Vincenzo De Michele
Atlas de minéralogie et pétrographie
Depuis les temps les plus anciens, les extrême-orientaux accordent aux pierres une valeur primordiale, car au même titre que les êtres vivants, elles participent au cosmos. Ainsi, le jade était considéré comme un élément sacré symbolisant le principe vital et, bien avant que le mode introduise occident le gout de la minéralogie.
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« Quelquefois, tapi sous la haie d’aubépine, je l’épiais, surtout le matin, à l’heure où les enfants sont le plus légers. J’étais ému de la voir courir çà et là, sans but apparent. Jamais elle ne regardait de mon côté. Quelquefois, essoufflée par l’ardeur de sa course, elle s’arrêtait, haletante, à deux pas de ma cachette. Et alors je la voyais bien, car je pouvais la regarder à loisir. Elle avait de grandes jambes nues, griffées par les ronces, deux yeux verts très foncés, et quelques taches de rousseur sur les bras, au cou. Je la trouvais laide et effrontée. »
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Trois enfants ont grandi ensemble aux Antilles ; trois enfants se sont aimés. Plus de vingt ans après, ils se rencontrent ; l’aînée, Marion, qui a épousé à seize ans un grand mutilé de guerre, est devenue en secondes noces la femme d’un milliardaire âgé, lord Chandler. Donat, l’orphelin qui rêvait d’elle, s’est fiancé à Bathilde, dont la famille n’a pas quitté la Trinidad. Oubliant Bathilde, Donat et Marion s’efforcent de retrouver « le vert paradis des amours enfantines ». Mais la jeune femme, à la fois coupable et victime, est traquée par le souvenir du meurtre qu’elle a commis. Tout au long du roman, elle évoquera avec le geste de lady Macbeth sa plainte célèbre : « Je respire encore l’odeur du sang ; tous les parfums d’Arabie ne purifieront pas cette petite main. » Qui, de Marion ou de Bathilde, franchira les portes de l’Eden que l’amour de Donat a ouvertes devant elles ?