John Le Carré
La maison Russie
À Moscou, pendant la première Foire du livre des années de la « Perestroïka », un manuscrit change de mains. Il s’agit en réalité d’une liasse contenant des secrets militaires qui pourrait bien changer le cours de l’histoire. L’invraisemblable destinataire de ce dossier, un petit éditeur du nom de Barley Scott Blair, se voit enrôlé malgré lui dans les services secrets britanniques. Sa mission : remonter à la source du texte et découvrir l’intention cachée de son auteur. Barley reprend contact avec la ravissante Katia, celle qui lui a remis le manuscrit. On aurait pu croire qu’avec la nouvelle politique d’ouverture de Gorbatchev, le roman d’espionnage était fini. John Le Carré démontre le contraire avec ce récit qui joue des nouvelles données géopolitiques et prouve qu’un bon écrivain peut toujours tirer son épingle du jeu. Il brosse une galerie de portraits post-guerre froide aussi justes et humains que l’étaient ses espions du temps de « La Taupe ».