
Michel Barnier
Atlas des risques majeurs – écologie, environnement, nature
Les pluies acides rongent le continent européen, la déforestation crée des cicatrices béantes en Russie, au Maghreb et en Amérique du Sud, les déchets s’accumulent aux lisières des mégalopoles occidentales comme au coeur des cités du tiers-monde, la bataille de l’eau est devenue un enjeu mondial. Sans compter les trous dans la couche d’ozone, les menaces qui pèsent sur la faune ou la flore et, risque suprême, le danger nucléaire sous toutes ses formes. Jamais ce tour du monde des risques majeurs n’avait été tenté, ni surtout mis en images, grâce à une centaine de cartes et de graphiques originaux. Au moment où les hommes prennent conscience qu’ils sont devenus les fossoyeurs de leur planète, cet Atlas des Risques majeurs dresse un constat aussi clair qu’accablant de leur conpable insouciance. Mais, en esquissant les scénaris de l’an 2000, Michel Barnier et son équipe nous invitent aussi à relever ce défi du prochain siècle.
Vous aimerez aussi
Apollonie, reine au coeur du monde
Ecrit à partir des souvenirs d’Henri Jurquet et de ses carnets, ce récit (paru en 1984) témoigne avec pudeur et vérité du quotidien de la France rurale à son crépuscule, et notamment du rôle des veuves de 1914-1918, à travers la vie d’un hameau de l’Aveyron au début du XXe siècle. Femme multiple et souveraine, Apollonie appartenait à cette société économe, dure avec elle-même, mais riche de connaissances et soucieuse d’avenir. Ses mains, marquées par le jardin, l’eau, le feu, les outils, pétrissaient le pain, caressaient l’enfant, maniaient avec douceur et respect le maigre argent du minuscule royaume sur lequel elle régnait… Elle rendit à ses morts les services nécessaires et quitta son monde en ordre. Elle apprit à son petit-fils, orphelin, à tenir les bœufs, à faucher l’herbe, à planter droit, savoirs inutiles puisque, de la naissance d’Apollonie à sa mort, le vieux monde acheva de basculer.
Hommes libres…
Arthur Conte est un homme politique et écrivain français spécialisé en histoire. Il fut député des Pyrénées-Orientales, brièvement secrétaire d’État à l’Industrie et au Commerce en 1957 et président de l’ORTF entre 1972 et 1973 ; partisan d’une radio et d’une télévision indépendantes du pouvoir politique, il est destitué de son poste.
Le dernier soupir du maure
Le jour de la fête de Ganesh, Aurora Zogoïby danse pour défier des dieux auxquels elle ne croit pas. Peintre célébré, femme aux dimensions formidables, Aurora exècre la foule qui s'adonne au culte superstitieux du dieu éléphant. Sa danse est donc un geste de suprême dédain. Mais la foule se méprend et la vénère. Irréversiblement, elle est au centre des choses. Y compris de la vie de son fils Moraes. Le roman suit exactement le même schéma narratif que Les Enfants de minuit : à l'aube de sa mort, le narrateur se lance sur un rythme effréné dans le récit de sa vie, commençant à la jeunesse de ses grands-parents pour arriver, essoufflé, au moment où il prend la plume. Même festin d'images, même réalisme magique, même sensualité, si ce n'est que le poivre a remplacé le chutney comme moteur du souvenir.
Les sortilèges de Jalna
Personne n'avait été content quand Adeline avait décidé de se fiancer avec Maitland Fitzturgis, à commencer par son père Renny, chef du clan des Whiteoak : Fitzturgis est Irlandais comme l’aïeule vénérée dont Adeline porte le nom, mais là s'arrête ce qu'il y a à dire en sa faveur. Né va-t-il pas vouloir l'emmener loin du domaine? Le maître de Jalna redoute de perdre cette fille selon son cœur qui partage sa passion des chevaux et de la vie au grand ait. Si l'on précise que les autres Whiteoak auraient préféré lui voir épouser son cousin Maurice qui l'adore depuis des années et qu'Adeline n'a nullement l'intention de quitter Jalna, on aura une idée du climat qui attend Fitzturgis… surtout si l'on ajoute que lui-même ne tient pas à vivre sous la coupe de Renny et se désintéresse des chevaux. La situation est donc explosive dès son arrivée à Jalna.