Collectif
Biennale internationale des arts – Dakar 1992
1992, première édition de la Biennale des Arts suite à 1990 consacrée aux Lettres, constitue un repère important de recentrage à plusieurs niveaux. Deux options essentielles vont permettre de reconfigurer la Biennale de Dakar pour répondre aux recommandations d’experts et aux attentes de la communauté artistique. La Biennale reste réservée à l’art contemporain. Elle est consacrée à la promotion de la création africaine contemporaine. Les structures chargées de la préparation et de l’organisation de la Biennale sont revues dans le sens d’une meilleure adaptation à la nouvelle option : le Comité National Préparatoire est remplacé par un Conseil Scientifique.
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Kalidou Kassé, surnommé le pinceau du sahel, est l’artiste peintre sénégalais d’origine peuhle qui évoque l’univers paisible et romantique du quotidien des sociétés africaines du Sahel. Formé à la Manufacture Sénégalaise des arts décoratifs de Thiès, Kassé se démarque de « l’École de Dakar », initiée par le poète-président Léopold Senghor, sous l’influence de l’art abstrait occidental. Son style unique aux personnages filiformes et aux couleurs vives et chatoyantes décrit un monde poétique et enchanteur peint avec un souci constant pour les formes, les détails et les couleurs. D’un point de vue historique, il est celui (à travers sa vie et son œuvre) qui a subtilement su marier et harmoniser l’art pictural occidental avec l’esthétique africaine qu’il a hérité de sa famille de tisserands. En refusant la représentation imposée par l’art occidental, il réaffirme ses formes propres et uniques, une authenticité qui annonce l’art d’un monde naissant qui n’abandonne pas son passé.
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Introduite, dès sa première participation au salon d’Automne en 1907, dans les milieux d’avant garde, autour de Picasso, Braque, Max Jacob, André Salmon, le Douanier Rousseau, puis une intime du Bateau Lavoir grâce à sa liaison avec Apollinaire, Marie Laurencin (1883-1956), assiste de très près à l’éclosion du cubisme. Ce milieu montmartrois, elle l’immortalisera à travers deux portraits de groupes dont le célèbre Apollinaire et ses amis (1912). Du cubisme elle retiendra la simplification des formes mais qu’elle adapte, avec un sens inné du portrait classique et une modernité soutenue, dans une palette en camaïeux de gris, bleus et ocres, cernés de noirs. Elle participera ainsi à la Maison cubiste, exposera aussi bien au salon qu’à l’Armory Show. Au lendemain de la Première Guerre, elle s’inscrit avec aisance dans le goût décoratif du temps, dans un genre maniériste et bientôt suave aux tons pastels, empreints de rêverie, privilégiant les sujets féminins et l’évocation de l’enfance. En même temps, elle s’affirme comme la portraitiste à la mode d’une société choisie où règnent la Baronne Gourgaud, la Comtesse Etienne de Beaumont ou Lady Cunard, entourées d’amis masculins dont Jean Cocteau (portrait de Coco Chanel, Nicole Groult) et comme décoratrice, en particulier pour les Ballets russes de Diaghilev (les Biches) et ceux de Roland Petit. Son art gagne encore en simplicité et en discrétion, réduit bientôt aux jeux des courbes et à l’alliance harmonieuse et douce des verts, des roses et des bleus. Cet itinéraire très personnel est reconstitué à travers 70 peintures et une vingtaine d’aquarelles dont la majeure partie en provenance du musée Marie Laurencin à Tokyo fondé en 1985 par Masahiro Tokano et dirigé par Hirohisa Takano-Yoshizaw. En coédition aec le musée Monet-Marmottan.
Erotique du cimetière
FRANÇAIS, 218pp, nombreuses photographies de sculptures funerarias.SOBRE l’auteur : André Chabot, les cimetières de spécialiste et l’art funéraire. Photographe, artiste, journaliste, urnes de créateurs et des pierres tombales. André Chabot est un artiste français né en 1941 à Saint- Etienne et présenté comme un nécropolitain walker. Son travail pour plus de 30 années consacrées à la mort. Le photographe, qui ramasse les tombes en noir et blanc, des mausolées, tombes, cénotaphes et les catacombes. Un grand voyageur, était un superbe tombes de mémoire photographiques, des cimetières dans le monde entier. Ses photographies de monuments, plus de 160 000 par jour, un fonds et sont cosmopolites en constant développement. Artiste crée des installations où le tombeau parle et porte le cercueil revisité ses fantasmes. Professeur émérite de lettres, écrivain, journaliste, André Chabot discute mort dans tous ses aspects. Conception et monuments urnes , installé trois de ses créations dans le cimetière du Père- Lachaise à Paris. Environ 600 pièces, dont plus de 90 expositions personnelles, marquent son cours en Allemagne, Belgique, Canada, Croatie, Espagne, États-Unis, France, Pays-Bas, Italie, République tchèque, Slovénie, Suisse Bosnie.