Erwan Bergot
Bataillon de Corée – Les volontaires français 1950-1953
Le Bataillon de Corée est une histoire tragique et grandiose, une geste héroïque que les Français devaient connaître et dont ils peuvent être fiers. Wonju (Corée), 10 janvier 1951. Baïonnette au canon ! A l’assaut ! A la suite de leur chef, le lieutenant Lebeurrier, les vingt-cinq volontaires s’élancent à l’attaque et culbutent une compagnie nord-coréenne. C’est un exploit d’autant plus remarqué qu’il s’est déroulé sous les yeux des deux plus grands correspondants de guerre américains, stupéfaits. Leur bataillon va gagner son billet d’entrée dans le club ultrafermé des unités d’élite servant en Corée sous la bannière des Nations Unies.
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Aucun grand capitaine de la Seconde Guerre mondiale n'a écrit de récit aussi clair et aussi percutant sur la stratégie militaire que Rommel dans ses Carnets. Soucieux de tirer les leçons de ses campagnes, il rend compte mieux que quiconque du Blitzkrieg puis des combats dans le désert. En lisant ses textes, on entre au coeur de sa réflexion stratégique, toujours ancrée dans l'action. On découvre un chef de guerre qui s'est constamment affranchi des règles traditionnelles pour surprendre l'ennemi et le prendre de vitesse, mais aussi un homme pour qui les combats devaient épargner le plus possible les civils et éviter les représailles. À la fois craint et estimé par les Alliés, notamment britanniques, qui ont contribué à bâtir sa «légende», il demeure un soldat discipliné, que sa formation a toujours empêché de remettre en cause le pouvoir du Führer. Bien que sa mort ordonnée par Hitler ait interrompu ce récit, ce témoignage n'en reste pas moins capital pour l'histoire.
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