Robert Merle
Les roses de la vie
A’steure, je suis roi. Ainsi le jeune Louis XIII commente-t-il sobrement l’élimination de Concini, le tout-puissant favori de la reine-mère, en ce 24 avril 1617. Il lui faudra cependant mener encore de rudes batailles pour affermir son pouvoir, face à des menaces de toutes sortes : insoumission des Grands, rébellion des Huguenots, incapacité ou corruption des ministres.
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Une vie
Jeanne, fille unique très choyée du baron et de la baronne Le Perthuis des Vauds, avait tout pour être heureuse. Son mariage avec Julien de Lamare, rustre et avare, se révélera une catastrophe. Sa vie sera une suite d'épreuves et de désillusions.
Ce roman, le premier de Guy de Maupassant, est une peinture remarquable des moeurs provinciales de la Normandie du XIXe siècle: hobereaux, domestiques, paysans sont décrits avec beaucoup de réalisme.
Vers chez les blancs
Dans le petit milieu littéraire, seules deux ou trois choses comptent vraiment : les pages que l'on noircit, les femmes que l'on séduit, l'argent que l'on amasse. Le tout en évitant les pannes. Francis a eu tout cela, du temps où il était un auteur à succès. Mais la roue a tourné, la gloire a déserté et, en attendant une improbable réédition, il ne lui reste plus guère que les femmes, la sienne mais surtout celles des autres. Il s'y jette donc à corps perdu, abuse du sexe en général et de celui de Nicole, la femme de son meilleur ami, en particulier.
Bouvard et Pécuchet
Par un chaud dimanche d’été, près du bassin du port de l’Arsenal, sur le boulevard Bourdon, à Paris, deux promeneurs, Bouvard et Pécuchet, se rencontrent par hasard sur un banc public et font connaissance. Ils s’aperçoivent qu’ils ont eu tous deux l’idée d’écrire leur nom dans leur chapeau : « Alors ils se considérèrent. ». Tombés sous le charme l’un de l’autre, Bouvard et Pécuchet découvrent que non seulement ils exercent le même métier de copiste, mais qu’en plus ils ont les mêmes centres d’intérêts. S’ils le pouvaient, ils aimeraient vivre à la campagne.
Les dieux ont soif
Histoire de l’ascension infernale d’Évariste Gamelin, jeune peintre parisien, engagé dans la section de son quartier du Pont-Neuf, Les dieux ont soif décrit les années noires de la Terreur à Paris, entre les ans II et III. Farouchement jacobin, fidèle entre les fidèles de Marat et Robespierre, Évariste Gamelin finira par être nommé juré au tribunal révolutionnaire. La longue et implacable succession des procès quotidiens de plus en plus expéditifs (à partir de la loi de prairial en particulier) entraîne cet idéaliste dans une folie qui le coupera de ses proches et précipitera sa propre chute à la suite de son idole Robespierre, au lendemain du 9 Thermidor.