Françoise Dorin
Au nom du père et de la fille
Georges Vals : conseiller fiscal, tempes grisonnantes et fière allure, conscient de son statut social… Et soudain le choc. Une affiche, sur un mur. Une jolie paire de fesses ! » Pas mal « , se dit-il. Il ajuste ses lunettes. Titre du film : Double je. Et là, en bas, un nom : Victoria Vals. Sa fille ! Les fesses de sa propre fille placardées sur tous les murs de Paris ! La honte ! Affolé à l’idée du qu’en-dira-t-on, Georges est déjà quinze pieds sous terre, alors qu’autour de lui, on jubile du succès de sa progéniture De son épouse à ses amis, tous sont obsédés par le vedettariat. Leitmotiv : passer à la télé à tout prix. Être médiatique ou ne pas être, that is the question… Franc-parler et humour tonique : un tableau au vitriol de notre société !
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