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Bucquoy, Tito
Jaunes-1- Aux limites du réel
Pour Daniel, tout débute par une mutation à la police judiciaire de Dinant où il se rend sans grande conviction, la ville lui paraissant une cité sans grande animation. Cependant dans le train qui le mène à Dinant, il a une curieuse conversation avec une femme qui lui relate l’assassinat de son fils par la Gestapo. Simple coïncidence ou véritable manipulation ? Jaunes s’interroge, car il y a peu, à Bruxelles, il avait reçu une étrange lettre datée de… 1938, contenant une carte du parti rexiste à son nom ! Et le mystère s’épaissit d’avantage lorsque arrivé dans sa nouvelle affectation, il doit enquêter sur l’incendie du château du Comte de Mall, lequel fut exécuté par les nazis en représailles d’une attaque de ses chiens contre un officier.
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En anglais – Just before 3am on January 24th, 1941, when Britain was preoccupied with surviving the Blitz, the body of Josslyn Hay, Earl of Erroll, was discovered lying on the floor of his Buick, at a road intersection some miles outside Nairobi, with a bullet in his head. A leading figure in Kenya’s colonial community, he had recently been appointed Military Secretary, but he was primarily a seducer of other men’s wives. Sir Henry Delves Broughton, whose wife was Erroll’s current conquest, had an obvious motive for the murder, but no one was ever convicted and the question of who killed him became a classic mystery, a scandel and cause celebre. Among those who became fascinated with the Erroll case was Cyril Connolly. He joined up with James Fox for a major investigation of the case in 1969 for the SUNDAY TIMES magazine. After his death James Fox inherited the obsession and a commitment to continue in pursuit of the story both in England and Kenya in the late 1970s. One day, on a veranda overlooking the Indian Ocean, Fox came across a piece of evidence that seemed to bring all the fragments and pieces together and convinced him that he saw a complete picture.
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Ecrit à partir des souvenirs d’Henri Jurquet et de ses carnets, ce récit (paru en 1984) témoigne avec pudeur et vérité du quotidien de la France rurale à son crépuscule, et notamment du rôle des veuves de 1914-1918, à travers la vie d’un hameau de l’Aveyron au début du XXe siècle. Femme multiple et souveraine, Apollonie appartenait à cette société économe, dure avec elle-même, mais riche de connaissances et soucieuse d’avenir. Ses mains, marquées par le jardin, l’eau, le feu, les outils, pétrissaient le pain, caressaient l’enfant, maniaient avec douceur et respect le maigre argent du minuscule royaume sur lequel elle régnait… Elle rendit à ses morts les services nécessaires et quitta son monde en ordre. Elle apprit à son petit-fils, orphelin, à tenir les bœufs, à faucher l’herbe, à planter droit, savoirs inutiles puisque, de la naissance d’Apollonie à sa mort, le vieux monde acheva de basculer.