Janine Boissard
Chuuut !
Un beau château entouré de vignes, près de Cognac. C’est celui d’Edmond de Saint Junien, exploitant du « nectar des dieux ». Devise de la famille : « On se tait, on se tient ! » Quoi qu’il arrive. Et même lorsqu’il s’agit de Roselyne la fille aînée, la « fille perdue », dont on est sans nouvelles depuis des années. L’arrivée au château de son fils, Nils, dix-huit ans, dont tous ignoraient l’existence, va faire exploser un lourd secret de famille et voler en éclats l’unité apparente des Saint Junien. Heureusement, l’amour est là.
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Tout en contournant le récif du Panthéon, je ruminais une question que je devais me poser mille et mille fois par la suite, une question que je sentais déjà familière à toutes mes fibres : « Allons! Qu'est-ce qu'il' y a encore? Qu'a-t-il encore inventé? » Oui, telle était la question qui, plus ou moins bien formulée, s'élevait du fond de mon coeur quand je voyais maman serrer les lèvres jusqu'à les vider de toute cou-leur, ou quand papa préludait en public à quelqu'une de ces colères théâtrales qui avaient fait, qui faisaient encore la terreur du clan.
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Tour à tour aventurier, communiste, résistant, visionnaire, romancier, ministre, André Malraux est une personnalité marquante de l’histoire du XXe siècle français. C’est cette vision protéiforme, unique et originale qui traverse Les Conquérants. Publié en 1928, ce livre dérouta la critique de l’époque, à la fois essai, récit de voyage, reportage, roman ou document historique. Divisé en trois parties, « Les approches », « Puissances » et « L’homme », il retrace la vie, en pleine révolution chinoise, de Garine et Borodine, aventuriers visant à l’émancipation du peuple chinois.
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