- Home
- >
- Biographie/Autobiographie
- >
- Mon père de cœur : L’Abbé Pierre
Annie Porte
Mon père de cœur : L’Abbé Pierre
Une image inoubliable a bouleversé la France, en 1954: l’abbé Pierre portant dans ses bras une petite fille blonde. La petite fille, c’est Annie Porte. Elle lui doit la vie et, plus encore, le bonheur de vivre. Tout comme sa mère, Jeanine, qu’il sauva, enceinte, de la boue et de la misère, un soir de 1950. Et sa fille, Marlène, devenue avocate. « Trois générations pour sortir une famille de la misère, c’est extraordinaire! » dit l’abbé Pierre. L’abbé avait tout lieu de se montrer fier de ces femmes, Jeanine, Annie et Marlène, symboles de son combat contre l’extrême pauvreté. En voici l’itinéraire semé d’embûches, raconté par Annie Porte. « Il est difficile de s’échapper de sa condition sociale, écrit-elle. Mais au nom de l’abbé Pierre, parce qu’il nous a sauvé la vie, nous n’avons jamais voulu abdiquer devant la fatalité! » Une extraordinaire leçon de courage.
Vous aimerez aussi
Institutrice au coeur du siècle
1943 : » Dans ma classe, cet octobre-là, trois petits garçons portaient, sur leur vêtement, l’étoile jaune. Un matin, une femme de service, affolée, vint me prévenir que « »la Gestapo était dans le bureau du directeur ». La Gestapo était devenue le symbole de la terreur. Par le gymnase dont je possédais la clé, j’ai fait passer les trois petits garçons dans la cour de l’école des filles … » Pupille de la nation, Alix Lataillade débute à dix-neuf ans, dans une petite commune bordelaise, une vie d’institutrice formée dans la tradition Jules Ferry. Mais au coeur du siècle, les événements se précipitent : l’école devient un refuge où les orphelins de la guerre civile espagnole retrouvent le goût de vivre. Plus tard, dans le Vincennes de l’Occupation, la jeune femme devra non seulement égayer et protéger ses élèves, mais aussi ses enfants, car un mari enrôlé dans » l’armée des ombres » la laisse sans nouvelles, sans argent, et lui fait courir des risques insensés. Au courage ordinaire, celui de tous les jours, elle ajoute une participation active à la Résistance. Comment le grand amour d’un chirurgien allemand qui dirige depuis Paris la Résistance hongroise lui permettra-t-il d’échapper à Auschwitz ? Une fois encore, la réalité dépasse la fiction.
Moi, Christophe Rocancourt, orphelin, play-boy et taulard
Christophe Rocancourt, “ l'Arsène Lupin des stars ”, “ le faussaire de la jet-set ”, “ le play-boy français le plus recherché d'Amérique ”, “ le prince de l'illusion ”. Débarque à Los Angeles en 1991 sans un sou et sans connaître un mot d'anglais, il devient en quelques mois la coqueluche d'Hollywood, dîne avec Elton John et Michael Jackson, séduit Mickey Rourke et Jean-Claude Van Damme. Se faisant passer tour à tour pour producteur, pilote de F1, membre du club Rockefeller ou ami de la mafia, il monte des tonnes d'affaires qui lui permettent de brasser 35 millions de dollars en 10 ans. Finalement recherché par le FBI et Interpol, il se lance dans une cavale fantastique à travers les États-Unis, continuant néanmoins de rouler en Rolls et de coucher dans les palaces…
Profession : menteur
François Perier a eu très tôt la vocation. Enfant déjà, ce qu’il aimait par-dessus tout, c’était inventer des histoires, embellir la réa-lité par le jeu de l’imagination… ce que les grandes personnes appellent mentir. De cette passion, il a fait son métier: il est devenu menteur professionnel, autrement dit comédien. Cinquante ans et dix mille représentations plus tard, le plaisir de jouer demeure intact. Celui qui fut l’ami de Louis Jouvet, de Jean-Paul Sartre et de Simone Signoret, fait ici une bouleversante déclaration d’amour au théâtre. Un théâtre auquel François Perier s’est donné entièrement. A tel point qu’il se demande parfois si sa vie n’est point une illusion. Une illusion qui aurait pour cadre les plus belles scènes de théâtre, celles où vibrent à jamais les grands textes dramatiques…
Le fils de l’Homme invisible
Au cours d'une ivresse le père de Francois Berleant lui dit « tu es le fils de l'homme inivisible », sauf que François prend cette parole au premier degré ; cela va impacter sa vie en causant chez lui un profond mal de vivre. Il ne lui faut pas grand chose pour accroitre sa fragilité. Pendant de nombreuses années, il se croit plus ou moins invisible (il va jusqu'à se mettre nu à l'école), ensuite il se pense vraiment fou après qu'on lui ait dit qu'il était mongolien, sans même vérifier ce que cela signifiait. Il est paranoïaque, il pense que tout ces histoires sont savamment orchestrées par ses parents. Puis un jour, Marc un psychologue scolaire parvient à l 'approcher, le mettre en confiance et là il lâche toute sa souffrance. C'est émouvant car il décrit bien dans son livre, son langage intérieur qui l'a cadenassé et tourmenté pendant des années.