- Home
- >
- Spiritualité
- >
- Charles de Foucauld et la fraternité
Denise Barrat, Robert Barrat
Charles de Foucauld et la fraternité
Il ne suffit pas de prier pour « faire son salut », il ne suffit pas de se donner aux autres dans la charité. Il faut encore s’offrir soi-même, corps et âme, pour le salut de tous. Telle fut la voie de Charles de Foucauld. Son implacable logique l’entraîne à cette conclusion devant laquelle se raidit ou se dérobe la raison humaine : le chrétien, « autre Christ », peut aller jusqu’à donner sa vie pour les autres – la donner physiquement, mais aussi offrir chaque instant de sa vie pour participer à la libération des âmes captives. Dans son ermitage de Tamanrasset, au Hoggar, Charles de Foucauld a pris l’Evangile au sérieux. Il en a vécu et il en est mort. Point n’est besoin de chercher d’autre signification à son message, ni d’autre raison à l’attrait qu’il continue d’exercer.
Vous aimerez aussi
Pèlerinages
Pèlerinages
Le pèlerinage est un lieu de prière ou un voyage réalisé dans un esprit de dévotion et de piété. Toutes les religions possèdent des lieux de dévotion où leur fidèles se rendent en pèlerinage, cette pratique constituant le plus souvent une expérience rituelle essentielle. Chrétiens, juifs, musulmans, bouddhistes .la démarche de recherche de soi, des autres et de Dieu, est universelle et l’auteur, le photographe japonais Kazuyoshi Nomachi nous propose de nombreuses routes de prières, souvent dans des pays pauvres et reculés où les pèlerins s’éloignent des tourments du monde pour se ressourcer et revitaliser leur foi. L’ouvrage nous emmène dans de fabuleux voyages vers les lamasseries du Tibet, la vallée du Nil berceau des religions ou vers des pèlerinages chrétiens d’ailleurs en Ethiopie ou encore vers les cimes péruviennes des Andes, partout où les pèlerins de toutes origines ressentent le besoin « d’arrêter le monde » et de revitaliser leur foi.
Rome n’est plus dans Rome, elle est toute où je suis
Y a-t-il 2 églises ? Et qu’est-ce qu’au juste qui les sépare ? La rupture porte-t-elle sur le fond ou sur la forme ? S’agit-il de soutanes ou bien de dogmes et de morale ? Des évêques onanistes et avorteurs auraient-ils trahi l’Évangile ? L’auteur organise sagement, méthodiquement, scrupuleusement sa réponse autour de documents capitaux : cités ou ressuscités, ils bouleversent les certitudes paresseuses, font sursauter les consciences tranquilles, violentent les âmes assoupies, dans une lumière originale de piété et d’insolence qui ne laisse indifférent ni croyant ni mécréant.
Lettre ouverte à la secte des adversaires des sectes
« De nombreux livres à sensation sont disponibles en librairie. Beaucoup d’entre eux sont consacrés à un mythe très ancien et toujours vivace : celui du Grand Complot, de la Conjuration, du Plan secret universel. Les Juifs, les Francs-Maçons, les Jésuites, les communistes ont eu dans ce domaine leur heure de gloire mais sont plutôt démodés. Le vrai péril du jour, celui qui fera trembler dans les chaumières, le maléfique complot, la sombre menace universelle (…) a pour nom les sectes. Si le doute vous a effleuré un jour, si l’hystérie anti-secte vous semble tout compte fait moins naturelle qu’il n’y paraît ou animé par des motivations pas toujours innocentes, si l’insondable crédulité humaine vous semble parfois présente tant dans les religions que dans les sectes et vous éprouvez quelques difficultés à distinguer les unes des autres, alors votre cas n’est pas désespéré. Accrochez-vous aux pages qui suivent … J’espère arracher au moins quelques lecteurs aux griffes de la secte des adversaires des sectes…
L’édit de Nantes – Réflexions pour un pluralisme religieux
Signé en 1598 par Henri IV, l’édit de Nantes est paradoxalement plus connu pour sa révocation, un siècle plus tard. Exalté depuis comme un chef-d’oeuvre de tolérance, par opposition à l’intolérance de Louis XIV et de ses dragons, il a acquis une valeur symbolique qui excède largement sa portée réelle. Pierre Joxe lui restitue son véritable sens : compromis nécessaire à l’ordre public, il fut surtout utile à l’enracinement de la monarchie absolue. Mais retracer cette histoire fournit aussi à l’auteur l’occasion d’une réflexion plus large sur l’organisation du pluralisme religieux dans la société française. Dans un dernier chapitre inédit, il revient longuement sur les problèmes de l’organisation du culte musulman, depuis le Corif (Conseil de réflexion sur l’islam en France) dont il prit l’initiative, jusqu’à l’instauration du Conseil français du culte musulman, parachevée par Nicolas Sarkozy. A la lumière de ces débats, l’édit de Nantes prend alors un relief particulier, en devenant le symbole du respect du pluralisme religieux inhérent à l’idée de laïcité.