Vincent Goudis
Cap’tain vagabond
Encore une fois, le yawl centenaire de ce coureur des mers est recherché. Mais Goudis le forban adore ça. En fuite sur la mer de Chine, poursuivi par l’aventure, les pirates et les filles, ce diable d’homme, marin d’un autre âge et vagabond au grand cœur, nous offre un cadeau sans égal: le secret du bonheur. Des Philippines à Singapour, sans un dollar en poche et sponsorisé par le hasard, Vincent Goudis poursuit les exploits de maraudeur et de nomade irréductible qui nous avaient enchantés dans Bleu Sauvage. Et l’on retrouve dans Cap’tain vagabond, l’entrain irrésistible des grands récits de mer et d’aventure, ceux qui conjuguent l’action et le rêve, la vie violente et la poésie.
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Sous l'occupation, un soldat allemand réquisitionne une chambre dans une maison. Cette demeure, c'est celle d'un homme et de sa nièce qui vont opposer un silence à toute épreuve à l'envahisseur. Une sobriété et un dépouillement extrême, mais un style riche. Un récit absolument pas manichéen sur la guerre et sur les peuples. Au delà du soldat allemand, on découvre un homme sensible et cultivé. Les trois personnages auraient eu beaucoup à se dire, s'il n'y avait cette guerre qui les séparait… Les descriptions sont hypnotiques et précises, une sorte de monotonie emplit l'espace et le temps.
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