Daniel Easterman
Minuit en plein jour
Avec son programme novateur (légalisation de l’avortement, restrictions au port d’arme, abolition de la peine de mort, etc.), Joel Waterstone est devenu le premier président juif de l’histoires des États-Unis. Après une année de pouvoir, il a commencé à appliquer quelques-unes de ses promesses. En tournée en Europe, le président visite un petit village anglais, ignorant que ce lieu a été investi depuis plusieurs mois par une secte de fanatiques religieux. Ses gardes du corps sont abattus et Joel Waterstone enlevé avec son épouse Rebecca et Tina, la petite fille de Laura, un agent spécial, morte dans l’embuscade. Aux États-Unis, différentes mesures sont mises en œuvre pour identifier les kidnappeurs, mais les choses progressent lentement. Le père de Tina, le major Jim Crawford, qui cherche à savoir où en est l’enquête, se heurte sans cesse au slogan « secret défense ». Il se fait même agresser dans la rue par des inconnus qui lui conseillent de ne plus se mêler de cette affaire. Perplexe, Jim fait appel à l’un de ses vieux amis officier des Marines. Avec son aide et celui de Holly, une jeune informaticienne de génie, il va se lancer sur la piste des ravisseurs pour tenter de retrouver sa fille. Comme dans tous ses romans, Daniel Easterman a bâti une captivante intrigue pleine de rebondissements. S’il dépeint la nocivité des fanatismes en tous genres, il met aussi l’accent sur le système d’écoute mis au point par les États-Unis et la Grande-Bretagne pour espionner électroniquement la planète. Et même si ses héros arrivent à pirater cette immense toile d’araignée, on a quand même froid dans le dos ! –Claude Mesplède