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Liz Earle's
Baby and toddler food
A guide to foods for babies and very young children. It includes recipes, coverage of weaning and first foods, menus, time-saving recipe ideas, a guide to the nutritional needs of the growing child, and information on food allergies.
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Mitterrand et les 40 voleurs
7 avril 1994 : François de Grossouvre est retrouvé mort, suicidé dans son bureau à l’Élysée. Nouvelle affaire d’État. Conseiller et vieux compagnon du président de la République dont il est depuis trente-cinq ans l’éminence grise, Grossouvre connaît les moindres secrets de François Mitterrand. Depuis 1982 et mes premières grandes enquêtes sur la corruption socialiste, je le rencontre régulièrement, à l’abri des regards. Durant toutes ces années, il devient un ami et me livre d’inquiétantes confidences sur les coulisses de l’État PS, les réseaux de l’affairisme politique et les « 40 voleurs… » que le président de la République tolère autour de lui, encourage parfois, protège toujours.
La valse inachevée
En 1874, au bal de la Redoute, à Vienne, un jeune et séduisant fonctionnaire des Affaires étrangères valse avec une femme masquée. Le coup de foudre est réciproque. Elle dit s'appeler Gabrielle. Franz ne reverra jamais son inconnue. Il recevra d'elle des lettres, des poèmes. Soixante ans plus tard seulement il saura la vérité. Entre temps, l'Autriche aura vécu une histoire étincelante et dramatique, l'apogée culturel de Vienne, l'épidémie de syphilis, les scandales et les suicides, l'écroulement de l'Empire dans la Première Guerre mondiale… C'est à partir de faits réels – les poèmes et les lettres nous sont parvenus – que Catherine Clément déploie cette bouleversante fresque historique et romanesque, nous dévoilant un des secrets les mieux gardés de l'inconnue du bal de la Redoute : l'impératrice d'Autriche, Elisabeth, Sissi.
Enquête sur les ripoux de la côte
Derrière sa riante façade méditerranéenne, la paisible Provence, dont la culture, l’histoire, la population ne devraient inspirer que sympathie, dessine une sorte de triangle des Bermudes qui aspire les embrouilles dans un siphon maléfique où la corruption impose sa loi. Sommets du triangle maudit, trois pôles urbains paraissent rivaliser dans la course à l’enrichissement de multiples prévaricateurs: à l’ouest, Marseille, métropole enclavée, prisonnière de ses mythes, de sa mauvaise réputation; au sud, Toulon, avec sa ville basse dénommée le « petit Chicago », claquemurée entre rade et collines brûlées; à l’est, Nice la belle, ses vitrines et sa gestion latine à l’ancienne, dispensatrice de menus privilèges: son ex-maire héréditaire, Jacques Médecin, arrêté dans son asile urugayen, affronte en 1994 l’humiliation d’une extradition pour détournement de fonds publics.
Moi, Capitaine Dreyfus
En mars 1896, le lieutenant-colonel Georges Picquart, devenu chef du service de renseignements (section de statistique) en juillet 1895, intercepte un document, le « petit bleu », qui ne laisse aucun doute sur les accointances de son auteur, le commandant Esterhazy, avec l'ambassade d'Allemagne. Il découvre par ailleurs que le dossier secret comportant des pièces couvertes par le secret militaire, communiqué au Conseil de guerre pendant le délibéré, à l'insu de la défense, est vide de preuves. L'affaire Dreyfus naît à ce moment-là, à la suite de l'acquittement du véritable traître, Ferdinand Walsin Esterhazy, au moment où Émile Zola publie « J'accuse…! » dans l’Aurore du 13 janvier 1898, une lettre adressée au président Félix Faure où il affirme que Dreyfus est innocent. L'État engage alors un très médiatisé procès en diffamation à rebondissements, au terme duquel Émile Zola est condamné au maximum de la peine.