Marcel Bisiaux, Catherine Jajolet
Chat huppé
Dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es… Cet adage pourrait s’appliquer au chat, ce satellite de l’homme, caméléon qui le renvoie à lui-même comme un miroir. Il n’est que de voir le maître pour deviner l’animal. Pour Béjart, le chat est souplesse, détente musculaire. Ne va-t-il pas jusqu’à faire des entrechats… Bilal prête à Ernest un regard « peuplé », riche de toutes les images de son univers fantastique. Mais Jimmy, le chat de Troisgros est gourmand. Normal. Quand on vit dans l’intimité d’un si grand chef, on préfère la fricassée de grenouilles aux langues de chat. Certains ont l’oreille musicale, ils se baladent sur les pianos. D’autres aiment qu’on leur fredonne le fameux Chabada bada… Et ceux qui sont d’un naturel chagrin ? A ceux-là, il faut peut-être signaler l’existence du « Charnu » ! Autant de personnalités, autant de félins…
Vous aimerez aussi
Le KGB en France
« Farewell » : c’est le titre d’un dossier ultrasecret dont François Mitterrand prend connaissance un jour de juin 1981. Mais « Farewell » c’est avant tout le nom de code d’un très haut responsable du KGB qui est devenu l’un des espions les plus importants de ce siècle en passant au service de la Direction de la surveillance du territoire (DST). Grâce à « Farewell », la France a pu expulser quarante-sept « diplomates » soviétiques en 1983. Grâce à « Farewell », une centaine d’espions de Moscou ont été découverts dans le monde entier. Jamais ce secret explosif n’avait été révélé ! Thierry Wolton dresse ici le tableau stupéfiant et exhaustif des méthodes utilisées par les services de renseignements soviétiques, à travers des dizaines d’histoires vraies et des centaines d’anecdotes puisées aux meilleures sources.
A nous deux Manhattan
Effrontée, immorale et belle jusqu'à l'indécence, Maximilienne Amberville découvre, à vingt-neuf ans, que son aptitude au plaisir n'a d'équivalent que son ardeur au travail. Elle s'y jette corps et âme : l'empire de presse fondé par son père menace de s'écrouler. Et l'artisan de cette ruine n'est autre qu'un de ses oncles, Cutter Amberville, l'homme des menées obscures… A nous deux, Manhattan, est le drame du pouvoir et de la trahison, de l'amour vrai et de l'obsession érotique. L'action se déroule de nos jours dans le monde de la presse et son héroïne est la plus vivante, la plus fascinante, la plus sensuelle jamais peinte par Judith Krantz, l'auteur de l'Amour en héritage. On ne lâcherait pas son livre avant la fin pour un empire… de presse. Valérie Hanotel, Madame Figaro. Attendez seulement de faire la connaissance de Maxi Amberville et de son imprévisible famille : en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, la mauvaise note qu'a récoltée votre gamin ou le bruit que s'obstine à faire votre voisin, toutes ces contrariétés qui vous collent au quotidien disparaîtront comme par enchantement. (Claude Servan-Schreiber, Marie-France).
L’un est l’autre
– Certains voient dans l’opposition entre hommes et femmes l’essence même de leurs relations : naturelle serait la confiscation de tous les pouvoirs au profit des hommes, naturelle aussi la division sexuelle des tâches. – C’est cette conception que dénonce Élisabeth Badinter dans ce livre, celle qui confond un moment de l’histoire — la prédominance du patriarcat — avec une constante de notre nature. – Mais, homme ou femme, sommes-nous réellement prêts à remettre en question le modèle millénaire de la complémentarité au profit de celui de l’identité ?
La fermeture – 1946 : la fin des maisons closes
13 avril 1946 : la fin des maisons closes. Pierre Mac Orlan déclarait : « C'est la base d'une civilisation millénaire qui s'écroule. » A travers cet ouvrage, Alphonse Boudard, précisément, se penche sur cette civilisation, non seulement en historien des mœurs éprouvé, mais aussi en écrivain, avec la truculence, la gouaille et la verve qu'on lui connaît. Derrière l'inamovible attelage du maquereau, de la pute et du flic, pierre angulaire du système, il nous entraîne de l'âge de pierre à la IIle République, ère de la bourgeoisie triomphante. Nous entrons, avec lui, dans les maisons renommées mais aussi dans celles où les « filles » faisaient plus de soixante-dix passes par jour. Guide avisé, Alphonse Boudard ne nous laisse rien ignorer également des pièces étranges où les pervers assouvissaient leurs vices. Et celle par qui tout est arrivé, Marthe Richard ? Alphonse Boudard a rassemblé son dossier. Et ce qu'il découvre n'est pas triste…