- Home
- >
- Bande dessinée
- >
- 24 – On s’éclate mortels
Pierre Tombal
24 – On s’éclate mortels
Pour votre repos éternel, Pierre Tombal, en jovial fossoyeur qu’il est, ne sent toujours pas le sapin et arrive une nouvelle fois à nous faire rire avec un sujet aussi tabou que la mort. Dans son cimetière pas comme les autres, la fête est omniprésente et les histoires des pensionnaires souvent incroyablement pleines de vie. Rien de tel qu’humour noir et dérision devant ce fait inéluctable qui reste une des plus grandes peurs de l’homme. Pour votre santé, ne prenez pas la vie trop au sérieux, de toute manière vous n’en sortirez pas vivant !
Vous aimerez aussi
Le centième homme
Un torse d’homme, sans tête ; trouvé par une : nuit torride en Alabama. On suppose qu’il appartenait, à un prostitué, tué dans le feu de la passion : Pour le chef de la police, l’affaire est classée, mais l’inspecteur Carson Ryder n’est pas satisfait : la mise en scène délibérée, l’absence totale de sang, le message étrange écrit sur la chair de la victime, tout cela trahit la préméditation. Et l’avis de Ryder compte, depuis qu’il a résolu une série de meurtres atroces, un an plus tôt. Mais ce succès est bâti sur un secret, un secret terrible, qu’il dissimule même à son meilleur ami. Or voilà qu’on découvre un autre torse mutilé, avec un message encore plus étrange. Et cette fois, le mort n’est pas un prostitué… Chassant des ombres pendant que leur patron leur coupe l’herbe sous le pied, Ryder et son équipier en viennent à comprendre que la cible réelle des crimes est toute proche. De ses premières pages, explosives, à ses ultimes rebondissements, Le Centième Homme décrit un monde absurde où les héros ne peuvent gagner sans l’aide des fous, et où les morts sont plus dangereux que les vivants.
Ségolène Royal – La dame aux deux visages
Côté pile, un visage d’ange et une image de rénovatrice. Côté face, une travailleuse acharnée aux méthodes de tueuse, une conception conservatrice de la famille, du travail et de l’éducation. Ségolène Royal a bien deux visages. Les auteurs, qui ont recueilli à Paris comme à Poitiers de nombreux témoignages inédits et rencontré ses proches, racontent la femme politique, appréciée pour son énergie et son volontarisme, qui séduit le grand public autant qu’elle agace les éléphants du PS. Mais aussi l’élue de Poitou-Charentes, que nombre d’anciens collaborateurs dépeignent comme autoritaire, cassante et manipulatrice. L’envolée de Ségolène Royal est due à une stratégie médiatique très calculée. Mais aussi à un événement qui a bousculé le jeu à gauche : sa victoire en 2004 aux élections régionales. Aymeric Mantoux et Benoist Simmat analysent le personnage et évaluent les atouts dont elle dispose, dressant un portrait sans concession de la première Française en mesure de devenir présidente de la République.
Les cochons au paradis
Quand Turtle Greer, six ans, est témoin d'un accident insolite près d'un barrage, son insistance à raconter ce qu'elle a vu et la confiance que sa mère a en elle sauvent un homme et font d'elle… une vedette de télé. Cette célébrité va obliger Turtle et sa mère, Taylor, à fuir. Kentucky, Oklahoma, jusqu'à Las Vegas. Passé et futur s'entrecroisent pour la petite fille cherokee adoptée. La grand-mère, Alice, déjà présente dans L'Arbre aux haricots, aura là une place indispensable et chaleureuse, comme Jax, l'ami de Taylor, et Cash, l'Indien cherokee qui donnera la clef du mystère de la naissance de Turtle.
Le temps des victimes
Alors que notre société prône le culte du gagnant, la figure de la victime en est arrivée à occuper celle du héros. La médiatisation des catastrophes a révélé que l’unanimité compassionnelle était en train de devenir l’ultime expression du lien social. Et les demandes de réparation auprès des psychiatres et des juristes sont sans fin. Jusqu’où irons-nous dans cette « victimisation » généralisée ? Caroline Eliacheff et Daniel Soulez Larivière croisent leurs expériences et leurs disciplines pour démonter et explorer ce courant qui a émergé dans les années 80 sur tous les fronts et se nourrit de l’idéal égalitaire et de l’individualisme démocratique. Ils dénoncent les dangers que nous fait courir ce primat du compassionnel et de l’émotionnel qui, parfois déjà, affecte l’intérêt des victimes et pourrait se retourner contre la société tout entière.