
Alors que les plus belles œuvres du patrimoine culturel africain sont souvent dispersées à l’étranger dans des collections privées ou publiques, le Musée de Dakar, entièrement rénové, rassemble un nombre impressionnant de pièces représentatives de l’art et de la culture matérielle de l’ensemble de l’Afrique occidentale de langue française.
Outre la précieuse collection de bijoux en or des Akans du sud-est de la Côte d’Ivoire, ses collections sont constituées pour l’essentiel de masques et statues en bois, mais aussi de poteries, textiles, vannerie, cuir et métaux.
Un des grands mérites de ce livre est de montrer que la distinction art/artisanat n’existait pas dans l’Afrique d’autrefois.
L’après-midi bleu
L’affaire Carriscant commence-t-elle à Manille un matin de 1902, à l’instant où un brillant chirurgien jette les yeux sur une belle tireuse à l’arc ? Ou bien en 1936, à Los Angeles, lorsque Kay Fischer est abordée par un homme qui affirme être son père ? Ou encore à Lisbonne qui réunit les héros de cette surprenante aventure ? Intemporelle, insaisissable, l’affaire Carriscant est une merveilleuse histoire d’amour qui rient de la légende.
La maison au figuier
Jusqu’à la seconde qui précéda l’arrivée de la caravane du lieutenant Bertoux, Sinthiou n’était qu’un paisible village de la vallée du fleuve Sénégal à l’époque de la colonisation française. Lorsque les villageois virent l’officier français sauter de son véhicule et marcher vers la case du chef Makam Sulé, ils comprirent que quelque chose de très important allait se passer.
Entrez dans l’espérance
Si l’inestimable privilège de nous entretenir en tête à tête avec le pape nous était donné, quelles questions brûlantes lui poserions-nous ? Pour la première fois dans l’histoire de la chrétienté, son chef s’adresse, sans intermédiaire, à chacun d’entre nous. Quelles preuves avons-nous de l’existence de Dieu? S’il existe, pourquoi se cache-t-il ? S’il est Amour, pourquoi tant de mal dans le monde ? Pourquoi la guerre, les camps, l’Holocauste ? Pourquoi les chrétiens sont-ils divisés? Y a-t-il un salut, hors de l’Eglise ? A toutes les interrogations angoissantes de l’homme, Jean-Paul II a pris le risque de répondre spontanément, directement, dans un livre unique à valeur testamentaire. A l’aube du troisième millénaire, par le miracle de la communication moderne, c’est la voix familière et passionnée du successeur du Christ, du théologien et du pasteur, qui nous parle. Elle nous dit que l’Espérance existe, qu’elle est fondée, et s’offre à tous ceux qui voudront bien l’accepter.
Harcèlement
Pourquoi Meredith Johnson s’est-elle juré d’avoir la peau de Tom Sanders dès que celui-ci est entré dans la société d’informatique ou elle occupe un poste important ? Son cynisme, sa férocité professionnelle, sa secrète nymphomanie et même ses tractations avec un groupe concurrent n’expliquent pas tout.
Dans un passé récent, Tom a été son amant : elle ne le lui pardonne pas. De plus, il est intelligent et droit : une menace pour ses ambitions personnelles. Elle doit donc le détruire.
Dans la guerre ouverte des sexes et la jungle des relations sociales américaines d’aujourd’hui, le harcèlement sexuel est devenu l’arme fatale. Meredith prépare une machination érotique d’une audace et d’une impudeur absolues dont l’homme sera la victime.
Atlas
Sans plan, comment visiter la ville ? Nous voilà fourvoyés dans la montagne ou en mer, parfois même sur la route, sans guide. Où sommes-nous et que faire ? Oui, par où passer pour aller où ? Recueil de cartes utiles pour repérer nos déplacements, un atlas aide à résoudre ces questions de lieu. Egarés, nous nous retrouvons grâce à lui. Pourquoi les cartes et les planches de cet Atlas ? Toute change aujourd’hui : les sciences, leurs méthodes et leurs inventions, la façon de transformer les choses… les techniques, donc le travail, son organisation et le lien social qu’il suppose ou détruit ; la famille et les écoles, les bureaux et les usines, les campagnes et les villes, les nations et la politique, l’habitat et les voyages, les frontières, la richesse et la misère, la manière de faire les enfants et de les éduquer, celle de faire la guerre et de s’exterminer, la violence, le droit, la mort, les spectacles… Où habiterons-nous ? Avec qui vivrons-nous ? Comment gagner notre vie ? Où émigrer ? Que savoir, qu’apprendre, qu’enseigner, que faire ? Comment donc se comporter ? En somme, comment se repérer dans le monde, global, qui se lève et paraît remplacer l’ancien, bien classé par lieux divers ? L’espace lui-même change et commande d’autres mappemondes.
