Stéphanie Janicot
100 romans de première urgence pour ( presque) tout soigner
Cet ouvrage est indiqué chez l’adolescent et l’adulte dans divers traitements liés au sens à donner à sa vie, pour certains handicaps et traumatismes et toutes pathologies d’ordre amoureux. Si vous êtes : Harcelés par votre patron ; amoureux de quelqu’un qui s’en fiche ; malmenés par la vie ; atteints d’un handicap ; ou d’une maladie grave ; incapables de vous lever le matin ; dépassés par vos enfants ; écrasés par vos parents ; accros à la cigarette ; désespérément seuls ; poursuivis par la scoumoune ; jaloux, frigides, impuissants, moches, ou déprimés, etc. Il y a toujours un roman pour vous soulager.
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La malédiction des colombes
« L’homme répara le fusil et la balle glissa en douceur dans la Chambre. Il l’essaya plusieurs fois, puis se leva et se tint au-dessus du berceau… L’homme épaula le fusil. Autour de lui, dans la pièce close, l’odeur du Sang frais montait de toute part. »
Considérée comme l’une des grandes voix de la littérature américaine contemporaine, Louise Erdrich bâtit, livre après livre, une œuvre polyphonique à nulle autre pareille. Dans ce roman riche et dense, elle remonte le fil de l’histoire collective et individuelle, explore le poids de la culpabilité et le prix de l’innocence.
Depuis toujours, la petite ville de Pluto, Dakota du Nord, vit sous « la malédiction des colombes » : les oiseaux dévorent ses maigres récoltes comme le passé dévore le présent. Nous sommes en 1966 et le souvenir de quatre innocents lynchés cinquante ans auparavant hante toujours les esprits. En écoutant les récits de son grand-père indien qui fut témoin du drame, Evelina, une adolescente pleine d’insouciance, prend soudainement conscience de la réalité et de l’injustice…
« Un chef-d’œuvre éblouissant. »
Philip Roth
« Une prose qui allie le réalisme magique de Garcia Màrquez et le rythme narratif de Faulkner… Compassion, humour, et la passion dénuée de sensiblerie d’un écrivain qui sait que la tragédie et la comédie sont inéluctablement liées. »
The New York Times
Le rosier de Madame Husson
Un ami du narrateur, très imbu de l’histoire locale, raconte l’anecdote suivante : Mme Husson, modèle de vertu de Gisors, s’est mis en tête de promouvoir la chasteté dans sa ville en couronnant une rosière. Mais aucune fille ne résiste à l’enquête de mœurs, aussi Mme Husson se rabat-elle sur l’esprit simple du village, Isidore, qui est couronné « rosier ». Or celui-ci utilise sa récompense pour s’encanailler à Paris.
Froid comme la tombe
Une fugueuse de seize ans identifiée sur un site porno, lié à une gros bonnet de la drogue, qui n’est autre que la fille d’un des pontes de la police britannique. Un détonnant cocktail à base de sexe, corruption, trafic de stupéfiants et crimes, qui fait les délices de la presse à scandales. Un homme, l’inspecteur Banks, face à une affaire scabreuse dont l’élucidation risque d’anéantir une famille que tout le monde croyait honorable. Le meilleur suspense de Peter Robinson, Grand Prix de Littérature policière 2001 pour Saison sèche.
Pierre et Jean
Pierre, médecin, ne comprend pas pourquoi un ami de sa famille a légué sa fortune à Jean, son frère cadet. Au terme d'une véritable enquête policière, il mettra au jour un terrible secret. Le quatrième roman de Maupassant (1850-1893), publié en 1888, est sans doute le meilleur. Le récit, qui tient à la fois de l'étude naturaliste et de l'analyse psychologique, s'appuie sur une intrigue, simple et forte. Dans sa célèbre préface, l'auteur développe une théorie qui préfigure la modernité romanesque : il s'agit moins de reproduire le réel que d'en donner l'illusion.