Christel Teddy Senou Chacha
Braquez la Richesse – Livre neuf
LIVRE NEUF – Dans ce livre, vous découvrirez que tout le monde peut accéder à la liberté financière, il suffit simplement de le vouloir et de savoir comment s’y prendre. Si la richesse était une ville, alors ce livre se propose d’être son guide.
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L’arnaque – La finance au-dessus des lois et des règles
Il est un aspect de la crise financière qui a été peu abordé, sinon à la marge, lors de scandales ponctuels comme l’affaire Maddoff : les rapports du capitalisme financier avec la fraude et la délinquance. Or ils sont des plus troubles. Magistrat, auteur de plusieurs livres sur l’évolution contemporaine de la criminalité, en particulier économique, Jean de Maillard apporte un éclairage nouveau sur le développement du capitalisme dérégulé depuis une trentaine d’années. À rebours des idées reçues, il rattache l’écroulement de l’économie de l’automne 2008 à une histoire longue, où la fraude a servi de variable d’ajustement et de mode de gestion de l’économie depuis le triomphe des idées néolibérales. La sphère financière s’est en effet déployée autour du brouillage de plus en plus prononcé des critères du légal ou de l’illégal. Aussi les incantations sur les thèmes de la moralisation et la régulation ne risquent-elles guère d’avoir de prise sur une activité qui s’est constituée précisément pour contourner les normes. De lecture obligatoire pour les politiques en charge de remédier à la crise, l’ouvrage sera utile aussi au citoyen confronté aux retombées de pratiques qui lui restent incompréhensibles à s’en tenir aux discours officiels ou autorisés. Il fournit des clés pour déchiffrer un domaine particulièrement opaque.
Le prophète du libéralisme
«Il nous avait tous réunis, sur le golf somptueux de sa demeure privée. Et nous le suivions radieux, portant fièrement à tour de rôle le sac garni de ses clubs.
Et nous nous tenions là pour apprendre de lui, pleins d?une soif de savoir humble et sans borne. Juges, médecins, banquiers, professeurs, chefs d?entreprise, journalistes.., notre cortège l?accompagnait, comme la traîne d?une robe princière. Alors, dans un sourire béat, Mère Rosetta demanda : – ET LA PAUVRETÉ, MAÎTRE ? Que les rêveurs cessent de rêver. Toujours il y eut des pauvres et toujours il y aura des pauvres, car toujours il y aura des individus plus faibles, moins industrieux et plus fainéants. Il est normal que l?inventivité des plus forts soit récompensée, il est normal que la passivité des plus faibles ne le soit pas. Mais il n?y a pas de réelle pauvreté économique. Le plus pauvre des pays a toujours quelque chose à vendre. Accepter nos déchets nucléaires, prostituer ses enfants, les proposer à l?adoption, vendre leurs organes, leurs reins, leurs cornées. En vérité, je vous le dis, la richesse des pauvres est incalculable. » En ces temps de désarroi, où beaucoup s?interrogent sur la marche et l?avenir de notre civilisation, il est bon d?écouter Celui qui parle vrai, Celui dont la langue n?est pas de bois, qui dit les choses crûment. En pastichant un fameux livre de sagesse, Michel Piquemal nous livre une satire drolatique et jubilatoire. Un pamphlet terriblement décapant. Qui osera nier que ce sont là les paroles d?évangile de l?ultra-libéralisme triomphant ?
La banque de france et la monnaie
Des centaines de milliards d’euros : c’est ce qu’ont coûté les plans de sauvetage des banques françaises après le quasi-effondrement du système financier mondial en 2008, pris au piège de ses propres folies spéculatives. Indignation de l’opinion, grandes promesses de régulation : on allait voir ce qu’on allait voir pour recadrer une finance devenue « ennemie ».Six ans plus tard, où en est-on ? Les banques sont-elles redevenues utiles à l’économie et à la société ? C’est tout le contraire !
Ces 600 milliards qui manquent à la France
600 milliards d’euros : c’est la somme astronomique qui se cache depuis des décennies dans les paradis fiscaux, soit près de 10% du patrimoine des Français. Comment cette évasion fiscale massive a-t-elle été rendue possible ? Et pourquoi l’évasion de ce patrimoine fait-elle l’objet d’une telle omerta judiciaire, alors que les institutions de contrôle, la police, la justice, la douane, les services de renseignements, etc. en possèdent l’essentiel des preuves ? Quand on connaît la situation des comptes publics de la France, la question mérite d’être posée.