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Claude Njiké-Bergeret
Agis d’un seul cœur
Fille de missionnaire, Claude Njiké-Bergeret est née au Cameroun et y a grandi jusqu’à ses treize ans, avant de rentrer en France. Dix-huit ans plus tard, elle choisit de revenir au village de son enfance, en mettant de côté son éducation et les valeurs occidentales qu’on lui a apprises pour revenir à une existence moins codifiée, plus libre et plus harmonieuse. A la mort du chef de village, son époux, elle décide de pousser plus loin son aventure africaine, et s’installe sur une parcelle de brousse inhabitée avant elle. Là, au bord du Noun, à 25 kilomètres de Bangangté, au Nord-Ouest du Cameroun, elle construit sa « ferme », cultivant maïs, arachides, maniocs, ignames… d’abord seule, puis rejointe par ses enfants et de nombreux jeunes qui tentent de cultiver ces terres vierges. Une houe sur l’épaule et une machette à la main, elle cherche chaque jour à vivre sur, de et avec la terre…
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Moi, Christophe Rocancourt, orphelin, play-boy et taulard
Christophe Rocancourt, “ l'Arsène Lupin des stars ”, “ le faussaire de la jet-set ”, “ le play-boy français le plus recherché d'Amérique ”, “ le prince de l'illusion ”. Débarque à Los Angeles en 1991 sans un sou et sans connaître un mot d'anglais, il devient en quelques mois la coqueluche d'Hollywood, dîne avec Elton John et Michael Jackson, séduit Mickey Rourke et Jean-Claude Van Damme. Se faisant passer tour à tour pour producteur, pilote de F1, membre du club Rockefeller ou ami de la mafia, il monte des tonnes d'affaires qui lui permettent de brasser 35 millions de dollars en 10 ans. Finalement recherché par le FBI et Interpol, il se lance dans une cavale fantastique à travers les États-Unis, continuant néanmoins de rouler en Rolls et de coucher dans les palaces…
La tragédie du président
On ne se méfie jamais assez des journalistes. Pour n'avoir pas à courir derrière une mémoire qui n'a jamais cessé de me fuir, je prends des notes. C'est ainsi que, depuis plus de quinze ans, j'ai consigné sur des cahiers à spirale la plupart de mes conversations avec Jacques Chirac. Alors que son règne arrive à son couchant, il m'a semblé qu'il était temps de vider mes carnets. Je ne les avais pas écrits pour qu'ils restent à rancir au fond d'un tiroir mais parce que le métier qui mène mes pas consiste à faire la lumière sur tout. Telle est sa grandeur et sa misère. Si l'on veut garder sa part d'ombre, il ne faut pas fréquenter les journalistes. Ceci n'est donc pas une biographie au sens propre mais plutôt l'histoire d'une tragédie personnelle, devenue, sur la fin, une tragédie nationale.
Johnny et Sylvie
Ce 13 octobre 2007, la France rencontre l'Angleterre pour la Coupe du monde de rugby. Les anciens amants sont de toute évidence heureux de se revoir… et de l'afficher en public en choisissant de se retrouver dans les tribunes VIP du Stade de France, à Saint-Denis. Sylvie et Johnny bras dessus, bras dessous pour encourager les Bleus, voilà une belle complicité qui ne manque pas d'émouvoir leurs nombreux fans également présents. Toutefois, les stars ne sont pas seules. Sylvie est accompagnée de son mari, le producteur américain Tony Scotti. Johnny, lui, est apparu au bras de son épouse Laeticia qui ne dissimule guère son émotion. Les deux couples sont très proches. La première, Sylvie, a félicité Laeticia et Johnny lors de leur mariage en 1996. Laeticia, elle, n'ignore rien de la connivence exemplaire qui unit son idole de mari à la mère de David. Et de toute façon, le divorce des deux stars de la chanson remonte à vingt-sept ans. « Ce fut une très belle histoire de jeunesse, confie Sylvie. C'était viscéral, sensuel, fort et emporté, mais comme toutes les passions, elles se brûlent avec le temps ».
Rien de grave
« Tu t’attendais à quoi ? Je lui ai dit. Tu crois que ça va être facile de me quitter ? Tu crois que je vais te laisser faire comme ça ? J’ai lancé le cadre par terre, le verre s’est brisé mais comme c’était pas assez, j’ai bondi du lit et j’ai déchiré la photo, celle qu’il prétendait tant aimer, la photo de nous deux en mariés, beaux et légèrement ridicules, il y avait tant de monde qu’on ne connaissait pas à notre mariage qu’on est partis avant la fin. Il a eu l’air triste, plus de la photo déchirée que du fait de me quitter. Il a toujours été fou avec les photos. Parfois je me disais qu’il n’aimait les choses de la vie que pour les voir un jour en photo. Moi c’est le contraire, rien ne me fait plus peur qu’une photo de bonheur avec toute la quantité de malheur qu’elle promet, qu’elle contient, mais sans le dire, en cachant bien son jeu. Je ne savais pas encore que c’était la meilleure chose qui puisse m’arriver, qu’il me quitte. Comment j’aurais pu le savoir ? Il était toute ma vie, sans lui je n’existais pas. »