Vincenzo De Michele
Atlas de minéralogie et pétrographie
Depuis les temps les plus anciens, les extrême-orientaux accordent aux pierres une valeur primordiale, car au même titre que les êtres vivants, elles participent au cosmos. Ainsi, le jade était considéré comme un élément sacré symbolisant le principe vital et, bien avant que le mode introduise occident le gout de la minéralogie.
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Tous les parfums d’Arabie
Trois enfants ont grandi ensemble aux Antilles ; trois enfants se sont aimés. Plus de vingt ans après, ils se rencontrent ; l’aînée, Marion, qui a épousé à seize ans un grand mutilé de guerre, est devenue en secondes noces la femme d’un milliardaire âgé, lord Chandler. Donat, l’orphelin qui rêvait d’elle, s’est fiancé à Bathilde, dont la famille n’a pas quitté la Trinidad. Oubliant Bathilde, Donat et Marion s’efforcent de retrouver « le vert paradis des amours enfantines ». Mais la jeune femme, à la fois coupable et victime, est traquée par le souvenir du meurtre qu’elle a commis. Tout au long du roman, elle évoquera avec le geste de lady Macbeth sa plainte célèbre : « Je respire encore l’odeur du sang ; tous les parfums d’Arabie ne purifieront pas cette petite main. » Qui, de Marion ou de Bathilde, franchira les portes de l’Eden que l’amour de Donat a ouvertes devant elles ?
Mes apprentissages
« On ne meurt que du premier homme », écrivait Colette en 1909, au moment de son divorce. Vingt-cinq ans plus tard, la blessure n’est pas encore refermée. Mes apprentissages (1936) en témoigne. Si elle se penche sur ses premières années de femme, raconte ses souvenirs de jeune épousée et évoque des personnalités du milieu journalistique et du monde littéraire auxquels elle fut très tôt liée, Colette dresse surtout un saisissant réquisitoire contre son premier mari, Henry Gauthier-Villars (1859-1931), dit Willy. Le portrait charge qu’elle a tracé dans ces pages fut ciselé avec un art si parfaitement maîtrisé que l’image qu’elle y donne de Willy marqua les lecteurs pendant plus de cinquante ans. II fallut attendre les années 1980 pour qu’on revînt à un jugement plus nuancé. Rarement cruauté fut plus séductrice
Bob Morane 14 – La prisonnière de l’Ombre jaune
Son rire continue à retentir jusqu’à ce qu’il ait disparu dans les profondeurs des douves. Alors, on devait entendre le craquement de la glace qui se brise sous le poids de son corps, puis le « plouf » que celui-ci fait dans l’eau. Logique. Mais rien. Ni craquement ni « plouf ». Je me penche et regarde vers l’endroit où le quidam doit s’être englouti. Mais rien non plus. La glace couverte de neige paraît intacte. Et elle fait même plus que paraître intacte : elle est intacte.
Famille Boussardel – Tome I et II
Les cadeaux d’anniversaire, dont Amélie prenait connaissance l’un après l’autre, lui faisaient faire la revue de toute cette famille qu’elle voyait rassemblée autour de la table en son honneur. Un paquet plus volumineux se trouvait placé sous son assiette. Elle le développa le dernier, sachant d’après les cartes jointes aux précédents, que c’était là le cadeau de son beau-père. Elle trouva un écrin, qu’elle ouvrit qui contenait trois rangs de perles. Stupéfait croyant réellement à une erreur, ne pouvant cependant douter que les perles ne fussent véritables, elle chercha des yeux, par-dessus la corbeille de fleurs, le chef de famille dont elle était le vis-à-vis à table depuis la mort de madame Théodorine…