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David Eddings
Chant IV de la mallorée – La sorcière de Darshiva
Lis ça, ordonna implacablement Belgarath. Garion prit le livre et ce fut comme si l’exécration titanesque de Torak, le Dieu mutilé, montait vers lui, par-delà les siècles. Salut à toi, Belgarion, lut-il d’une voix étranglée. Salut à toi, ô mon frère de haine, et adieu. Si tu prends connaissance de ma parole, c’est que tu m’auras détruit. Dans ces conditions, je dois te charger d’une mission. Il n’y a pas d’autre issue. Ce que j’annonce dans ces pages est une abomination. L’ultime horreur t’attend à l’Endroit-qui-n’est-plus. Tu t’y rendras pour l’affronter et ôter la vie à ton fils unique comme tu m’auras ravi la mienne.
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Je vous le dis franchement : je stresse! Nous vivons vraiment clans un univers IM-PI-TOYABLE ! Prenez par exemple Jean-Claude, propriétaire, entre autres, du Cirque des Damnés, une boîte branchée des plus rentables. Eh bien, il n’est entouré que de gens qui veulent soit lui faire la peau, soit prendre sa place, voire les deux. Tous des vampires, bien sûr, avec des dents qui rayent le parquet. Vous me direz que, même s’il ale sens de l’humour, J. -C. , lui aussi est un vampire et que sa principale ambition semble être de faire de moi son esclave. Peut-être finalement devrais-je laisser les loups-garous et autres se dévorer entre eux. Et plutôt me consacrer à empêcher mes chers zombies de nuire.
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L’Ève Future (1886) est au roman ce que les « Poésies » de Mallarmé sont à la poésie : le chef-d’oeuvre de l’époque symboliste, l’anti-Zola, l’anti-Goncourt.
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