Luce Perez-Tejedor
Ce sale hasard qu’est la vie
Voyage dans la France profonde des Trente Glorieuses, Ce sale hasard qu’est la vie fait le portrait de l’exil à travers le regard d’une fillette que la vie bouscule et que tout interroge.
Peu douée à l’école, elle se débat contre son institutrice et les mathématiques car « cela a l’air si difficile d’être inculte qu’il ne faut pas redoubler ». Dans la vallée reculée des Pyrénées où sa famille a immigré, son père, ouvrier à l’usine Pechiney la nuit, est éleveur de vaches le jour ; sa mère s’occupe des lapins et du jardin. Le fragile équilibre du clan s’ébranle, secoué par le lointain écho de Mai 68, quand les enfants grandissent et affrontent un à un la vie, plus difficile pour ceux qui viennent d’ailleurs.
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Tandis que la Chrétienté attend un pape et que le peuple meurt de faim, les rivalités, les intrigues, les complots vont déchirer la cour de France et conduire barons, prélats, banquiers, et le roi lui-même, au fond d’une impasse dont ils ne pourront sortir que par le crime.
Comme le temps passe
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