Fabienne Brutus
Chômage, des secrets bien gardés
ANPE, quatre lettres lourdes de sens pour un nombre croissant de Français. Pour la première fois, une conseillère à l’emploi lève le voile sur cette noble institution, conçue à l’origine pour favoriser la rencontre entre l’offre et la demande d’emploi, devenue au fil du temps une machine à » gérer des stocks « . Pour avoir côtoyé des travailleurs précaires, des chômeurs toujours plus nombreux dont elle a fait partie, Fabienne Brutus dénonce l’instrumentalisation à des fins électoralistes de la » politique du chômage « . À l’heure du démantèlement du Code du travail, d’un plan ironiquement baptisé » de cohésion sociale « , à l’heure où le CDI devient un graal improbable, elle passe au crible les dysfonctionnements, commente les chiffres introuvables ou » arrangés « , les formations inappropriées, les bilans de compétence hors sujet…
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Le Corbeau, La Disparition
Le Corbeau avait, l’an dernier, révélé aux Français en avant-première les secrets de Nicolas Sarkozy. La Disparition lève aujourd’hui le voile sur le mystère qui entoure Ségolène Royal. deux chefs-d’oeuvre d’impertinence et de drôlerie, servis par un style irrésistible, et qui ont déjà enchanté des dizaines de milliers de lecteurs et futurs électeurs.
Les Sarkozy, une histoire française
Les Sarkozy, une famille française, roman d'une histoire vraie. L'histoire française des Sarkozy commence à Paris sur une bouche de métro, en décembre 1948 lorsque Pal Sarkozy, réformé de la Légion étrangère, arrive d'Afrique du Nord. Il a faim, il a froid, il est seul dans le dédale d'avenues battues par l'hiver. Presque soixante ans plus tard, son fils Nicolas rêve de dormir à l'Elysée. De Pal à Nicolas Sarkozy, une seule génération a tracé cette trajectoire inouïe. Le père et le fils se ressemblent: même front haut, même ambition. Mais dès l'enfance, Nicolas s'est construit en butte au père absent, dans la violence du ressentiment, souffrant de sa taille et sa solitude. Une famille française retrace la saga des Sarkozy, dans les steppes de la Hongrie impériale puis soviétique, et aussi à Salonique, la Jérusalem de la Méditerranée, en Corrèze pendant l'Occupation, à Paris, à Neuilly. A travers la France de Vichy, les Trente Glorieuses, et les premières années de l'ascension de Nicolas Sarkozy se dessine le récit d'une famille peu ordinaire, avec ses victoires et ses mensonges. Repliée dans sa mémoire d'exil, la vérité de Pal Sarkozy s'effrite entre les mots : le château en Hongrie, la noblesse, la légion, la réussite. A ses enfants de démêler le vrai du faux. Andrée Sarkozy, la mère, fille d'un immigré juif, amoureuse du Hongrois flambeur et flamboyant, mariée puis abandonnée, s'est battue pour élever ses trois fils dans les beaux quartiers …
Deux ou trois choses à vous dire
Notre pays a encore une chance de recoller à la marche du monde et de retrouver son rang. La France a rendez-vous avec les autres, tous les autres, de l’Est à l’Ouest : il n’est pas trop tard pour faire de ce rendez-vous un moment de reconquête. Mais cela ne pourra se faire qu’à deux conditions. Il nous faudra d’abord accepter la nécessaire remise en cause que nous fuyons depuis tant d’années. Tracer ensemble un projet collectif dans lequel chacun se reconnaisse et par lequel chacun retrouve l’espoir. Ne pas se contenter de défendre ses anciennes conquêtes mais en préparer d’autres, ne pas se crisper sur ses avantages devenus caducs mais adapter ses exigences aux transformations de la planète, ne pas refuser la mondialisation mais s’en servir, la tordre vers des progrès nouveaux. Il nous faudra ensuite accepter de passer quelques années difficiles, mais nécessaires, comme l’ont fait tous nos partenaires.
Fier d’être français
Il faut bien que quelqu’un monte sur le ring et dise: « Je suis fier d’être français. » Qu’il réponde à ceux qui condamnent la France pour ce qu’elle fut, ce qu’elle est, ce qu’elle sera: une criminelle devenue vieillerie décadente. Or nos princes, qui devraient la défendre, au lieu de pratiquer la boxe à la française, s’inspirent des lutteurs de sumo! Comment ne pas chanceler dans ces conditions? Et les procureurs de frapper fort. Ils exigent que la France reconnaisse qu’elle les opprime, qu’elle les torture, qu’elle les massacre. Seule coupable! Pas de héros dans ce pays! Renversons les statues, déchirons les légendes. Célébrons Trafalgar et Waterloo, et renions Austerlitz! Ils veulent que la France s’agenouille, baisse la tête, avoue, fasse repentance, reconnaisse ses crimes et, tondue, en robe de bure, se laisse couvrir d’insultes, de crachats, heureuse qu’on ne la « nique » qu’en chanson et qu’on ne la brûle que symboliquement chaque nuit! Il est temps de redresser la tête, de hausser la voix, de monter sur le ring… et de boxer à la française!