Vincenzo De Michele
Atlas de minéralogie et pétrographie
Depuis les temps les plus anciens, les extrême-orientaux accordent aux pierres une valeur primordiale, car au même titre que les êtres vivants, elles participent au cosmos. Ainsi, le jade était considéré comme un élément sacré symbolisant le principe vital et, bien avant que le mode introduise occident le gout de la minéralogie.
Vous aimerez aussi
Meurtres Aseptiques
Le seul indice, dans cette affaire d’assassinat d’un couple, c’est un bout de papier froissé couvert de griffonnages, qui ont tout l’air de formules chimiques. Mais la chimie, ça n’est pas son fort, au lieutenant Wheeler. Heureusement, l’enquête met sur son chemin – et dans ses bras – une voluptueuse binoclarde ferrée en la matière, qui déchiffre ce grimoire où il est question d’un L.S.D. super-spécial. Et – Wheeler en fait Involontairement l’expérience – les voyages qu’il vous offre n’ont rien de folichon…
Lettre ouverte aux gaullistes trahis
Le Parlement, l’Élysée, l’Hotêl Matignon, tels sont les théâtres ou se joue, parfois même en coulisses, le drame de l’après-gaullisme. Peints au vitriol ou nimbés de tendresse, on y verra Georges Pompidou, Michel Debré, Maurice Couve de Murville, Jacques Chaban-Delmas, Edgar Faure, et bien dé,autres…
Tous les parfums d’Arabie
Trois enfants ont grandi ensemble aux Antilles ; trois enfants se sont aimés. Plus de vingt ans après, ils se rencontrent ; l’aînée, Marion, qui a épousé à seize ans un grand mutilé de guerre, est devenue en secondes noces la femme d’un milliardaire âgé, lord Chandler. Donat, l’orphelin qui rêvait d’elle, s’est fiancé à Bathilde, dont la famille n’a pas quitté la Trinidad. Oubliant Bathilde, Donat et Marion s’efforcent de retrouver « le vert paradis des amours enfantines ». Mais la jeune femme, à la fois coupable et victime, est traquée par le souvenir du meurtre qu’elle a commis. Tout au long du roman, elle évoquera avec le geste de lady Macbeth sa plainte célèbre : « Je respire encore l’odeur du sang ; tous les parfums d’Arabie ne purifieront pas cette petite main. » Qui, de Marion ou de Bathilde, franchira les portes de l’Eden que l’amour de Donat a ouvertes devant elles ?
Le képi
Colette avait vingt-deux ans quand, par l’entremise d’un ami, elle fit connaissance de l’héroïne du Képi qui avait le double de son âge, Marco. Par jeu, les trois amis répondirent à un jeune lieutenant qui cherchait une correspondante. Par jeu encore, ils expédièrent la meilleure lettre, celle de Marco. Ainsi a commencé cette histoire d’amour qui bute sur un képi. C’est aussi un souvenir de ce temps d’arrière-saison que Colette relate dans le récit intitulé le Tendron. Les rôles, cette fois, sont inversés. Et c’est l’homme mûr qui se pique le cœur au fruit vert trouvé dans la splendeur de la Franche-Comté. Souvenir toujours, mais rattaché à sa propre jeunesse, que l’aventure horrifique de La Cire verte. Et Armande, conte heureux d’amours timides sauvées par la chute d’un lustre, complète ce quatuor de nouvelles dont le style limpide est un modèle de charme et de perfection.