Véronique Decker
Trop classe ! Enseigner dans le 9-3
Je m’appelle Véronique Decker. Depuis plus de trente ans, je suis institutrice. Et depuis quinze ans, directrice d’une école élémentaire à Bobigny : l’école Marie-Curie, cité scolaire Karl-Marx. À part sa localisation au pied des tours et au coeur des problèmes, notre école présente l’intérêt d’être une école « Freinet » où, dans le respect des règles du service public, nous pratiquons une pédagogie active, fondée sur la coopération. Même si l’expérience, parfois, peut me dicter des silences provisoires, je ne suis pas réputée pour mon habitude de me taire.
Vous aimerez aussi
Nouvel avenir pour les sœurs Wareham
La revanche d’un milliardaire – Effarée, Lizzie contemple les ruines, devant elle. Pourquoi Ilios Manos a-t-il ordonné la destruction du vieil immeuble qui était son seul bien ? En agissant ainsi, il a détruit la dernière chance qu’elle avait de gagner un peu d’argent et d’échapper à la pauvreté. Sans compter qu’il semble persuadé qu’elle est associée à ceux qu’il considère comme ses ennemis jurés… La maîtresse de Raphael Della Striozzi – Décoratrice paysagiste, Charlotte doit travailler sur un projet avec le beau, le riche et le puissant Raphael Della Striozzi. En dépit de leur relation professionnelle tendue, Charlotte ressent très vite pour Raphael une irrépressible attirance, à laquelle elle finit par céder. Tout en sachant que pour son amant, hostile à tout engagement, il ne s’agit que d’une brève aventure… L’honneur d’un père – Lorsqu’il apprend que la jeune femme avec laquelle il a passé une nuit lors d’un bref séjour à Manchester, cinq ans plus tôt, a eu des jumeaux, Sander comprend aussitôt qu’il est le père de ces derniers. Furieux qu’elle lui ait caché la vérité pendant si longtemps, il exige de Ruby qu’elle l’épouse et vienne vivre auprès de lui en Grèce, avec les enfants…
Désolée, je suis attendue
Yaël ne vit que pour son travail. Brillante interprète pour une agence de renom, elle enchaîne les réunions et les dîners d’affaires sans jamais se laisser le temps de respirer. Les vacances, très peu pour elle, l’adrénaline est son moteur. Juchée sur ses éternels escarpins, elle est crainte de ses collègues, et ne voit quasiment jamais sa famille et ses amis qui s’inquiètent de son attitude. Peu lui importe les reproches qu’on lui adresse, elle a simplement l’impression d’avoir fait un autre choix, animée d’une volonté farouche de réussir. Mais le monde qu’elle s’est créé pourrait vaciller face aux fantômes du passé.
Les solidarités mystérieuses
En Bretagne, près de Dinard, une femme d’une quarantaine d’années rencontre son ancien professeur de piano qui l’invite chez elle. Peu à peu, elle se réinstalle ainsi dans la ville de sa jeunesse, retrouve son premier amour, se rapproche de son frère et redécouvre les lieux autrefois familiers. Un jour, sa fille qu’elle n’avait pas revue depuis des années, revient soudain vers elle.
Jacob, Jacob
«Le goût du citron glacé envahit le palais de Jacob, affole la mémoire nichée dans ses papilles, il s’interroge encore, comment les autres font-ils pour dormir. Lui n’y arrive pas, malgré l’entraînement qui fait exploser sa poitrine trop pleine d’un air brûlant qu’elle ne parvient pas à réguler, déchire ses muscles raides, rétifs à la perspective de se tendre encore et se tendant quand même.» Jacob, un jeune Juif de Constantine, est enrôlé en juin 1944 pour libérer la France. De sa guerre, les siens ignorent tout. Ces gens très modestes, pauvres et frustes, attendent avec impatience le retour de celui qui est leur fierté, un valeureux. Ils ignorent aussi que l’accélération de l’Histoire ne va pas tarder à entraîner leur propre déracinement. L’écriture lumineuse de Valérie Zenatti, sa vitalité, son empathie pour ses personnages, donnent à ce roman une densité et une force particulières.