Jean-Claude Barreau
Oublier Jérusalem
Ici, Roméo s’appelle Haïm, et son camp n’est pas des Montaigu mais d’Israël. Juliette se nomme Fériel, elle n’est pas une Capulet mais fille de Palestine. Leur rencontre, accidentelle et décisive, au cœur de ce roman qui, à l’exemple de certains films, s’inspire d’une actualité tragique, a lieu alors même que le pays est secoué par l’Intifada, guerre larvée aux conséquences imprévisibles.
Pour oublier la haine qui devrait les séparer, seule la fuite s’impose à ces amants que le hasard a réunis. Mais ils ne sauront pas que si les barrières, à la fin, se sont levées facilement pour eux, c’est que les services secrets s’étaient mêlés de l’affaire…
Avec Oublier Jérusalem, Jean-Claude Barreau, qui fut prêtre et s’occupe aujourd’hui, à un haut niveau, des problèmes de l’immigration, a écrit un roman d’aventures passionné où les questions politiques et religieuses s’affrontent, dans l’amour, à la réalité de l’événement.
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Une vie
Jeanne, fille unique très choyée du baron et de la baronne Le Perthuis des Vauds, avait tout pour être heureuse. Son mariage avec Julien de Lamare, rustre et avare, se révélera une catastrophe. Sa vie sera une suite d'épreuves et de désillusions.
Ce roman, le premier de Guy de Maupassant, est une peinture remarquable des moeurs provinciales de la Normandie du XIXe siècle: hobereaux, domestiques, paysans sont décrits avec beaucoup de réalisme.
La mare au diable
De son côté, l’homme du travail est trop accablé, trop malheureux et trop effrayé de l’avenir, pour jouir de la beauté des campagnes et des charmes de la vie rustique. Pour lui aussi les champs dorés, les belles prairies, les animaux superbes, représentent des sacs d’écus dont il n’aura qu’une faible part, insuffisante à ses besoins, et que, pourtant, il faut remplir, chaque année, ces sacs maudits, pour satisfaire le maître et payer le droit de vivre parcimonieusement et misérablement sur son domaine.
Le jardin des bêtes sauvages
Tout en contournant le récif du Panthéon, je ruminais une question que je devais me poser mille et mille fois par la suite, une question que je sentais déjà familière à toutes mes fibres : « Allons! Qu'est-ce qu'il' y a encore? Qu'a-t-il encore inventé? » Oui, telle était la question qui, plus ou moins bien formulée, s'élevait du fond de mon coeur quand je voyais maman serrer les lèvres jusqu'à les vider de toute cou-leur, ou quand papa préludait en public à quelqu'une de ces colères théâtrales qui avaient fait, qui faisaient encore la terreur du clan.
L’anneau d’améthyste
L’Anneau d’améthyste est un roman d’Anatole France publié en 1899. Il fait partie de l’Histoire Contemporaine, tétralogie dont il constitue le troisième volet. Ce roman poursuit l’histoire de M. Bergeret ainsi que la candidature de l’abbé Guitrel à l’évêché de Tourcoing, ces deux thèmes ayant été entamés dès le premier livre de la tétralogie, L’Orme du mail. Les personnages sont pour la plupart présents dès ce premier livre et l’auteur ne redonne pas d’explication par la suite sur leur histoire. Le roman se situe en pleine affaire Dreyfus.