L’Afrique sans africains
J’aime l’Afrique… Pendant plusieurs générations, en France, ce fut un credo banal : on aimait ce continent attachant, certes sauvage, mais peuplé de gens aimables. C’en est fini de ces ritournelles. Une époque est révolue. Désormais, l’Afrique est présentée comme un continent en perdition, naufragé et inquiétant, rimant avec danger, chaos, famine, massacres et sida. L’Afrique serait une autre planète, un endroit où il ne faudrait plus se rendre, à moins d’être un humanitaire, avatar post-moderne du clerc, ou un militaire, ordonnateur de la nouvelle pacification. L’Afrique, ça se soigne, ça se sécurise. Ça ne se vit plus. Mais, entre l’amour d’hier et le désamour d’aujourd’hui, la contradiction n’est qu’apparente. Le continent noir reste investi par le rêve blanc : la projection narcissique d’un ego supérieur et le déni de la réalité, non parce qu’elle serait impénétrable ou incompréhensible, mais parce qu’elle est africaine et, en tant que telle, irrecevable. Cette Afrique abandonnée, ce continent délaissé, parti à la dérive, est en fait l’Afrique des Africains. Dieu n’est plus blanc. C’est tout. Enfin. On aura compris qu’à l’inverse, cet essai, riche d’exemples concrets, d’informations inédites et d’expériences vécues, cherche délibérément les contours de l’Afrique des Africains, ce continent noir qu’il nous reste à explorer.
La querelle de Dieu
Le petit village de Labrit n’aurait pas eu d’histoire si, au XVIe siècle, n’y était né chez les Maufrais un enfant qu’on appela Médée. Tout de suite il entendit des voix et fit naître sous ses doigts des sources miraculeuses. Les temps alors allaient aux superstitions, au merveilleux, au tumulte et à la violence des bandes armées qui terrorisaient le pays. L’une d’elles, menée par un certain Horus, en enlevant Anne-Sophie la jeune cousine de Médée, lança celui-ci sur les routes. D’auberges en châteaux, de confessions publiques en prêches clandestins, aux côtés de personnages inoubliables et extravagants – Jeantet, Jummes et Versaline, ses futurs compagnons d’armes, Grélito, l’étrange voyageur qui dit avoir traversé les siècles et être Barrabas, le terrible inquisiteur don Vicente de la Feria, la belle Francesca de Lorn auprès de qui Médée tentera de trouver le bonheur -, tout un peuple plein de piété et d’intolérance, de révolte et d’amour se manifeste sous nos yeux. Autour de Médée Maufrais, le chevalier au coeur pur, c’est la sensibilité et les convulsions de la France de la Renaissance et des guerres de religion que restitue le nouveau roman de Charles Le Quintrec avec un souffle extraordinaire : roman foisonnant, débordant de passions exacerbées, charnelles, mystiques, diaboliques, porté par une langue tour à tour truculente, rabelaisienne et tendre, presque évangélique, toujours inspirée. La Querelle de Dieu est assurément un des chefs-d’oeuvre de l’auteur de Chanticoq.
La folie du moment
Un homme est amené à la prison de la Santé. C’est un meurtrier, très grand, myope. Il a voulu tuer sa femme en la poussant par la fenêtre. C’est du moins ce qu’on lui a dit, mais il ne sait pas très bien si ce moment a existé, un moment comme une <<éclipse>>, un moment à corriger. Cécile, sa femme, n’est pas morte, elle est allongée, quelque part, dans une chambre d’hôpital. Son compagnon de cellule, Le Parfumeur, a immédiatement repéré le meurtrier. Il le trouve beau. Le regarde, des heures durant, jusqu’au vertige. Contemple cet homme, semblable à < >. Les heures battent lentement. Tout est flou. Tout, sauf le désir, qui la nuit mord les sexes, monte comme une fièvre lente. Le Parfumeur aura le corps du meurtrier. A force de le vouloir. Le meurtrier le lui donnera, et trouvera, dans ce don, la force d’un aveu à la femme aimée.
Les voleurs d’hommes
Osuquo est à l’âge où, aux pays des Inuits, l’enfant devient femme. Poq, un jeune chasseur, viendra bientôt la chercher, et ils vivront ensemble, perpétuant les traditions propres aux habitants du Pays des Hommes. Mais alors qu’elle participe à la chasse avec sa famille et son futur époux, les étrangers venus sur leur sombre navire lui volent sa vie. Poq et elle sont emmenés au-delà des mers, prisonniers d’êtres violents et sauvages. En Norvège où Christine attend le retour de son père, Osuquo et Poq sont regardés comme des sauvages. On confie à la jeune fille, la garde de ces « créatures » que l’on débarque sur le quai du port. Son père lui, ne débarquera pas. Il est mort en mer. Elle trouve alors un écho de sa souffrance dans le sort inhumain réservé aux deux Inuits. Des liens invisibles et muets se tissent, comme une promesse de retour au pays des Hommes. Deux récits parallèles composent ce livre, deux voix se répondent, celles d’Osuquo et de Christine. Fondée sur des faits réels, l’histoire d’une rencontre violente entre deux cultures opposées dans l’Europe du XVIIe siècle.
La parodie
Notion passe-partout, séduisante par l’incertitude même de ce qu’elle recouvre, la parodie est utilisée à tort et à travers dans les études littéraires comme dans la vie quotidienne. Le présent essai montre qu’elle recouvre une opération précise, liée à l’origine à une certaine technique de citation et devenue par la suite un genre littéraire. De la Poétique d’Aristote à palimpsestes de G. Genette, des rhétoriques de l’Antiquité aux dernières théories anglo-saxonnes, en passant par les Formalistes russes et Bakhtine, l’auteur s’attache aux différentes conceptions de la parodie à travers les âges. Il en propose sa propre définition, en esquisse une poétique, parcourt ses objets privilégiés et s’interroge sur les mécanismes de sa lecture.
