Irène Némirovsky
La proie
« Rien n’est plus amer que de voir de surhumains efforts donner si peu de bonheur. Il ne reste qu’une consolation possible : se dire qu’il n’y a pas de bonheur. » Paru pour la première fois en 1938, ce roman aux accents stendhaliens raconte l’ascension sociale puis la chute d’un jeune ambitieux, Jean-Luc Daguerne, que l’amour pour sa belle mènera à sa perte. Sur cette trame éprouvée, Irène Némirovsky fait danser les mots avec humour et se joue brillamment des passions humaines et des cruautés du sort. Mais cette Proie doit pourtant beaucoup aux années folles, à leur énergie tragique, à leurs espoirs brisés. C’est cette course éperdue vers le gouffre qui en fait la modernité.
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