San-Antonio
Céréales killer
Mélanie Godemiche, héritière d’une riche famille de la Beauce, organise une rave party endiablée dans la ferme familiale du Pinson-Tournan, près de Chartres. Dans la nuit, on découvre son cadavre mutilé. Près du corps, un gendarme retrouve la casquette du fils adoptif de San Antonio, Antoine, qui devient suspect numéro un. Le commissaire, qui ne croit pas à sa culpabilité, rencontre Bernard Roykeau, patron de la police de Chartres. Celui-ci accepte de ne pas inculper Antoine pour laisser le temps à son collègue de prouver son innocence. San Antonio rend visite à Mathilde Godemiche, la belle-mère de la victime, désormais seule héritière du domaine car son époux est mort accidentellement il y a trois ans lors d’une battue au sanglier. En questionnant le fils du contremaître de la ferme, le commissaire découvre une piste qui le conduit jusqu’en Italie, à Rome, sur les traces de Paco, un mystérieux Péruvien qui s’était disputé avec Mélanie peu avant sa mort. Cet ouvrage posthume qui met un terme aux enquêtes du commissaire San Antonio, a été achevé par Frédéric Dard peu avant sa disparition le 6 juin 2000. Ce dernier San Antonio se déroule en grande partie à la campagne où les agricultrices semblent tout aussi gaillardes que les citadines. Viennent s’y ajouter une bonne couche de machisme, des calembours vaseux et un Bérurier qui enseigne l’art de la pétomanie dans une maison de l’inculture. De quoi satisfaire tous les fans devenus orphelins du grand maître. Claude Mesplède