Emile Zola
Au bonheur des dames
Octave Mouret affole les femmes de désir. Son grand magasin parisien, Au Bonheur des Dames, est un paradis pour les sens. Les tissus s’amoncellent, éblouissants, délicats. Tout ce qu’une femme peut acheter en 1883, Octave Mouret le vend, avec des techniques révolutionnaires. Le succès est immense. Mais ce bazar est une catastrophe pour le quartier, les petits commerces meurent, les spéculations immobilières se multiplient. Et le personnel connaît une vie d’enfer. Denise échoue de Valognes dans cette fournaise, démunie mais tenace. Zola fait de la jeune fille et de son puissant patron amoureux d’elle le symbole du modernisme et des crises qu’il suscite. Personne ne pourra plus entrer dans un grand magasin sans ressentir ce que Zola raconte avec génie : les fourmillements de la vie.
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Pour rétablir la vérité
Non achevé au moment du décès de son auteur, il a été mis en ordre et publié selon les souhaits de Pompidou par sa veuve, Claude Pompidou et par Jean-François Saglio. Le titre Pour rétablir une vérité n’a pas été choisi par l’auteur lui-même et est un extrait des premières pages de la partie sur mai 1968. Il expose dans l’introduction une conception d’un pouvoir solitaire où le président après avoir écouté les avis décide au final seul.
Le Harem
El Haram. Sanctuaire inviolable, mystère interdit à l’infidèle. Du Bordelais où elle découvre l’Orient à travers des photos, Gabrielle ira jusqu’au désert en fleurs, au cœur de l’Islam, pour retrouver cette merveille de bassins et de verdure, les jardins du harem. Royaume interdit à l’image des amours de Gabrielle. Impossible liberté qui s’enferme dans un bonheur sans issue. Entre Igor et Gabrielle, ce fut le coup de foudre. Avec Perle, la passion comme une escapade. Pour tous les trois l’éblouissement, la lumière de l’amour partagé… Gabrielle, Igor et Perle… Pour ne pas se faire de mal, il leur a certes fallu du génie ! Ou de l’amour tout simplement. Amours défendues, dont il faudra payer le prix… Un roman dont la puissance d’évocation n’a d’égal que la volupté des mots.
La Coke saoudienne – Au cœur d’une affaire d’État
Deux tonnes de cocaïne colombienne qui débarquent en 1999 dans un Boeing 727 sur l’aéroport du Bourget par l’intermédiaire d’un haut dignitaire saoudien que le gouvernement français, si l’on se permet un méchant jeu de mot, blanchira, on a du mal à y croire… C’est pourtant la thèse avancée ici, preuves à l’appui, par Fabrice Monti, 31 ans, un ancien du ministère de l’Intérieur devenu journaliste d’investigation. Si les révélations que fait ce livre s’avèrent exactes, nous avons affaire à un document explosif qui pose deux questions extrêmement embarrassantes : l’argent de cette drogue aurait-il servi au financement de réseaux islamistes ? et surtout, comment l’État négocie-t-il des scandales de ce genre, à quels fins et en contrepartie de quoi ?
Pour échapper à un sous-développement qui ne cesse de s’aggraver, les peuples du tiers monde ne sauraient compter sur l’aide désintéressée d’un système, dont la raison d’être est le profit. Ils doivent, d’abord, revendiquer trois droits : à la différence, au développement et à l’indépendance. À partir de là, le passage par une étape bourgeoise apparaît inévitable, tant que les conditions socio-économiques de la rupture ne seront pas réunies. Mais il ne peut s’agir que d’une étape : lorsque la contradiction principale, qui caractérise la situation de la classe dominante dans ces pays sera devenue assez forte, la scission avec le monde capitaliste s’imposera d’elle-même. Tel est le schéma révolutionnaire que propose ici J.-P. Blondi et qui nous concerne directement, dans la mesure où un tiers-socialisme peut apporter aussi la réponse à la crise que traverse un monde industriel prisonnier de sa propre croissance.