Les Thanatonautes
L’homme a tout exploré : le monde de l’espace, le monde sous-marin, le monde souterrain; pourtant il lui manque la connaissance d’un monde : le continent des morts. Voilà la prochaine frontière. Michael Pinson et son ami Raoul Razorbak, deux jeunes chercheurs sans complexes, veulent relever ce défi et, utilisant les techniques de médecine mais aussi d’astronautique les plus modernes, partent à la découverte du paradis. Leur dénomination ? Les thanatonautes. Du grec Thanatos (divinité de la mort) et nautès (navigateur). Leur guide ? Le livre des morts tibétain, le livre des morts égyptien mais aussi les grandes mythologies et les textes sacrés de pratiquement toutes les religions qui semblent depuis toujours avoir su ce qu’étaient le dernier voyage et le « véritable paradis ».
La chose des profondeurs
Cela fait un drôle d’effet de s’apercevoir soudain que l’on appartient à une espèce en voie d’extinction… On sait que l’on a récemment découvert au fond des océans, près de sources volcaniques, des formes de vie inconnues. Une mission océanographique commet l’erreur de vouloir ramener à la surface l’un des étranges vers qui ont élu domicile dans ces gouffres sous-marins. Lorsque l’on retrouve le bateau, tous les passagers, sauf un, sont morts comme dévorés de l’intérieur. Les sauveteurs ne se méfient pas de l’unique survivant, ne se doutent pas que lui aussi est mort, qu’il n’est plus qu’un pantin manipulé par des parasites intelligents…
Amour et gloire
Elles sont quatre,venues des quatre coins de l’Amérique.Elles ont choisi de s’engager pour des raisons parfois inavouables,mais qu’importe! Une même volonté les anime : ne pas flancher! Car ce 19 juillet 1942,en arrivant à Fort Des Moines,Jill,Page,Bunny et Elisabeth savent qu’elles entrent dans l’Histoire.Elles appartiennent au premier contingent féminin recruté par l’armée! Drôles,sentimentales,généreuses,ces jeunes femmes que tout sépare dans le civil se lient d’une amitié indéfectible,sur fond d’épreuves,d’amours et d’aventures,de l’Italie au Pacifique. Avant de partir rejoindre leurs unités,elles se sont juré de se retrouver autour d’une bouteille de champagne,à la fin de la guerre.Qui sera au rendez-vous?
Le directeur de nuit
Directeur de nuit au Meister Palace de Zurich, Jonathan est un idéaliste blessé. Pour venger une femme qu’il a aimée – et trahie à son insu -, il se laisse recruter comme agent secret. Il infiltre l’entourage d’un des richissimes marchands d’armes de la planète. A bord du Pacha de fer, véritable quartier général flottant, et Sur une île des Caraïbes, un nouvel amour lui donne la force de croire encore en lui-même, alors que le désarroi des services secrets et la corruption du monde l’inciteraient à lâcher prise. Notre monde inquiet, ses nouveaux dangers : un thème de choix où l’art de John le Carré se déploie, entre amour, haine et trahison.
Description d’une quarantaine d’espèces illustrant les principales familles : noms de genre et d’espèces, caractères principaux, habitat, distribution géographique. Chaque fiche descriptive des poissons est illustrée d’une reproduction d’aquarelle de Pierre Opic.
Quand elle rencontre Roch Thériault, en 1977, Gabrielle Lavallée cherche une voie qui donne un sens à sa vie, un guide qui l’aide à devenir meilleure. D’emblée, elle est subjuguée par cet homme. Elle accepte de se joindre à son groupe. Peu à peu, Roch devenu Moïse se transforme en despote. Il exige une obéissance totale. La vie de Gabrielle bascule dans l’horreur. Tortures, mutilations, lapidations… Moïse est démoniaque, sa cruauté sans bornes. Malgré les menaces, Gabrielle Lavallée, sans fausse honte, ose aujourd’hui dire et étaler l’insoutenable vérité. Celle qui fait mal à entendre, celle qui brise le mur du silence érigé par certains groupes qui ont promis l’enfer aux brebis qui trahiraient leur alliance.
La rose noire
Trois cadavres de femmes sont découverts dans l’Oregon sur un chantier. Le promoteur, Martin Darius, est arrêté et mis en accusation. Mais le dossier se révèle bien mince… Jusqu’à ce que le procureur apprenne que le suspect aurait commis, sous un nom différent, d’autres atrocités dix ans plus tôt dans une autre localité avec un scénario identique. Pourquoi Darius n’a-t-il pas été appréhendé et pourquoi le dossier de l’affaire reste-t-il introuvable ? Quels rôles ont joué gouverneur, police et maire pour rendre sa liberté à un tueur en série ?
Rassembler autour d’un idéal spirituel et d’un besoin de solidarité, en dehors de l’Eglise et des corps constitués, dans le secret et la liberté de la loge, tel est le projet maçonnique. Née au XVIIIe siècle en Angleterre, la Free Masonry a essaimé en France puis en Europe. Teintée d’ésotérisme, spiritualiste, ou au contraire athée, cette fraternité discrète a connu en trois siècles des persécutions, des schismes, mais aussi, dans son combat pour la liberté et le progrès social, ses heures de gloire. L’institution des origines est aujourd’hui morcelée en de multiples obédiences. Luc Nefontaine restitue l’épaisseur historique et la complexité d’un mouvement de pensée mal connu qui, au-delà du goût du secret et du symbolisme dont il est empreint trace la voie d’une certaine forme d’humanisme et d’altruisme.
