Catherine Paysan
La route vers la fiancée
Etonnante légende d’un des siècles les plus méconnus de notre histoire, à la fois conquête de l’Ouest par les hordes franques et naissance d’un peuple tout juste christianisé, vibrant de croyances druidiques, La Route vers la fiancée retrace aussi l’épopée des plus obscurs et des plus démunis d’entre eux. Barbares comme Heinrich la Jambe Morte, venu d’outre-Rhin avec le guerrier franc Raschomer, moines celtes et paysans comme Gundri le vassal jardinier qui prend la route pour rejoindre sa promise, c’est leur vie au quotidien qui nous est contée avec une précision et une richesse, un souffle lyrique et un style tantôt rude, coloré ou chatoyant, qui rendent la texture même, la vie et la beauté d’une civilisation accouchant dans le tumulte et la fureur.se passe « dans le Nord », dans une ville quadrillée par les canaux et devant laquelle coule le fleuve vers la mer proche. Simon en dehors de sa profession est un bon amateur de musique ; il joue du violoncelle. Lors d’un voyage avec Ulve, la femme qu’il aime, une nuit, il entend ou croit entendre le concerto d’Elgar qu’un violoncelliste invisible joue sur une terrasse.Peu à peu grandit en lui le désir de créer sa propre musique. Il commence par improviser, puis il s’enregistre, efface, recommence, détruit tout et recommence encore. Il est doué mais fantasque, et ses multiples contradictions retardent constamment l’achèvement de son « opus 1 ». Ses proches l’aident : sa demi-soeur, sa fille, le vieux maître de violoncelle, l’énergique Rubelle – sa collaboratrice dans les affaires -, mais surtout Ulve, son inspiratrice…