoux trimballe sa carcasse au bord d’une piscine, d’un plan d’eau, avec même deux heures à tuer, il est permis de se poser des questions. Surtout que l’on sait que nulle caméra ne s’agite dans les parages campagnards. Et vous avez raison de trouver étrange le tête-à-tête de cet homme avec lui-même. De l’insolite, du baroque, du singulier, du jamais vu. Lanoux n’avait pas voulu, jusqu’ici, évoquer ses presque quatre fois vingt ans d’existence. Se confiait-il seulement à son oreiller ? Pas sûr. Devant cette piscine, il se raconte enfant, il quitte son amnésie, afin de se mettre à table et de faire une sorte de point. On croyait, certains privilégiés du moins, connaître le comédien, deviner l’homme au caractère peu malléable, voire fougueux. Il n’en était rien. Quand là, triturant ses bâtons qui l’aident à tenir debout, il nous distille les joies, les brûlures de son existence, il n’essaie pas d’enjoliver, d’apitoyer. Il est vrai, authentique, touche juste. Et, dans ces remous de la piscine, remous causés par sa canne d’homme blessé, d’homme à vif, on l’entend évoquer toutes les étapes de sa vie et se rappeler ce que lui avait dit le poète René Char : « Victor, la vie, c’est l’éclair. »
Esprit Kachina
ESPRIT KACHINA – Edition bilingue (anglais/français)
Poupées, mythes et cérémonies chez les Indiens Hopi et Zuni
Textes Français-Anglais de B. Wright, P. Amrouche, F. Ndiaye et N. Rheims
Plus de 100 poupées kachina reproduites et décrites
Poupées, mythes et cérémonies chez les Indiens Hopi et Zuni. Catalogue de l’exposition de la Galerie Flak (avril-juin 2003). Essais de Pierre Amrouche (Kachina et Surréalisme. La geste Hopi d’André Breton et ses amis) et Barton Wright (Poupées Kachina, mythes et cérémonies des Indiens Hopi). Nombreuses illustrations en couleurs.
Pour en savoir plus : www.galerieflak.com/ouvrage-esprit-kachina/