La Bicyclette bleue (1) 1939-1942
1939. Léa Delmas a dix sept ans. Sa vie se résume aux senteurs de la terre bordelaise, à la lumière des vignoble, à la tendresse des siens. La déclaration de guerre va anéantir l’harmonie de cette fin d’été et jeter Léa dans le chaos de la débâcle, de l’exode, de la mort et de l’occupation nazie. Léa va être contrainte a des choix impossibles. La Bicyclette bleu est le premier volume d’un roman épique, une grande fresque romanesque qui se déroule entre 1939 et les années 1960.
Les rois sans visage
Une jeune fille passe, marchant le long du quai d’un pas lent; le vent soulève son manteau noir, trop large…Qui est-elle? Qu’annonce-t-elle? Deux hommes l’observent, attirés, inquiets.L’un, Thomas Joubert, est jeune. Depuis des années, il cherche à connaître les secrets que détient l’autre, Antoine Vecchini, celui qu’il appelle le Vieux Salaud » et qui vit retiré dans une maison de ce port du Sud.Le vieil homme, habile, retors, prudent, a connu tous ceux qui, sur le devant de la scène, ont occupé les pouvoirs: présidents, hommes politiques, banquiers, académiciens… Il n’ignore rien de leur passé, de ce qui les unit encore. Il a été auprès d’eux un homme d’influence, le plus souvent dans l’ombre, notant jour après jour ce qu’il voyait et apprenait. Il est tenté de livrer ses secrets pour jouir du scandale, du désordre, parce qu’il sait sa mort proche et qu’il ne peut plus s’offrir d’autres plaisirs.Thomas Joubert doit enfin le rencontrer. Tout à coup, cette jeune fille s’avance, silhouette énigmatique. Visage de l’innocence dans cette partie pleine d’arrière-pensées? Ou, au contraire, présage lourd de menaces, signe et rappel des tragédies passées, de celles qui s’annoncent? Promesse de vie ou de mort pour ces deux hommes?Autour d’eux, Max Gallo fait surgir tout un univers balzacien, le nôtre, celui d’une histoire proche que nous imaginions connaître. Dans ces vies dévoilées, le plus noble se mêle au plus sordide, le résistant croise le tortionnaire, la femme vénale brûlée d’ambition côtoie l’héroïne. Que de Vautrin et de Vidocq! Que d’affaires ténébreuses! Que de passions extrêmes!Où est le vrai? Où, l’imaginaire?Après avoir lu Les Rois sans visage, on ne pourra plus penser de la même manière aux femmes et aux hommes qui ont fait l’histoire de ces dernières décennies. Comme dans La Fontaine des Innocents et l’Amour au temps des solitudes, ses deux derniers romans, Max Gallo se fait ici le maître chroniqueur des passions, des moeurs et des intrigues de notre temps. »
Ces dames du palais Rizzi
Dans l’ombre vénéneuse de la vieille bâtisse italienne, il se passe d’étranges choses. Ça commence par un air de mandoline et ça s’achève en cauchemar. Mais qu’importe la démesure des passions ? L’essentiel n’est-il pas que Jérôme Deuilh aille jusqu’au bout de son terrible voyage parmi les mystérieuses créatures qu’on appelle « ces dames du palais Rizzi » ? Il joue les amoureux transis avec la nièce et les Casanova avec la tante. Il se damnerait pour un baiser de la première et rêve de culbuter la seconde. L’une et l’autre le font mourir d’amour et de désir. Mais Jérôme Deuilh, écrivain réputé, venu écrire en Italie un livre sur l’architecture fasciste, se délecte de cette situation équivoque. Amant de coeur pour l’une, étalon à demeure pour l’autre, le Parisien ne se voit plus d’autre avenir qu’entre les murs feutrés du si noble palais Rizzi. Sans se douter qu’un piège, délectable certes, mais inexorable, se referme sur lui…
La voie terrestre
Le long de la Voie, il y a une infinité de Terres parallèles. Toutes différentes. Ceux qu’on appelle les Vagabonds voyagent d’une Terre à l’autre depuis plus d’un million d’années. Pour faire régner la paix et la justice grâce à leur science considérable. Mais Kyle, le Terrien ordinaire qui a pris l’habitude de se faire passer pour l’un des mystérieux Vagabonds, juste pour lever des filles, va découvrir que la Voie terrestre mène aussi dans l’autre direction. Celle du Mal.
La mouflette
L’histoire est celle d’un ménage à trois : Lui, Elle et l’Autre. L’Autre, c’est la mouflette, un bébé de six mois. Pas le genre » risettes et gazouillis « , mais un bébé à problèmes. Un bébé à angoisses. Un bébé tyran, d’une fragilité… herculéenne. Elle s’appelle Ophélie. Elle, c’est la grand-mère d’Ophélie. Pas le genre » Mamy confiture « , mais une grand-mère qui voyage, qui travaille, qui sort, qui aime. En vérité, c’est une femme de quarante-trois ans qui a beaucoup de bonheur à rattraper. Et depuis seulement une vingtaine de mois, elle le rattrape avec… « Lui ». Lui, c’est « Lui ». Pas le genre » gentil et confortable « . Sur ses cartes de visite, il s’intitule « Homme libre ». Dans la vie, il s’ingénie à l’être et fuit tout ce qui peut entraver son indépendance. En premier lieu, les enfants. Pour Elle et Lui, amants comblés et insouciants, l’Autre a beau être au berceau, c’est quand même l’Autre et sa présence entraîne les mêmes conflits que dans la plupart des ménages à trois.
