Vincenzo De Michele
Atlas de minéralogie et pétrographie
Depuis les temps les plus anciens, les extrême-orientaux accordent aux pierres une valeur primordiale, car au même titre que les êtres vivants, elles participent au cosmos. Ainsi, le jade était considéré comme un élément sacré symbolisant le principe vital et, bien avant que le mode introduise occident le gout de la minéralogie.
Vous aimerez aussi
Mes apprentissages
« On ne meurt que du premier homme », écrivait Colette en 1909, au moment de son divorce. Vingt-cinq ans plus tard, la blessure n’est pas encore refermée. Mes apprentissages (1936) en témoigne. Si elle se penche sur ses premières années de femme, raconte ses souvenirs de jeune épousée et évoque des personnalités du milieu journalistique et du monde littéraire auxquels elle fut très tôt liée, Colette dresse surtout un saisissant réquisitoire contre son premier mari, Henry Gauthier-Villars (1859-1931), dit Willy. Le portrait charge qu’elle a tracé dans ces pages fut ciselé avec un art si parfaitement maîtrisé que l’image qu’elle y donne de Willy marqua les lecteurs pendant plus de cinquante ans. II fallut attendre les années 1980 pour qu’on revînt à un jugement plus nuancé. Rarement cruauté fut plus séductrice
Les gens de médecine
Catalogue raisonné de Jean Adhémar, conservateur en chef du cabinet des Estampes. Une idée, tout ensemble originale et naturelle, a présidé à ce choix des gravures de Daumier concernant la médecine et les médecins. Elles n’avaient été étudiées, jusqu’ici, en un rassemblement particulier, que par G. Beytout et L. Sergent, il y a de longues années. L’ouvrage reproduit, décrit et présente les 48 planches lithographiées ayant trait à la médecine exécutées par Honoré Daumier.
L’ennui
Riche bourgeois romain de trente-cinq ans, Dino est un peintre raté. Par désoeuvrement et par curiosité, il devient l’amant de Caecilia, une jeune modèle de dix-sept ans. Cette liaison semble destinée à sombrer dans le gouffre de l’ennui quand soudain tout bascule : Dino est happé par une étrange passion, une fascination pour Caecilia qu’il ne comprend pas. Dans ce roman simple et fort publié en 1960, Alberto Moravia revient à l’un des thèmes centraux de son oeuvre : la crise des rapports de l’homme et de la réalité. Il analyse avec lucidité mais non sans poésie l’incapacité de son personnage à accepter le monde extérieur et à communiquer avec lui.
Le képi
Colette avait vingt-deux ans quand, par l’entremise d’un ami, elle fit connaissance de l’héroïne du Képi qui avait le double de son âge, Marco. Par jeu, les trois amis répondirent à un jeune lieutenant qui cherchait une correspondante. Par jeu encore, ils expédièrent la meilleure lettre, celle de Marco. Ainsi a commencé cette histoire d’amour qui bute sur un képi. C’est aussi un souvenir de ce temps d’arrière-saison que Colette relate dans le récit intitulé le Tendron. Les rôles, cette fois, sont inversés. Et c’est l’homme mûr qui se pique le cœur au fruit vert trouvé dans la splendeur de la Franche-Comté. Souvenir toujours, mais rattaché à sa propre jeunesse, que l’aventure horrifique de La Cire verte. Et Armande, conte heureux d’amours timides sauvées par la chute d’un lustre, complète ce quatuor de nouvelles dont le style limpide est un modèle de charme et de perfection.