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Alex Garland
The beach
After discovering a seemingly Edenic paradise on an island in a Thai national park, Richard soon finds that since civilized behavior tends to dissolve without external restraints, the utopia is hard to maintain. (Nancy Pearl)
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Charmes de Venise
Si l’on s’en tient à la définition du dictionnaire, le mot » charme » venu du latin carmen, signifie » enchantement magique, grand agrément, puissant attrait « … Depuis des siècles, Venise exerce une telle fascination sur les hommes qui l’ont bâtie, défendue, embellie, représentée, décrite ou rêvée. Pourquoi s’en étonner ? Cette cité unique au monde, véritable thalassocratie qui connut pendant plus de mille ans un prestige et une puissance sans précédent, a rassemblé dans un espace incroyablement restreint tout ce que le génie humain peut créer quand il est soutenu par des esprits soucieux d’indépendance, de gloire et de merveilleux. La beauté poignante de ce lieu attire les plus grands esprits littéraires ou artistiques, qui en feront leur résidence d’élection. Poètes, musiciens, peintres, seront bouleversés et inspirés par les splendeurs et les misères de la plus belle courtisane de l’Europe. Les ombres des visiteurs prestigieux qui l’ont tellement célébrée planent encore sur Venise. Les fantômes de ses enfants talentueux sont présents où que se tourne le regard. Venise n’est pas une, elle est cent, elle est mille, elle est quinze siècles de génie, d’histoire et de beauté.
La brute apprivoisée
– Le duc de Peregrine ? Mais tu es folle ! Si tu épouses cet homme, ta vie sera un enfer. En dépit des avertissements, Liana s’entête. Elle a vu défiler d’innombrables prétendants, qui lui débitaient des compliments insipides tout en lorgnant sa dot. Pas un seul n’a fait battre son coeur comme ce colosse roux aux manières détestables. Le souvenir de leur brève étreinte, près d’une source, suffit à la faire défaillir. A peine le mariage célébré, Peregrine arrache sa jeune épouse à sa famille pour l’emmener dans son domaine : un château à demi ruiné, d’une saleté repoussante et peuplé d’une bande de sauvages. Liana pourrait à la rigueur s’accommoder de l’inconfort de sa nouvelle demeure. Mais son mari la délaisse chaque nuit pour retrouver son harem de servantes-maîtresses, arrogantes et stupides. C’en est trop : il faut mater ce rustre ! L’épreuve sera rude. Mais sous son apparente douceur, Liana dissimule une volonté inflexible !
Le testament français
Charlotte, une femme d’origine française émigrée en Sibérie avec sa mère entre les deux guerres, raconte à son petit-fils Aliocha le Paris et la France de son enfance, où elle a grandi. Peu à peu, celui-ci s’imprègne de culture française à travers la langue et les récits de sa grand-mère. Cette France devient pour lui une véritable Atlantide, où par exemple au bistro Au ratafia de Neuilly ledit ratafia est servi dans des coquilles d’argent… Cette double sensibilité franco-russe, îlot d’altérité au-dedans de lui, lui pèsera (ses camarades russes perçoivent et sanctionnent cette différence) puis l’enrichira, l’élèvera et le poussera vers la France.
Ce roman d’un Russe francophone n’est pas seulement l’histoire de sa relation avec la France, mais aussi une vaste fresque tragique de la vie des populations à travers les immenses plaines de Sibérie sous l’ère soviétique. Famines, viols, conditions de vie extrêmes, misère, mais aussi chaleur des relations humaines, premières amours, joie et espérance s’entremêlent.
Nicolas II – La transition interrompue
Le règne du dernier empereur de Russie a-t-il marqué l’inexorable déclin d’un régime ne pouvant déboucher que sur une rupture violente et radicale _ celle d’Octobre 1917 _ ou bien recelait-il les éléments d’une transition interrompue, celle que la Russie de Boris Eltsine, quatre-vingts ans après, s’est mise en devoir et en peine de reprendre? S’attachant au destin du dernier tsar de Russie, l’ouvrage d’Hélène Carrère d’Encausse soulève une multitude de questions. Plus que tout autre, Nicolas II, héritier des réformes d’Alexandre II, a œuvré pour la modernisation de son pays, apportant des changements profonds à l’Etat, à la société et à l’économie russes. L’échec et la révolution étaient-ils alors inscrits dès le départ dans le processus de modernisation ?