The day after tomorrow
En Anglais – This novel weaves together three stories of international intrigue. In the first a doctor is forced to confront his father’s killer, in the second a detective investigates a series of horrific murders, while in the third an international organization devises a masterplan of apocalyptic dimensions. (Hardcover, 596 pages
Published 1994 by Little, Brown and Company)
In the time of the butterflies
Set during the waning days of the Trujillo dictatorship in the Dominican Republic in 1960, this extraordinary novel tells the story of the Mirabal sisters, three young wives and mothers who are assassinated after visiting their jailed husbands. From the author of How the Garcia Girls Lost Their Accents comes this tale of courage and sisterhood set in the Dominican Republic during the rise of the Trujillo dictatorship. A skillful blend of fact and fiction, In the Time of the Butterflies is inspired by the true story of the three Mirabal sisters who, in 1960, were murdered for their part in an underground plot to overthrow the government. Alvarez breathes life into these historical figures–known as « las mariposas, » or « the butterflies, » in the underground–as she imagines their teenage years, their gradual involvement with the revolution, and their terror as their dissentience is uncovered. Alvarez’s controlled writing perfectly captures the mounting tension as « the butterflies » near their horrific end. The novel begins with the recollections of Dede, the fourth and surviving sister, who fears abandoning her routines and her husband to join the movement. Alvarez also offers the perspectives of the other sisters: brave and outspoken Minerva, the family’s political ringleader; pious Patria, who forsakes her faith to join her sisters after witnessing the atrocities of the tyranny; and the baby sister, sensitive Maria Teresa, who, in a series of diaries, chronicles her allegiance to Minerva and the physical and spiritual anguish of prison life.
Quelque part en Europe, 35 000 ans avant notre ère. Petite fille Cro-Magnon de cinq ans, Ayla est séparée de ses parents à la suite d’un violent tremblement de terre. Elle est recueillie par le clan de l’ours des cavernes, une tribu Neandertal qui l’adopte, non sans réticence, ayant reconnu en elle la représentante d’une autre espèce, plus évoluée. Iza, la guérisseuse, Brun, le chef et Creb, le magicien lui enseignent les règles de la vie communautaire, leurs rites, leurs peurs, leurs audaces. Mais Ayla, la fillette blonde aux yeux bleus les surprend par sa puissance de raisonnement qui lui permet de s’adapter, de réagir rapidement et de ne pas être totalement dépendante de son environnement. Une différence qui ne tarde pas à faire d’elle une menace pour tout le clan, et à attiser la convoitise de Broud, le fils du chef…
Baudelaire
Orphelin de père à six ans, Charles Baudelaire voue un amour exclusif à sa jeune mère. Cette douce harmonie n’a qu’un temps et, après un bref veuvage, Caroline épouse Jacques Aupick, militaire avantageux mais peu enclin à la fantaisie. Jamais l’enfant ne se résignera à l’intrusion de ce rival : il traverse sans conviction une scolarité inégale, dilapide sa fortune et, par dérision, s’enferme dans le jeu d’un dandysme satanique. Une prostituée bigle l’initie au plaisir. D’autres lui transmettront la syphilis. Mais il leur préfère bientôt une mulâtresse ivrogne au regard charbonneux. Jeanne Duval est aussi vulgaire que Caroline était délicate et réservée. Grâce à elle cependant, Baudelaire a l’impression de prendre sa revanche sur le conformisme guindé du clan Aupick : « Vénus noire » sera, malgré les orages, sa plus durable passion. Viendront ensuite les « paradis artificiels » du vin et du haschich, toute une vie d’enfant gâté, où une diablerie factice le dispute à la quête sincère de la pureté, et qui finit, à quarante-six ans, dans une lente agonie aphasique. Seule demeure aujourd’hui l’oeuvre du Poète, immense et si ramassée qu’elle tient dans la main : des écrits esthétiques qui en font le premier penseur du romantisme, des traductions d’Edgar Poe, ce frère en malédiction, un recueil de vers sulfureux, Les Fleurs du Mal, mutilé par la justice impériale mais remanié et constamment enrichi au fil des années. Génie double, tiraillé entre le spleen et l’idéal, la fange et la grâce, Baudelaire a inspiré à Henri Troyat un portrait où l’admiration, la tendresse, l’humour et la pitié mêlent leurs couleurs contrastées.
Les treize vents – Tome 3 – L’intrus
Automne 1802. Huit ans après la mort de son épouse, Agnès, tombée sur l’échafaud, après la séparation avec Marie-Douce, son unique amour, Guillaume Tremaine est tragiquement rattrapé par le passé : Marie-Douce, à l’agonie, le fait appeler en Angleterre pour lui confier Arthur, leur fils illégitime. Les choses n’iront pas sans mal. Le garçon rejette en bloc ce père prodigue, son autorité, sa protection, cette famille qui ne peut voir en lui qu’un intrus. En effet, le paisible Adam, fils cadet de Guillaume, oppose une farouche résistance au nouveau venu. Mais Elisabeth, l’aînée, aussi impétueuse que généreuse, acceptera-t-elle ce demi-frère, cause indirecte du drame de sa mère ? C’est alors qu’arrive Lorna, demi-soeur d’Arthur, éblouissante créature et dans son sillage les projets les plus troubles : séduire Guillaume, régner sur sa fortune et semer la discorde aux Treize Vents. Parviendra-t-elle à ses fins ? Le maître des lieux sauvera-t-il sa famille jusque-là préservée contre tous ? Devra-t-il sacrifier l’amour de sa fille à l’honneur ?… L’Intrus est le troisième volume de la saga des Treize Vents, après Le Voyageur (Julliard, 1992) et Le Réfugié (Julliard, 1993).
