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Paul Colize
Back up
Berlin, 1967. Quatre musiciens anglais faisant partie d’un groupe de rock, Pearl Harbor, trouvent la mort dans des conditions et des lieux différents. La police ne trouve ni lien ni élément suspect et conclut à des morts naturelles. Les familles des victimes se tournent vers les médias. Un journaliste irlandais, intrigué par l’affaire, accepte de mener des investigations. Bruxelles, 2010. Un sans-domicile est renversé par une voiture devant la gare du Midi. Il est transporté dans un état grave à la clinique où l’on diagnostique un coma particulier. L’homme ne peut communiquer que par le mouvement des paupières. La police tente de l’identifier, sans succès. Il est conduit dans un centre de réadaptation où l’un des kinés tentera d’entrer en contact avec lui. L’inconnu de la gare de Bruxelles, se souvient… Son enfance dans un Bruxelles qui « Bruxellait » encore, sa découverte, avec sa mère, des premiers rocks de Chuck Berry, son adolescence difficile à l’heure de l’euphorie consumériste des sixties. Appelé sous les drapeaux, il fuit à Paris, devient batteur, toxico et vit comme un beatnik entre la France, Londres et Berlin. Petit à petit le marginal s’enfonce dans un monde de violence et de délires stupéfiants. Jusqu’au jour où ses errances l’amènent à Berlin, en 1967. Back up est le roman noir d’une génération : des débuts du rock rock’n’roll sur les premiers vinyles des sixties aux dérives narcotiques des seventies, Paul Colize nous fait revivre une époque en France, en Belgique, en Allemagne, au Royaume Uni, à travers le destin d’un homme né avec la Seconde Guerre Mondiale et que l’explosion créative des années soixante va façonner. Les années sexe, drogues et rock rock’n’roll constituent la toile de fond de ce polar rempli de fausses pistes, mélangeant le réel et la fiction au son des Rolling Stones, des Beatles ou des Who. Maîtrisant les allers et retours avec le passé et le présent, Paul Colize brosse les contours d’une formidable machination sur fond de guerre du Vietnam, en semant le doute jusqu’au final exceptionnel. Une grande réussite.

