Nicolas Hulot
Combien de catastrophes avant d’agir ?
L’idée de ce livre-manifeste est née d’une conviction simple : l’environnement n’a toujours pas, dans la vie politique française, la place qu’il devrait avoir, ni chez les responsables politiques, ni chez les citoyens-consommateurs. C’est pourquoi ce Manifeste s’adresse autant aux uns qu’aux autres, pour les interpeller fermement sur la place et les orientations qu’ils donneront – ou non – à une politique de l’environnement. Les idées ne manquent pas, comme le montrent les dix chapitres consacrés aux urgences d’aujourd’hui.
Vous aimerez aussi
Duel au sommet
C’est l’histoire d’une interminable cohabitation. Le 2 juin 1997, deux hommes que tout oppose, leurs idées, leur histoire, leur caractère, se résolvent à vivre ensemble parce que les Français l’ont voulu ainsi. Entre Jacques Chirac, le gaulliste pompidolien, et Lionel Jospin, le socialiste venu du trotskisme, le courant ne passera jamais, malgré les sourires de convenance. Dès la première heure, les deux hommes ont en tête le rendez-vous qui se profile : sous les apparences d’une cohabitation douce, s’est livrée pendant cinq ans dans les coulisses une bagarre sans merci, qui préfigure l’affrontement électoral. Duel au sommet raconte l’histoire secrète de cette guérilla entre l’Elysée et Matignon, dont le grand public ne mesure les effets que lors des grands événements.
L’impossible défaite
Il avait tout pour gagner : un bilan respecté, une crédibilité reconnue, un adversaire affaibli. En soixante jours de campagne électorale, Lionel Jospin a pourtant tout perdu. Et son échec a provoqué le plus grand séisme politique et institutionnel de la Cinquième République. Que s’est-il passé ? L’impossible défaite est d’abord le récit d’une aventure électorale ratée, vécue de l’intérieur au plus près de ses animateurs. Denis Pingaud a eu un accès privilégié au cœur des réunions et des décisions qui, de juin 2001 à avril 2002, ont conduit à cette défaite historique. L’impossible défaite est aussi l’analyse d’une responsabilité. Celle d’une gauche de gouvernement qui n’a pas compris que la fracture sociale, la vraie, oppose désormais la France d’en haut à la France d’en bas.
L’école des pères
Avec les enfants grandissent leurs problèmes que l’adolescence rend aigus et dont la solution, faute de consensus, varie de maison en maison. Quelle indépendance, quelles études encourager ? Que reste-t-il de valeurs à transmettre ? Comment accueillir les premières amours ? Et quand ils seront partis, ces enfants, devenus adultes et vivant au loin des vies différentes, que pourra-t-il encore, Abel, que pourra-t-il pour eux ? Bien que L’École des pères ne relève aucunement de l’autobiographie, Hervé Bazin qui a sept enfants, onze petits-enfants, sait ce dont il parle. Il anime à sa façon cet Abel qui, d’abord pas très doué, apprend la compréhension, l’indulgence et raconte sa paternité sur un ton tour à tour amusé, vengeur, ironique ou tendre, transfigurant des situations que nous connaissons tous.
Au nom du fils
Avec le talent âpre et mordant, toujours lucide, qui caractérise ses romans, Hervé Bazin nous raconte dans Au nom du Fils l’histoire d’un père de trois enfants qui, malgré la quasi-certitude que son dernier-né n’est pas de lui, s’y attache terriblement et lutte pour que ses sentiments ne soient pas trop envahissants ni exclusifs. Cela l’oblige sans cesse à se remettre en question, à se juger, et sa vie, quoique médiocre, se trouve éclairée par cet amour qui lui apporte à la fois peines et joies.