On m’appelle Tamanoir
A partir de 13 ans – Le tamanoir est un mammifère qui se nourrit de fourmis. Chacun ses goûts. Thesi préfère les gâteaux. Et son surnom de Tamanoir, c’est à son physique qu’elle le doit: son nez (qui pointe) et son menton (qui fuit) la font ressembler à l’animal en question. Thesi a malheureusement hérité la tête de son père. En outre elle plaît aux profs : c’est un crime grave. La classe se déchaîne. Thesi devient l’ennemi publique numéro 1. Et comme un ennui n’arrive jamais seul, voilà que débarque le garçon à qui elle a envoyé sa photo – ou plutôt, ce qu’elle a fait passer pour sa photo. Ah, vraiment, il tombe bien, celui-là !
La reine Margot
1572. La France des guerres de religion est devenue le champ clos des grands seigneurs et des prétendants au trône. A Paris, le jeune roi protestant de Navarre, le futur Henri IV, vient d’épouser Marguerite de Valois, dite Margot ; mariage politique qui n’empêche pas les Guise et le roi Charles IX de fomenter les horreurs de la Saint-Barthélemy. Sur les pas du jeune comte de La Mole, dont s’éprend éperdument la belle Margot, et de son compagnon, le tonitruant Annibal de Coconnas, nous entrons dans ce labyrinthe d’intrigues, d’alliances, de trahisons. Les poignards luisent sous les pourpoints. René le Florentin fournit les poisons à l’implacable Catherine de Médicis. Le vieux Louvre avec ses fêtes brillantes, ses passages secrets, son peuple de soldats et de jolies femmes, est le théâtre où se déploient en mille péripéties les jeux de l’amour, de la politique, de la haine. Le père des Trois Mousquetaires nous en donne une passionnante chronique, où sa pétulante bonne humeur survit aux plus sanglants épisodes.
Le chat qui n’était pas là
Jim Qwilleran entreprend un voyage organisé en Ecosse en compagnie de touristes de Pickax. Mais tout ne se passe pas selon le plan prévu. Un coffret à bijoux est dérobé, le chauffeur du minibus disparait et l’organisatrice du voyage est victime d’une crise cardiaque. Au retour, pourquoi Koko – qui n’était pas là – s’intéresse-t-il autant aux enregistrements de Qwilleran ? Pourquoi lèche-t-il certaines photographies ? Pourquoi manifeste-t-il une telle hostilité envers une certaine visiteuse ? Persuadé que l’étrange comportement de Koko n’est pas gratuit, Qwilleran va se lancer sur le sentier de la guerre, mais il faudra que Yom Yom soit enlevée puis retrouvée, pour que tout s’éclaire grâce à notre limier félin.
Le chasseur vert
L’enfant et le garde-chasse (le chasseur vert du titre). Beau roman nervalien qu’on peut également rapprocher du « Grand Meaulnes », dans lequel on retrouve la sensibilité de l’auteur pour les arts (la vieille servante peint des « portraits d’âme », etc.) et son goût du merveilleux.
Lis ça, ordonna implacablement Belgarath. Garion prit le livre et ce fut comme si l’exécration titanesque de Torak, le Dieu mutilé, montait vers lui, par-delà les siècles. Salut à toi, Belgarion, lut-il d’une voix étranglée. Salut à toi, ô mon frère de haine, et adieu. Si tu prends connaissance de ma parole, c’est que tu m’auras détruit. Dans ces conditions, je dois te charger d’une mission. Il n’y a pas d’autre issue. Ce que j’annonce dans ces pages est une abomination. L’ultime horreur t’attend à l’Endroit-qui-n’est-plus. Tu t’y rendras pour l’affronter et ôter la vie à ton fils unique comme tu m’auras ravi la mienne.
Les volcans
Pierre KOHLER, a eu deux vies professionnelles. Il a d’abord passé 14 années comme astronome à l’observatoire de Paris-Meudon (CNRS). Déjà auteur de nombreux articles et livres de vulgarisation, il fit ensuite le choix du journalisme scientifique, et restera pendant 21 ans sur l’antenne de RTL. Tout à la fois chroniqueur et grand reporter (450 reportages dans 115 pays) il parcourt le monde pour couvrir les grands évènements et congrès internationaux relevant de sa spécialité.
Pendant des siècles, elle a durement frappé, n’épargnant ni jeunes ni vieux, ni pauvres ni riches. Par son impact ravageur, par le nombre des morts, par le blocus des villes contaminées, la peste a bouleversé la vie économique, sociale et religieuse d’autrefois. Mais pourquoi la peste ? Face à la mort noire, les médecins étaient sans recours. Jusqu’à ce que, en 1894, Yersin, puis Simond ne démythifient le fléau : rats et puces sont responsables de la peste bubonique comme de la peste pulmonaire.Henri Mollaret et Jacqueline Brossollet, qui ont appartenu trente ans au Service de la peste, à l’Institut Pasteur de Paris, montrent ici que si la peste a un long passé, il ne faut pas pour autant la reléguer au rang des maladies disparues.
