Samuel Laurent
Al-Qaida en France
Une puissante organisation terroriste s est implantée sur le sol français : un réseau qui se tient prêt à passer à l action et qui est dirigé par un émir d Al-Qaïda. Ces labyrinthes de la terreur sont dissimulés au cœur de notre quotidien. Les membres de ce réseau, parfaitement entraînés, savent rester anonymes et insoupçonnables. Ils communiquent dans le plus grand secret et disposent d un arsenal terrifiant qui ne fait que croître. Pour obtenir ces informations, Samuel Laurent s est lancé, seul, dans une aventure à très haut risque. Sa première étape le conduit à rencontrer des jeunes Français partis combattre en Syrie aux côtés des organisations islamistes.
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Les otages du président
« … Dans cette valise, il y a une bombe atomique de dix kilotonnes. Prête à exploser ! » s’écria un intendant. Le président de la République française laissa son discours en suspens. Il s’appuya lourdement sur la table, sa main droite agrippant le micro devant lui. Ses yeux, brillant d’un éclat fixe, firent le tour de la salle de conférences et s’arrêtèrent sur une place vide, celle du secrétaire général du parti communiste soviétique. A sa droite, le président des États-Unis stupéfait ; « Vous ne voulez pas croire au terrosrisme nucléaire. eh bien. Nous y voilà pourtant ».
Un plat de porc aux bananes vertes
Vieille femme noire abandonnée dans un hospice parisien, Mariotte se souvient de la Martinique, son île natale. Sur les murs sinistres de sa chambre, elle projette les couleurs du passé. Rouge et noir pour l’esclavage, les larmes et le sang. Vert et jaune pour ses amis disparus, les rires et la vie, pour la douceur amère et tendre d’un plat de porc aux bananes vertes.
Le pouvoir pâle – Ou le racisme sud-africain
L’apartheid était une politique dite de « développement séparé » affectant des populations selon des critères raciaux ou ethniques dans des zones géographiques déterminées. Il fut conceptualisé et introduit à partir de 1948 en Afrique du Sud par le Parti national, et aboli le 30 juin 1991. La politique d’apartheid se voulait l’aboutissement institutionnel d’une politique et d’une pratique élaborée en Afrique du Sud depuis la fondation par la Compagnie néerlandaise des Indes orientales de la colonie du Cap en 1652. Avec l’apartheid, le rattachement territorial (puis la nationalité) et le statut social dépendaient du statut racial de l’individu. L’apartheid a également été appliqué de 1959 à 1979 dans le Sud-Ouest africain (actuelle Namibie), alors administré par l’Afrique du Sud.
Vive la 6e République
Nos démocraties souffrent de nouvelles maladies. Comme celles que l’on contracte à l’hôpital, elles viennent de l’intérieur, du jeu démocratique lui-même. Le populisme est ainsi un dérèglement de certains de nos systèmes politiques qui ne savent pas répondre à la globalisation. Ils n’en meurent pas tous mais tous sont atteints. En France plus qu’ailleurs. Décolonisation violente, perversion médiatique, « sondagisme » aigu, autant de travers qui abîment la politique et renvoient à l’épuisement de la Ve république. Notre régime, loin de réduire cette crise, l’aggrave. Loin de développer la démocratie, il l’entrave. Notre constitution, jadis utile, ne remplit plus sa fonction. Entre cohabitation délétère et présidentialisme monarchiste, les Français ne s’y retrouvent plus. Il faut mettre un terme à cette confusion. La solution n’est pas américaine mais européenne. Au régime présidentiel ici voué à l’échec il faut préférer le modèle européen des grandes démocraties parlementaires dirigées par le Premier ministre.