Jean L'Hôte
La communale
Nous avons tous la nostalgie de ce paradis perdu qu’est l’école communale, de ces classes tranquille, fleurant l’encre et le crayon de couleur, où des cartes de géographie et des planches illustrées évoquaient toute la science et l’aventure des hommes. C’est dans ce monde de notre enfance que nous replonge Jean L’Hôte avec infiniment de gentillesse et un peu d’ironie. Ce qui nous touche peut-être le plus, dans ces souvenirs, c’est l’évocation discrète de la vie d’un instituteur de campagne. Un de ces nombreux instituteurs qui, jour après jour, sans bruit et sans gloire, s’acharnent à former des hommes.
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Vers chez les blancs
Dans le petit milieu littéraire, seules deux ou trois choses comptent vraiment : les pages que l'on noircit, les femmes que l'on séduit, l'argent que l'on amasse. Le tout en évitant les pannes. Francis a eu tout cela, du temps où il était un auteur à succès. Mais la roue a tourné, la gloire a déserté et, en attendant une improbable réédition, il ne lui reste plus guère que les femmes, la sienne mais surtout celles des autres. Il s'y jette donc à corps perdu, abuse du sexe en général et de celui de Nicole, la femme de son meilleur ami, en particulier.
Bouvard et Pécuchet
Par un chaud dimanche d’été, près du bassin du port de l’Arsenal, sur le boulevard Bourdon, à Paris, deux promeneurs, Bouvard et Pécuchet, se rencontrent par hasard sur un banc public et font connaissance. Ils s’aperçoivent qu’ils ont eu tous deux l’idée d’écrire leur nom dans leur chapeau : « Alors ils se considérèrent. ». Tombés sous le charme l’un de l’autre, Bouvard et Pécuchet découvrent que non seulement ils exercent le même métier de copiste, mais qu’en plus ils ont les mêmes centres d’intérêts. S’ils le pouvaient, ils aimeraient vivre à la campagne.
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