Henri-Paul Hoarau
Au pays de l’eau
Du côté de Rido, vers où le soleil se couche, le pays de l’eau plonge vers les bois de Mahavel. Dans les pentes inaccessibles, quelques caps durs et noirs exhibent leurs fronts nus au soleil. J’aime cette terre comme on aime quelqu’un. J’aime ses arbres, ses paysages, ses gens. J’étais étendue sur le dos. Le plafond blanc trônait en silence dans le champ de mes yeux vides. Ni les voix de la cour, ni celles de la rue, ni les chuchotements des murs, rien n’arrivait à remuer mon esprit. Un cri immense s’était lové au plus profond de moi. Sous la plume de Marie, la narratrice, les événements, les êtres et les choses deviennent fascinants. Un récit de vie qui effleure l’Histoire, un témoignage bouleversant.
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