Trois sucettes à la menthe
Olivier, le petit garçon des Allumettes suédoises, a quitté sa chère rue Labat pour aller vivre chez son oncle. Autant dire, pour l’enfant, changer de planète. L’univers bourgeois, l’appartement cossu, la vie mondaine des Des rousseaux le surprennent et le déconcertent. Olivier s’intègre difficilement. Mais ainsi va la vie, et bientôt il s’apercevra que sa curiosité est sans cesse mise en éveil. Qui est vraiment l’oncle Henri ? Et la tante Victoria ? Il y a aussi les cousins, les deux bonnes, et, comme on reçoit beaucoup, toute une foule de personnages cocasses, grandioses ou ridicules. Et puis, et surtout les rues de Paris, le canal Saint-Martin, les étonnants Grands Boulevards, leurs passages mystérieux, leurs théâtres, leurs cinémas, leurs music-halls. Trois sucettes à la menthe, merveilleuse suite des Allumettes suédoises, ressuscite une manière de vivre, mille faits oubliés, toute une fête de la vie qui apparaît, de page en page, dans un univers de vérité et de poésie.
Red square
Une voiture explose dans la nuit, près du périphérique de Moscou. A son bord, Rosen, le banquier des mafias géorgienne et tchétchène. Pour le policier Arkady Renko, héros de Gorky Park, c’est le début d’une enquête d’autant plus difficile que son adjoint, puis son supérieur hiérarchique trouvent dans la même période une mort violente. Un mot clé : Red Square, ce qui désigne à la fois la place Rouge et une toile de Malevitch, peintre censuré par l’ancien pouvoir, dont les œuvres sont elles aussi devenues objets de trafic. De Moscou à Berlin et Munich, où il retrouvera sa bien-aimée Irina, Arkady s’enfonce dans le chaos de l’ancien monde communiste, où la seule loi qui subsiste est celle du crime et de la corruption. Avec Martin Cruz Smith, les Etats-Unis tiennent enfin leur John le Carré. New York Times. Arkady Renko mérite sa place parmi les grands détectives des classiques du crime.
Le poing de Dieu
Saddam Hussein possédait-il un supercanon d’une portée exceptionnelle capable de provoquer un véritable Cataclysme ? La question qui a hanté les puissances internationales dans le face-à-face qui les a opposées à l’Irak est au coeur du terrifiant scénario imaginé par Frederick Forsyth. Alertés par le meurtre de Gerald Bull, un expert en artillerie qui comptait parmi ses «clients» le président irakien, les services secrets britanniques décident d’infiltrer un agent derrière les lignes irakiennes. A la veille du déclenchement de l’opération Tempête du Désert, les renseignements transmis par Mike Martin et le décryptage d’un étrange message radio intercepté à Londres confirment les plus incroyables hypothèses : quelque part en Irak se cache le « Poing de Dieu». Un grand Forsyth, documenté Comme un rapport de la CIA, précis comme le mécanisme d’une bombe à retardement. Une fiction plus que réelle qui vous convaincra qu’on ne vous a pas tout dit…
Tengu
C’est le plus redoutable des démons de la mythologie japonaise. Le pouvoir maléfique du Tengu ne connaît pas de limites. Ceux qu’il possède se transforment en de véritables machines à tuer, dotées dune force surhumaine, insensibles à la douleur, invincibles au combat. Les guerriers masqués du Tengu se sont infiltrés à Los Angeles. A eux seuls ils pourraient plonger la ville dans un bain de sang, mais ils ne sont que l’un des éléments d’un plan diabolique qui vise à rager les Etats-Unis de la carte, une bonne fois pour toutes.
Les lettres du Baron
N’est-ce pas le plus grand crime du baron Haussmann, ces centaines de lettres assassinées ? Ces enveloppes jaunies qui n’arriveront jamais à leurs destinataires sous prétexte que les souvenirs auxquels elles se rattachent sont enfouis sous les décombres des maisons jetées à bas par le plus vaste chantier qui ait jamais empoudré la capitale ? La mission d’Octave, postier parisien sous le Second Empire, n’est-elle pas de les aider à retrouver la paix ? Et quel est le destin des lettres sinon de donner des nouvelles ? Ainsi va la quête d’Octave qui commence par les plus excitantes, par les missives venues de l’étranger. Ainsi commence le voyage de celui qui, porté par le mystère d’une calligraphie, par un parfum, une couleur d’enveloppe, pose son imagination sur » La dame au papillon bleu « , belle aristocrate enlevée par un papillon qui orne sa chevelure et s’envole le soir du bal des Tuileries, ou sur le récit du » sac du palais d’Eté » qui met en scène des élèves pékinoises fouillant les cadavres des militaires français afin d’envoyer à leurs veuves de fausses lettres d’amour. Ainsi s’enhardit le postier lorsqu’il aborde des lettres autrement plus touchées par les travaux d’Haussmann. Voilà, voilà plus noires, plus aveuglantes encore, la cohorte des lettres du peuple parisien qui ne pardonne pas au Baron ses coups de pioche en plein coeur de la ville et ourdit contre lui les plus redoutables vengeances. Voilà au bout du périple, Duchon-Doris, un jeune homme au talent éclatant qui cintre l’Histoire au feu de son imagination.
