- Home
- >
- Biographie/Autobiographie
- >
- Mousseline la sérieuse
Sylvie Yvert
Mousseline la sérieuse
Sylvie Yvert se glisse dans les pas de Madame Royale et donne voix à cette femme au destin hors du commun qui traversa les événements avec fierté et détermination. Sous sa plume délicate et poignante, la frontière entre victoire collective et drame intime se trouble pour révéler l’envers du décor de cette histoire de France que nous croyons connaître.
Vous aimerez aussi
Profession : menteur
François Perier a eu très tôt la vocation. Enfant déjà, ce qu’il aimait par-dessus tout, c’était inventer des histoires, embellir la réa-lité par le jeu de l’imagination… ce que les grandes personnes appellent mentir. De cette passion, il a fait son métier: il est devenu menteur professionnel, autrement dit comédien. Cinquante ans et dix mille représentations plus tard, le plaisir de jouer demeure intact. Celui qui fut l’ami de Louis Jouvet, de Jean-Paul Sartre et de Simone Signoret, fait ici une bouleversante déclaration d’amour au théâtre. Un théâtre auquel François Perier s’est donné entièrement. A tel point qu’il se demande parfois si sa vie n’est point une illusion. Une illusion qui aurait pour cadre les plus belles scènes de théâtre, celles où vibrent à jamais les grands textes dramatiques…
La vie sexuelle de Catherine M.
Lors de sa sortie au printemps 2001, La Vie sexuelle de Catherine M. a fait l’effet d’une bombe. Bien connue des milieux de l’art contemporain, directrice de la prestigieuse revue art press, l’auteur y révèle par le menu sa vie sexuelle intense, multiple, collective, et fait ainsi entrer le lecteur dans un monde souvent fantasmé, rarement éclairé d’une lumière aussi crue, avec une étrange distance doublée d’un esprit de système qui donnent au récit une dimension si singulière. Ce livre littéralement sidérant a connu un destin exceptionnel, rencontrant le succès sur la scène mondiale, véritable phénomène littéraire du début de XXIe siècle.
Rien de grave
« Tu t’attendais à quoi ? Je lui ai dit. Tu crois que ça va être facile de me quitter ? Tu crois que je vais te laisser faire comme ça ? J’ai lancé le cadre par terre, le verre s’est brisé mais comme c’était pas assez, j’ai bondi du lit et j’ai déchiré la photo, celle qu’il prétendait tant aimer, la photo de nous deux en mariés, beaux et légèrement ridicules, il y avait tant de monde qu’on ne connaissait pas à notre mariage qu’on est partis avant la fin. Il a eu l’air triste, plus de la photo déchirée que du fait de me quitter. Il a toujours été fou avec les photos. Parfois je me disais qu’il n’aimait les choses de la vie que pour les voir un jour en photo. Moi c’est le contraire, rien ne me fait plus peur qu’une photo de bonheur avec toute la quantité de malheur qu’elle promet, qu’elle contient, mais sans le dire, en cachant bien son jeu. Je ne savais pas encore que c’était la meilleure chose qui puisse m’arriver, qu’il me quitte. Comment j’aurais pu le savoir ? Il était toute ma vie, sans lui je n’existais pas. »
L’infant de Parme
Au milieu du XVIIIe siècle, le petit infant de Parme, Ferdinand, est l'objet d'une expérience sans précédent. Désirant en faire un prince moderne, sa mère, Louise Elisabeth, fille de Louis XV, lui donne pour instituteurs l'élite des philosophes français. Convaincus que l'éducation fait l'homme, ils vont pouvoir expérimenter sur lui le bien-fondé de leurs théories. Alors que toute l'Europe des Lumières a les yeux tournés vers lui, l'enfant porte sur ses frêles épaules les espoirs de la nouvelle philosophie. Deviendra-t-il le prince éclairé que chacun espère ?