La mouette
De 6 à 9 ans – En vacances avec ses parents à Saint-Malo, Françoise aime déambuler, seule. Une mouette semble l’accompagner, puis Daniel. Voilà qu’un soir des garçons l’attendent pour l’agresser. Elle échappe à ses poursuivants et Daniel lui sauve la vie. Les vacances sont finies, à l’an prochain. Une trame dépourvue de sensibilité, d’émotivité et de réalisme
Panorama de la France
Cet ouvrage de photographies est à la fois un panorama de la France et une invitation au voyage à travers ce pays qui mérite bien le nom de pays royal. Un ouvrage de photographies élaboré comprenant 40 pages de texte introductif et 160 pages de photographies en couleur qui présentent la France à travers un voyage touristique haut en couleurs. L’auteur France Varry donne ses conseils de voyage, incite à une découverte personnalisée du pays. Une conception qui fait de ce livre un ouvrage de référence et un messager de qualité pour la France.
La justice à marée basse
Que j’écrive crève avec un accent grave ou un accent circonflexe n’est pas un problème, l’important est que je crève. Et puis, pour raconter des horreurs, il faut se donner les moyens d’être un tantinet trivial, ça corrige le cynisme des réalités… Pour faire entendre son innocence, Roland Agret a payé le prix fort : condamné pour meurtre à quinze ans de prison, il est passé par la grève de la faim et l’automutilation avant d’être gracié puis acquitté et réhabilité, en 1985. Roland Agret ne demande pas à la justice d’être parfaite, il lui reproche de se croire infaillible. Son association, la Ligue Justice-Prison, a arraché en quinze ans la libération de vingt-deux personnes. La Ligue a ses experts, ses avocats, elle a aussi une voix, virulente, passionnée. La voix de Roland Agret : « l’emmerdeur professionnel ». Cri de guerre contre l’inertie des pouvoirs et des citoyens, La Justice à marée basse ouvre les dossiers de la Ligue, comme autant de mini-enquêtes en eaux troubles.
Complicité de génocide ?
Grâce à » l’opération Turquoise « , la France est apparue comme l’un des pays ayant agi le plus efficacement contre les conséquences du génocide rwandais. Ce faisant, elle est parvenue fort opportunément à faire passer au second plan ses responsabilités dans le mécanisme monstrueux qui a conduit à ce génocide. Or – c’est ce que démontre ce petit livre explosif – , ces responsabilités sont accablantes. Grâce à » l’opération Turquoise « , la France est apparue comme l’un des pays ayant agi le plus efficacement contre les conséquences du génocide rwandais. Ce faisant, elle est parvenue fort opportunément à faire passer au second plan ses responsabilités dans le mécanisme monstrueux qui a conduit à ce génocide. Or – c’est ce que démontre ce petit livre explosif – , ces responsabilités sont accablantes. La France a financé, formé et armé ceux qui préparaient ces massacres, elle a soutenu un régime en pleine dérive de type nazi : sourdes aux avertissements, les autorités françaises se sont trouvées profondément impliquées dans l’engrenage du génocide, ne commençant à infléchir leur politique que lorsqu’il était trop tard. » Politique » est d’ailleurs un bien grand mot : l’intérêt majeur de ce livre est en effet de montrer l’incohérence de la France dans son pré-carré africain, où se chamaillent une bonne douzaine de clans et réseaux, politico-affairistes ou corporatistes. Le pouvoir exécutif apparaît dépassé par les groupes qu’il a utilisés ou laissés prospérer. Cette » politique » ressemble aujourd’hui à un canard sans tête, dont les membres incontrôlables sont capables de tous les dégâts. Ce livre voudrait contribuer à susciter un sursaut démocratique : nous devons aux victimes de ne pas enterrer les complaisances françaises au génocide rwandais aussi longtemps que l’ont été celles du régime de Vichy à la Shoah.
Le passage
Histoire d’une passion, de ses douleurs et de ses incertitudes, le récit incisif et subtil de ce moment où surgit l’imprévisible qui bouleverse la vie.
Le cadeau
Déchiré par la perte d’un enfant, un couple se désagrège lentement. Noël à Grinnell, paisible petite ville des Etats-Unis. Une méningite emporte brutalement Annie Whittaker, âgée de cinq ans. En un instant, la vie sans nuages de sa famille bascule dans le malheur et le deuil. Liz, sa mère, et John, son père, ne peuvent que pleurer leur enfant à jamais. Et c’est dans la douleur et la solitude que Tommy, le frère de la jeune disparue, passera le cap difficile de l’adolescence vers l’âge adulte… Hélas cette mort injuste engendre la discorde : insensiblement, Liz et John Whittaker s’éloignent l’un de l’autre, vivant bientôt comme des étrangers dans la vaste demeure devenue silencieuse. Mais la providence veille, qui met Maribeth sur le chemin de Tommy. A seize ans, la jeune fille porte le fruit d’un amour fugitif… L’amitié qui lie les deux jeunes gens ne tarde pas à se muer en un sentiment plus profond. Et au Noël suivant, le cadeau que le ciel a trop vite retiré aux Whittaker leur sera restitué comme un miracle.
Géronimo l’apache
Une gueule. Un personnage. Une légende de l’Ouest américain, pas moins. Il s’appelle Blueberry. Mike Blueberry. Drôle de nom : en anglais, il signifie « myrtille »… Mais attention : avec son nez cabossé, sa barbe de trois jours et son caractère de cochon, Blueberry est un dur. Un coriace. Un éternel rebelle, indiscipliné, râleur et batailleur.